Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 1624 : Sur la simplification du processus de naturalisation

Communiqué n° 1624, mercredi 28 août 2013
Sur la simplification du processus de naturalisation

Le parti de l’In-nocence déplore et condamne de la façon la plus rigoureuse les nouvelles dispositions avancées par M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, et visant à simplifier et faciliter de manière très sensible, pour les étrangers, l’obtention de la nationalité française. M. Valls revient, par ces nouvelles mesures, sur quelques-unes des très rares dispositions du précédent quinquennat qui avaient eu un léger effet en vue d’un ralentissement du changement de peuple. Les très faibles et dérisoires barrières subsistant, telle l’exigence d’une connaissance minimale de notre langue, de notre histoire et de notre culture, sont cette fois levées. Pourront devenir françaises des personnes qui n’ont strictement rien à voir avec notre peuple et ses traditions.

Le parti de l’In-nocence rappelle que, conformément à son programme, il est résolument hostile à toute nouvelle naturalisation, exception faite, au cas par cas, pour les hommes et les femmes ayant rendu à la patrie de signalés services.

Le parti de l'In-nocence juge remarquable que ces dispositions s’accompagnent d’objectifs chiffrés très élevés portant sur le nombre de personnes devant acquérir tous les ans la nationalité française et partant le droit de vote aux élections nationales. Il y voit la confirmation d’une stratégie politique globale axée sur la massification des néo-Français, sans égard pour les qualités, les mérites éventuels et les parcours personnels des étrangers candidats à la naturalisation, ceux-ci étant appréhendés par le régime uniquement comme clientèle politique devant peser par son nombre sur les scrutins électoraux à venir. Leur absence de volonté d’assimilation, leur indifférence, voire leur hostilité tolérées à la culture et à l’histoire de leur pays d’adoption, font d’eux un puissant instrument de relativisation, de marginalisation et d’éviction du peuple français historique, à l'issue des frictions que pareil défaut d'assimiliation ne peut manquer d'entraîner. Il n’est que trop facile d’identifier dans cette stratégie la réponse méprisante et cynique que le ministre de l’Intérieur adresse à ce peuple qui désavoue et conteste tous les jours davantage les politiques du gouvernement : l’annihilation de la contestation par le grand remplacement du peuple qui conteste.
Cent mille naturalisations par an, octroyées à la chaîne, cela porte un nom : colonisation de peuplement, comme si la France était la Namibie, l'Algérie de Bugeaud, le Tibet sous Lin Piao ou la Californie en 1840.

Et personne ne bronche dans le pays hébété par les vacances estivales et les shows télévisés, englué dans les habituels faux débats à la française ("courbes du chômage", délocalisation, pouvoir d'achat, petites phrases de uns et des autres, ambitions électorales de F. Fillon, etc.) entretenus par le complexe médiatico-politique, ni l'UMP, ni, semble-t-il, le Front National. Les colonisations de peuplement, qui créent des situations absolument irréversibles, sont des processus qui échappent à leurs instigateurs; ce sont des départs historiques sans retour ni réparation possible.
Si seulement on en était à 100 000 ! Depuis 2000, le nombre de naturalisations tournait plutot autour de 130 à 155 000 par an. Pendant le quinquennat du néofasciste Sarkozy, la France a accordé la nationalité française à près de 700 000 personnes. En 2012, en revanche, suite aux mesures restrictives prises par le gouvernement de Fillon, leur nombre était tombé, semble-t-il, à 42 000. Il était urgent que ce frein intolérable mis au rythme du changement de peuple et à la croissance de l'électorat rose-vert soit desserré :
[www.lefigaro.fr]
Valls n'est qu'une sinistre crapule.
Les communiqués du Secrétariat tranchent par leur écriture exceptionnelle et soutenue. Cela leur donne un attrait considérable, qui est un atout significatif. Celui-ci ne fait pas exception.

Je m'autorise de cette exceptionnelle qualité pour faire deux remarques.
1° "Massification" signifie transformation des individus d'un groupe en composants dépersonnalisés d'une masse, ou bien adaptation à la masse.
On peut, certes, lui ajouter le sens d' "accroître le nombre", puisque aucun verbe n'existe vraiment en français pour dire cela simplement et brièvement (il faut toujours avoir recours au mot "nombre" ou à un équivalent). Ce serait peut-être une innovation heureuse (je suppose qu'elle est d'ailleurs occasionnellement faite).
Mais cette innovation se situe dans le passage suivant : "une stratégie politique globale axée sur la massification des néo-Français, sans égard pour les qualités, les mérites éventuels et les parcours personnels des étrangers candidats à la naturalisation", lequel peut faire croire, précisément, que le sens du mot dans le communiqué est le premier sens que j'ai évoqué - puisque la massification s'oppose à la distinction des qualités, des parcours et des mérites, et, plus généralement, à la distinction et à la qualité.
Certes, ce passage s'insère lui-même dans un développement qui évoque des objectifs chiffrés de naturalisations, si bien qu'à la première lecture on croit comprendre quand même que le mot doit être utilisé dans l'acception nouvelle.
J'y vois quand même une légère maladresse : l'introduction d'une acception nouvelle - ou en tout cas rare et non-orthodoxe - à un endroit où le lecteur peut croire que l'acception utilisée est l'acception usuelle.

2° "...les élections nationales". Assez souvent, cette expression désigne les élections présidentielle et législatives, par opposition aux élections dites locales (l'expression étant d'ailleurs assez cocasse à la réflexion, puisque la France est un territoire et un lieu, comme l'Auvergne, le Cantal, ses cantons et Aurillac). Certes, le contexte permet de comprendre. Mais peut-être "françaises" serait-il très légèrement meilleur ?
1° "Massification" signifie que seule la masse compte dans la stratégie gouvernementale, ce qui est contradictoire au fait que la naturalisation est octroyée à titre individuel, jamais groupé. "Massification" signifie que l'on détourne un acte intéressant un individu en lui assignant un objectif collectif quantifié.

2° "Elections nationales" et non "élections françaises", terme qui inclurait les élections municipales, lesquelles, dans les plans gouvernementaux, ne requerront pas de l'électeur qu'il excipe de sa nationalité française. Nous disons que le gouvernement naturalise en masse afin de peser sur les scrutins nationaux jusqu'ici réservés aux seuls Français. Capisto ?
2° "Capisto ?"
Si.
Le parlement français, si ce parlement existait, s'il était un parlement comme l'est le parlement anglais qui vient de censurer le chef du gouvernement britannique, lui interdisant de faire la guerre en Syrie, si le parlement français de 2013 était autre chose qu'une diète espagnole acquiesçant par principe, par aveuglement, par suivisme, par carriérisme, par souci de sa tranquillité, soumise à son Caudillo comme celle-ci pouvait l'être en 1973, il s'opposerait, se dresserait contre ce projet gouvernemental de traiter les dossiers de demande de naturalisation comme gouvernement pourrait le faire de dossiers de demandes de permis de séjour. Un programme de 100000 régularisations de sans-papier par an peut, à l'extrême limite, se justifier, après tout, par la conjoncture économique, par exemple, l'état des finances du pays, des demandes d'emplois non pourvues dans certains secteurs, le besoin de faire entrer dans le pot des contributions indirectes et de la taxation du travail des dizaines de milliers de travailleurs "au noir", passagers clandestins de l'économie nationale.

Ces gens du gouvernement ont été élus pour cinq ans. Il ont été élus pour conduire le pays et le gérer sur une durée de cinq années, et non pour mille ans ! Ce gouvernemnt, ce président, ont mandat d'agir et de conduire la France sur cinq années de son histoire, or, un programme ainsi lancé de 100000 naturalisations par an n'est pas un programme d'administration du pays pour cinq ans, ni pour dix ou vingt ans : c'est un programme de refaçonnage du pays pour des centaines d'années à venir. Quand le peuple français va-t-il enfin de réveiller et s'insoumettre contre cette usurpation de son histoire, future et passée, et de son identité ?

Un gouvernement élu pour cinq ans n'a pas le droit, n'a aucune légitimité à se faire ingénieur ou rétro-ingénieur d'une civilisation; il faut lui interdire de s'arroger le droit de refondre et de refaçonner un pays et sa population pour des centaines d'années comme il s'apprête à le faire par décret !

Les armées du IIIe Reich étaient moins dangereuses que ce gouvernement de fous; le résultat de leur action sur le sol de France était réversible et fut inversé en quelques années de lutte; mais la transfusion et la vidange démographique que s'apprête à décréter ce gouvernement de voyous, elles, seront absolument irréversibles.

Il faut interdire cette action, écrire aux députés assoupis sur leurs prébendes, leur faire prendre conscience de l'irréversibilité d'un tel "programme", de sa complète illégalité.

Il est illégal de faire masse des naturalisations de personnes, de prendre la France comme un contenant, une barrique à vidanger de son contenu, de son sang, de tout ce qui, en elle, est irréconstituable, que pareil abus de pouvoir soit le fait d'un caprice ou d'un calcul du prince. Le peuple historique de France, par ses représentants, doit s'y opposer. Les représentants du peuple, son Parlement, en régime démocratique, sont le seul et unique recours du peuple contre la violation de son droit à exister. Si ces représentants font la sourde oreille à cet appel, alors ils ne sont plus les représentants du peuple, et dès lors, pour ce peuple qui n'est plus représenté, qui est laissé seul face à ce gouvernement d'appentis sorciers, la guerre contre le gouvernement est permise.
Qu'entendre par "guerre contre le gouvernement " ? Envisagez-vous le coup d’État ?
Du reste, la seule façon d'affirmer l'"illégalité" d'une loi ou d'une mesure est d'en établir l'inconstitutionnalité, ce me semble, et là je me tourne vers les juristes du forum : est-ce que ce type de dispositions concernant les naturalisations serait passible d'un rejet du Conseil constitutionnel, par exemple, s'il en était saisi ? Après tout, il ne faut je crois que soixante députés ou sénateurs pour ce faire...
Je suppose en effet qu'il est inconstitutionnel de fixer un objectif collectif à une procédure qui relève d'une démarche individuelle des intéressés. C'est du totalitarisme. Un peu comme si le gouvernement déclairait que l'objectif à atteindre pour 2014 était de 10000 mariages homosexuels dans l'année, ou comme si M. Valls décrétait qu'un autre objectif à atteindre était que 20000 nouveaux-nés français reçoivent le prénom Mohammed en 2015. C'est le type même d'objectif corée-du-nordesque, ou ubuesque d'un gouvernement qui outrepasse ses fonctions.

L'Assemblée nationale et le Sénat ne sont plus rien en France. Voyez-ces vénérables crétins s'étonner qu'ailleurs, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, leurs homologues soient consultés sur la décision de faire la guerre. A eux, il n'était pas venu à l'esprit que l'on puisse solliciter leur avis sur cette question, pourtant de moindre portée que la décision gouvernementale de faire de la France une colonie de peuplement. Rien se paraît devoir déranger leur sieste. Ils ne se tiennent plus entre le gouvernement et le peuple: ils sont l'ombre du gouvernement. Ils ont d'office voté les pleins pouvoirs à Hollande-Taubira-Valls comme leurs aïeux l'avaient fait pour Pétain. Pourtant, il n'y a qu'eux pour représenter la légitimité populaire.

La dernière en date des déclarations de Valls est une déclaration de guerre contre le peuple historique de France.
Je trouve très juste le texte de Francis Marche. Manuel Valls avait annoncé ce funeste projet l'automne dernier :






Valls entend faire passer ces naturalisations par décret. Il me semble que le parlement n'a pas la possibilité d'invalider un décret.
Néanmoins, écrire à nos députés afin de leur faire entendre notre voix me semble légitime et urgent.
Ces naturalisations "sans amour", et qui plus est livrées en paquets, sont sans précédents dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, pays tout d'immigration, il est demandé la main sur le coeur d'adhérer solennellement à une entité nationale, à un projet d'appartenance, d'un "faire corps" avec une histoire et une identité nationale, laquelle pourra requérir un jour, s'il le faut, le sacrifice suprême au service de sa défense.

Encore une fois, quel est le mobile des projets de M. Valls ? On conçoit ou on peut concevoir qu'il y ait mobile économique explicite à vouloir, pour un gouvernement, régulariser cent mille travailleurs dits "sans papiers"; ou à vouloir accorder des droits au logement à des personnes vivant dans la rue ou dans des conditions insalubres, fussent-elles entrées clandestinement en France. Il y a des mobiles humanitaires divers dont un gouvernement peut se prévaloir pour prendre des décrets contestables. Mais ici ? pour quelle raison M. Valls veut-il octroyer à des anonymes, à des gens dont nous ne savons rien et à qui il ne sera pas permis de poser des questions sur leurs parcours personnels (des négriers, des criminels, des aigrefins, des passeurs d'esclaves, des dingues génocidaires, etc.), des passeports, des droits nationaux, comparables aux nôtres, à nos frères et vieux amis qui, de tous horizons de l'Europe sont de tous temps venus en France, d'Italie, de Pologne, d'Espagne, parce qu'ils aimaient ce pays, ou s'ils ne le connaissaient pas encore, parce qu'ils aimaient la seule grande idée, vague et exhaltante, d'y vivre et de mourir pour lui et en lui, le pays amis des peuples de bonne volonté ?

Pourquoi vouloir avilir ce pays sans gain aucun ? Sans contrepartie aucune, même la plus symbolique ?

Avons-nous affaire à des salauds parfaitement sataniques ou à des crétins inconscients ?
Citation
Francis Marche
Aux Etats-Unis, au Canada, pays tout d'immigration, il est demandé la main sur le coeur d'adhérer solennellement à une entité nationale, à un projet d'appartenance, d'un "faire corps" avec une histoire et une identité nationale, laquelle pourra requérir un jour, s'il le faut, le sacrifice suprême au service de sa défense.

Ceci en effet est particulièrement frappant : c'est devenu absolument inconcevable en France (et pas seulement du fait de la suppression du service militaire).
Sait-on si un député, un sénateur a fait connaître son intention de poser une question au gouvernement, qui se répète solidaire de M. Valls dans tout ce qu'il fait et déclare, afin de le prier de produire des justifications à son "programme de naturalisations" ?

Justifications qui s'articuleraient sur les intérêts du pays et de ses citoyens, comme, par exemple, lorsque le gouvernement défend le dispositif AME (soit la gratuité des soins et traitements, y compris, on le sait, de chirurgie esthétique et dentaire, pour les touristes médicaux en France) en arguant du fait que, sans elle, des migrants clandestins risqueraient de propager des maladies graves dans la population. Pourquoi ce mutisme et cette acceptation des plans les plus loufoques de ce gouvernement chez nos députés ? Comment M. Valls justifie-t-il son plan ? A quelle contrainte ce plan répond-il ? Pourquoi arbore-t-il un sourire de contentement lorsqu'il l'énonce ? Ce gouvernement prend-il des décisions qui engagent l'avenir du pays (un avenir sans bornes assignables) pour son pur plaisir ?

Sait-on encore en France, pays retombé depuis quinze ou vingt ans dans l'immaturité et l'infantilisme politique, qu'un gouvernement n'a pas tous les droits ?
"Avons-nous affaire à des salauds parfaitement sataniques ou à des crétins inconscients ?"


Gardons à l'esprit que Valls a mariné dans les eaux de la communication. Je pencherais donc pour un "salaud parfaitement satanique". Voici l'analyse faite par Zemmour sur le bonhomme. Elle me semble tout à fait convaincante :

[www.itele.fr]


Par ailleurs, Valls avait débatu à ce propos avec Marine Le Pen. Si vous les écoutez, vous verrez qu'il n'a aucun argument concret pour défendre son décret. Quant aux arguments de Marine Le Pen, il n'a guère que des procédés rhétoriques à leur opposer : reproche d'outrance, de crainte, d'absence d'ouverture, etc.






Enfin, d'après ce que je sais, les députés UMP ayant exprimé le plus clairement leur opposition aux décrets de Valls sont Eric Ciotti, Michèle Tabarot et Guillaume Larrivé.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter