Dans
Le Figaro d'aujourd'hui, et dans
Le Nouvel Observateur de cette semaine, je lis que la population gazaouie ne reprochait pas au Hamas l'implantation et l'usage des fusées, et qu'elle ne les lui reproche toujours pas.
Si bien que je dirais que le responsable des morts dans la population gazaouie, c'est la population gazaouie elle-même : elle est le bouclier humain volontaire d'une armée terroriste.
C'est une attitude qui, de sa part, tout en étant criminelle, est indéniablement courageuse puisque elle accepte certains sacrifices : vivre dans les coupures d'électricité, dans la pénurie, être exposé à des frappes, et maintenant être aussi exposé aux tirs de l'armée de terre israélienne.
Mais enfin, les épreuves subies par la population gazaouie n'ont rien à voir avec celles que subissent des populations rebelles dans cette partie du monde : et loin de voir la ressemblance entre les deux adversaires comme beaucoup le font, je pense que les Gazaouis se comportent ainsi précisément parce qu'ils ont en face d'eux un ennemi qui ne leur ressemble pas.