Communiqué n° 1777 : Sur le bannissement de la publicité à Grenoble

Communiqué n° 1777, lundi 24 novembre 2014
Sur le bannissement de la publicité à Grenoble

Le parti de l’In-nocence salue avec la plus totale approbation et même avec enthousiasme la décision de la ville de Grenoble de bannir de ses rues la publicité. Pareille mesure est parfaitement conforme à son propre programme, qui, bien entendu, porte également et a fortiori sur les accès des villes et les routes de campagne. Au demeurant il ne se préoccupe pas seulement de la publicité mais de la signalétique en général, qui selon lui doit être considérablement réduite, ainsi que le permettent à présent les moyens modernes de communication, d’information et de géolocalisation.

Le parti de l’In-nocence, dans cette perspective, espère que la ville de Grenoble n’a pas l’intention d’allouer à la communication municipale ou autre, et moins encore à l’endoctrinement idéologique ou à l’exaltation vertueuse du vivre-ensemble (comme dans les malheureuses églises...) les espaces reconquis sur la publicité. À cet égard il juge regrettable que le dit “manque à gagner” entraîné par la sage mesure prise doive être compensé par des réductions sur les frais de représentation et de protocole, deux domaines qui lui sont également chers et qui doivent selon lui être préservés, au même titre que l’espace public vierge de propagande d’une espèce ou d’une autre.

Trés bien, et si il allait plus loin encore.................


N'oubliez pas de mettre le son, don't forget to have sound...

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Quelle horreur !

Mauvaise réponse, Cher Chastagnac, attention à vous ! Il fallait dire : "Moi j'trouve que c'est vraiment sympa, comme initiative, ça permet de se cultiver en choisissant ses fruits et légumes, non vraiment, très original comme idée."

J'ai une haine extrêmement virulente pour ces manifestations culcul la praline, et plus généralement pour toutes celles dont l'objet est de "rendre vivante et attractive" la pauvre musique classique. Je préfère, et de loin, la pub.

Je partage entièrement votre répugnance.

Utiliser la musique savante — fût-ce la plus exquise — à des fins de sonorisation (pire, d'animation), cela reste de la nocence.

Les manifestations de ce genre, qui sont si communes de nos jours (surtout dans les pays anglo-saxons, apparemment), en disent long sur l'infantilisation inouïe de nos pauvres sociétés occidentales. Regardez ces visages de bobos ébahis, de ravis de la crèche, semblables à ceux d'enfants au moment d'ouvrir leurs cadeaux de Noël !

Comment peut-on, alors qu'on a atteint l'âge adulte, adhérer à ce genre de chose ? Comment peut-on à ce point se laisser prendre au jeu ? Comment peut-on se vautrer dans cette mélasse sans avoir envie de mourir (de honte) ?