Malgré les vices du Sénat, ce scrutin est important car il peut définitivement clore le débat du vote des étrangers si la droite a une majorité dans cette Chambre d'une importance suffisante pour que les manoeuvres de Hollande le casqué ne puissent débaucher assez d'hésitants.
Pour le moment : la droite conserve le siège de la Mayenne (M. Arthuis démissionnaire) et prend le siège de Belfort (Chevènement, NSRP) et celui de Corse-du-sud.
Actualisé : la droite conserve les deux sièges des Ardennes et celui de Wallis.
Actualisé : la gauche perd un siège dès le premier tour en Corrèze, ballotage pour le second. Le Parti socialiste conserve le siège de l'Ariège. La droite conserve ses deux sièges dans le Cher.
Actualisé : la gauche perdrait les deux sièges de la Haute-Saône. Le rapporteur du "Mariage pour tous", M. Michel, est battu. M. de Montesquiou en situation étonnamment délicate dans le Gers. M. Baylet serait en ballotage difficile à Montauban.
Actualisé : les deux sénateurs de droite de la Vienne, dont M. Raffarin, sont réélus.
Actualisé : la gauche perd un siège dès le premier tour dans l'Aveyron.
Actualisé : ballotage indécis dans le Tarn pour deux sièges. La gauche conserve les deux sièges de l'Aude.
Bilan provisoire : la gauche perd au total huit sièges. Cependant, elle bénéficie au second tour d'un avantage tactique dans les départements à trois sièges (proportionnelle). Il faut donc attendre les résultats des gros départements, où le scrutin sera clos dans une demi-heure.