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Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo

Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 13:02   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Voici le lien que vous vouliez.

Et voici quelques petits extraits de cette prose :

« Les moudjahidines de l'ALN, les chouhada, les patriotes tombés sur le champ d'honneur, et tout ceux qui ont versé leur sang pour éjecter la vermine judéo-maçonnque occidentale du sol algérien, après 132 ans de massacres et d’oppression, se retournent dans leurs tombes! »

« Une milice chiite irakienne sous contrôle perse a finalement réalisé le rêve le plus pieux des rabbins talmudistes après la destruction des vestiges du Führer du Reich Allemand: la destruction du tombeau de Saddam Hussein, l'un des plus grands seigneurs arabes après notre saint prophète Mohammed (saaws), Salah Eddine et notre Emir.

Les racailles tout de noir enturbannés, rappelant ces hideux rabbins, ont donc souillé le lieu où reposait le plus grand leader nationaliste arabe de tous les temps, véritable bâtisseur du plus bel Irak. »
Eh bien, voilà qui est clair. Merci.
Chastagnac,

Vous remontez dans mon estime (je ne sais si ça vous fait de l'effet). Les extraits que vous publiez sont très éclairants.
Rémi,

Vous écrivez fort justement :

C'est quand même invraisemblable, le fondateur de ce site et tous ceux de sa génération ont été des "soixante-huitards" qui ont voté à gauche en 1981 et même après (pour les écologistes dans les années 1990), ils n'ont fait leur conversion qu'ensuite, et les journalistes assassinés devraient être tenus pour les seuls responsables de leur malheur ?

Il me semble que la responsabilité de Roland B, Michel F, Félix G, Alain J et tant d'autres est bien plus grande que celle du malheureux Charb.

Et puis, à y bien regarder, n'y a-t-il pas des points communs entre le Beauf de Cabu et le petit-bourgeois de Renaud Camus ? dans les deux cas, il y a une supériorité de caste et de classe par rapport à la classe moyenne, coupable de tous les maux. La seule différence entre les gens de Charlie et une part des gens d'ici est que les gens de Charlie détestaient la France et que ces gens d'ici l'aiment. Le point commun et que les gens de Charlie et les gens d'ici méprisent les Français, et qu'une France sans Français réels ferait fort bien leur affaire (le Français réel étant remplacé dans un cas par le métis universel, dans l'autre par le Français de Saint Machin du Bidule, les deux étant aussi improbables).
Le petit-bourgeois règne Monsieur, pendant que le "beauf" est moqué, haï, rossé et remplacé.

Je déteste l'analogie que vous faites, et sachez que je ne méprise pas les français, moi, et que je ne dois pas être le seul, ici.
J'ajoute, dans ma colère, que bien que fils d'ouvrier, assez inculte moi-même, un peu petit-bourgeois sans doute et ayant des goûts qui feraient dresser le poil à bien des in-nocents, je ne me suis jamais senti haï par Renaud Camus ni par la majorité de ses admirateurs, et que j'ai l'impression, au contraire, qu'ils font partie des rares qui veulent sauver leur peuple, dont je suis.
Une autre différence, cher Jean-Marc : ici, c'est plutôt "Je suis Charlus".
Je pouvez penser ce que vous voulez, c'est votre droit. Vous aimez peut-être les Français, c'est sans doute vrai puisque vous le dites, je me borne à faire des constats. Je parle de mépris et non de haine.

Il faudrait peut-être un jour nous dire assez clairement quel peuple il faut sauver : les agriculteurs productivistes, ceux qui nomment leur fils Kevin, ceux qui font les soldes, ceux qui refont leur façade, ceux qui disent "c'est vrai que", ceux qui sont journalistes, ceux qui sont "pédagogistes", ceux qui ont des nains de jardin, ceux qui chassent, ceux qui appellent musique la variété, ceux qui ont des tableaux représentant des paysages alpestres dans leur salon (et qui ont un salon), ceux dont les fils et filles se saoulent le samedi soir, ceux qui vont voir des matchs de foot ou qui regardent des matchs de foot à la télévision ou pire encore qui jouent au foot, ceux qui ne lisent jamais, ceux qui disent bonjour et bon appétit font-ils partie de ce peuple ?

Peut-on passer son temps à critiquer le peuple et s'en plaindre et prétendre l'aimer ?

Je maintiens ce que j'ai dit, et je vous mets au défi de prouver le contraire : vous aimez la France, je suis d'accord. Vous aimez une idée théorique et élitiste du peuple et méprisez le peuple tel qu'il est.
Je ne pense pas d'ailleurs que M. Pellet partage mon propos, du moins qu'il le partage totalement.

Cela étant nous sommes totalement d'accord sur un point : cette incidence soixante-huitarde est majeure, cette communauté de façon de voir (et pas forcément de vue) a existé et existe.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Je pouvez penser ce que vous voulez, c'est votre droit. Vous aimez peut-être les Français, c'est sans doute vrai puisque vous le dites, je me borne à faire des constats. Je parle de mépris et non de haine.

On se fout du mépris élitiste nous, dans la rue, dans les banlieues, dans les villages. C'est la haine que nous voue le bobo gauchiste qui nous tue, pas le mépris des bourgeois cultivés.
Cher Chambon,


Vous ne croyez pas si bien dire. En effet, il y a ce côté "Je suis Charlus" qui, en quelque sorte, empêche d'être à l'unisson du pays.

Je n'imagine pas, par exemple, le PI mettre Dieu sait où "Je suis Charlie", je ne sais pas pourquoi, mais ça gênerait sans doute.

Pardonnez-moi d'exagérer une fois de plus, mais quand je vois avec quel mépris est traitée Mme Bougrab ici, alors que son compagnon n'est pas encore enterré, je me dis qu'il y a non pas une perte du sens mais une perte du sens commun.
"Vous ne croyez pas si bien dire."

Mince, alors !
Que le bobo gauchiste vous haïsse et vous méprise, je suis bien d'accord (encore qu'il vous haïsse un peu moins que moi qui vote maintenant Front National en n'ayant pas l'excuse, à ses yeux, de ne pas avoir fait d'études).

Je vais vous parler clairement : si vous voulez que la France s'en sorte, il faut accepter que ce soit la France petit-bourgeoise qui gagne, que ce soit la France franchouillarde qui gagne, que ce soit la France des coudes sur la table, la France des adjudants Kronenbourg, la France forte en gueule, la France des banquets, la France des saucissons-pinards, la France des fêtes locales, et cette France elle gagnera avec Marine Le Pen ou alors elle crèvera. Ce n'est pas la France bourgeoise cultivée qui, dans les circonstances actuelles, sera d'un grand apport.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 14:37   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« Je n'imagine pas, par exemple, le PI mettre Dieu sait où "Je suis Charlie", je ne sais pas pourquoi, mais ça gênerait sans doute. »

Peut-être parce que c'est le geste bête et moutonnier par excellence ?
Citation
Jean-Marc du Masnau
Je n'imagine pas, par exemple, le PI mettre Dieu sait où "Je suis Charlie", je ne sais pas pourquoi, mais ça gênerait sans doute.

Ah oui, ça gênerait. Comme ça gênerait de voir Renaud Camus, main dans la main avec un punk à chien, allumer une bougie place de la République, ou Chastagnac jouer une bluette au piano en mémoire des disparus sur Canal plus.

Cette mélasse est indigne, et même si certains in-nocents sont un peu secs dans leurs messages, je préfère mille fois leur sécheresse apparente à la pleurnicherie qui est partout.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 15:00   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« C'est de plus d'islam dont nous avons besoin… » [j'ai gardé la faute par respect pour l'écrivant]

(texte publié sur Facebook par M. François Perl)


Dans le flot incessant de commentaires de spécialistes et pseudo-spécialistes qui se succèdent sur les chaînes d’info continue et sur les réseaux sociaux, deux petites informations sont en train de passer inaperçues.

La vitrine d’un kebab situé près d’une mosquée est plastiquée près de Lyon. Un lieu de prière est la cible de tirs à balles réelles dans l’Aude. Les barbares qui ont massacré la rédaction de Charlie sont en train d’obtenir ce qu’ils veulent.

Ce n’est pas un hasard si, hier, c’est un journal libertaire qui a été visé. Hier, ce ne sont pas Valeurs Actuelles, le Point, le Vif où tous ces hebdos qui font leur beurre sur la crainte de l’islam depuis des mois. En toutes libertés. Sans contraintes (et j’aurai été le premier à manifester si c’était la rédaction d’un des ces médias qui avait été décimée). Non, les barbares se sont attaqués à Charlie. Bien entendu, il s’en trouveront certains d’entre vous pour me dire que Charlie a, depuis la période Philippe Val, versé dans un laïcisme peu tolérant et frise parfois avec les limites de l’islamophobie. C’est oublier que Charlie tire à vue également sur les intégristes cathos ou israélites. Ce que la plupart des autres titres de presse se gardent bien de faire, agitant régulièrement avec leurs couvertures démagos, le fantasme des dangers de l’islam.

Hier Rioufol et Le Pen, avant-hier Zemmour qui parade à Bruxelles se plaignant de la censure en tête de gondole de tous les médias belges. Leurs zélotes belges emboîtent le pas.

Leur discours a depuis longtemps percé les digues de protection mises autour de l’extrême-droite. Ils recrutent leurs lecteurs et leurs électeurs partout. Il est désormais normalisé de demander à tous les Musulmans de se désolidariser des crimes de Daech, d’Al Quaïda et de l’ensemble de la planète djihadiste. Il devient acceptable de dérouler le tapis rouge, dans une librairie ayant pignon sur rue, à un polémiste qui considère envisageable l’idée de la déportation de 5 millions de musulmans et qui a été condamné pour incitation à la haine raciale. Il devient « compréhensible » d’agresser une femme parce qu’elle porte un voile.

Ce n’est pourtant pas à ces gens-là que les barbares se sont attaqués. Ils leur sont trop utiles. En polarisant le débat, en considérant que s’appeler Mohammed, Selim ou Rokhaya constitue déjà en soi une entrave à la laïcité, ils offrent aux barbares l’essence même de ce qu’il recherchent : l’image d’une société européenne qui ne veut pas de l’islam.

Il y aura un après 7 janvier 2015. Dans quelques jours, les chaînes d’infos continues, Facebook et Twitter, toutes ces mamelles auxquelles nous nous abreuvons depuis 2 jours, passeront à autre chose. Mais les questions que nous posent la tragédie de Paris resteront. Et les extrêmes continueront à gangréner nos démocraties.

Cette polarisation entre l’extrême-droite et l’islamisme radical est typique de la parabole des meilleurs ennemis. Ils ne s’entretueront que lorsque tout l’espace qui existe entre eux sera détruit. Et entre eux, il y’a nous.

Au-delà de la nécessité de réaffirmer le droit à la liberté absolue de la presse à s’exprimer, à caricaturer, à blasphémer, nous devons oser quelque chose d’autre.

Et ce quelque chose d’autres c’est sans doute plus d’Islam. Plus d’Islam ne veut pas dire verser dans une société religieuse et soumise aux dogmes. Plus d’Islam, ca veut dire reconstruire une société européenne qui accepte l’héritage musulman comme elle a intégré l’héritage judéo-chrétien.

Plus d’Islam, c’est une société qui accepte de porter un regard plus bienveillant et moins rabique sur le voile et les traditions religieuses compatibles avec notre cadre normatif, c’est une société qui accepte qu’à côté de collèges catholiques et d’écoles juives, nous puissions financer également des écoles de confession musulmane. Plus d’Islam, ce ne veut pas dire plus d’Islam que d’autres religions. Cela veut dire autant d’Islam que toutes les autres religions que nous avons acceptées dans notre cadre démocratique. Sans les interdire et sans les brimer mais en les gardant à une saine distance de l’Etat qui doit rester neutre et séculier.

Nous devons donc changer notre perception de l’Islam. Développer un cadre inclusif, qui lutte contre le racisme structurel et l'islamophobie. Arrêter de donner du carburant à ceux qui assurent la promotion de l’Islam rétrograde.

L’intolérance se nourrit de l’ignorance. Nous ne connaissons rien à l’islam. Ayons l’honnêteté de le reconnaître. Nous le résumons depuis des mois à Daech et au terrorisme djihadiste en Europe. En oubliant que les premières victimes de ce terrorisme sont les Musulmans (37 morts hier à Sanaa, le carnage de l’école pakistanaise il y a quelques semaines). Il n’y aura pas d’intégration de l’islam dans la société européenne sans une meilleure connaissance. Elle commence sans doute par l’enseignement où il devient urgentissime d’enseigner l’histoire des religions. De toutes les religions.
Dans un cadre pédagogique, neutre et objectif.

Nous devons arrêter une fois par toute de demander aux Musulmans européens de se désolidariser des barbares qui commettent le pire en leur nom.
Nous devons, au contraire, leur tendre la main, accepter leur altérité et développer avec eux une cohabitation basée sur la compréhension et l’acceptation et non plus sur le doute et le rejet.

Il est minuit moins cinq. Si nous ne réussissons pas ce « plus d’islam», nous ouvrirons définitivement la porte à lutte des fascismes. Qu’ils se réclament du Coran ou de la civilisation européenne. Et nous n’aurons plus qu’une seule alternative : nous adapter à eux ou périr…
Jean-Marc,

J'apprécie beaucoup vos derniers billets, notamment, mais pas seulement, parce qu'ils sont très bien frappés.
(Si je peux me permettre sans vous irriter : "Que le bobo gauchiste vous haïsse et vous méprise, je suis bien d'accord." serait, me semble-t-il, amélioré s'il y avait : "j'en suis bien d'accord").
Meanwhile, la France de demain vous parle, elle vous dit ce qui en est et quelle que soit votre opinion d'aujourd'hui, c'est elle qui aura le dernier mot :


[www.lepoint.fr]
Citation
Jean-Marc du Masnau
Je vais vous parler clairement : si vous voulez que la France s'en sorte, il faut accepter que ce soit la France petit-bourgeoise qui gagne, que ce soit la France franchouillarde qui gagne, que ce soit la France des coudes sur la table, la France des adjudants Kronenbourg, la France forte en gueule, la France des banquets, la France des saucissons-pinards, la France des fêtes locales, et cette France elle gagnera avec Marine Le Pen ou alors elle crèvera. Ce n'est pas la France bourgeoise cultivée qui, dans les circonstances actuelles, sera d'un grand apport.

Nous n'assistons pas à un affrontement entre le bourgeois cultivé (ce qu'il en reste, presque rien) et le populo (ce qu'il en reste, presque rien), mais entre la petite-bourgeoisie et tout ce qui n'est pas elle. Elle traque, inlassablement, ce qui n'est pas elle. Et il faudrait aller pleurnicher avec elle, chanter "liberté d'expression" avec elle ?

Et tout ça pour quoi, à la fin ? Une riposte, enfin ? Une grande prise de conscience ? Nenni. Plus d'Islam, plus de musulmans, plus d'antiracisme, moins de France, moins de juifs en France, voilà ce qu'on aura.

Alors oui, pardon, mais je suis heureux qu'ici, au moins, me soient épargné les "je suis Charlie" et les pleurnicheries en cascade.
Je m'y attendais. Évitez le troupeau, vos sabots seront blancs mais vous n'aurez pas de sabots (pour les cornes, je suis moins affirmatif).
Voyez-vous, Mme Le Pen aurait été prête a participer aux manifestations de demain, si on l'en avait pas empêchée. Vous, y seriez-vous allés ? Moi oui, évidemment.
Citation
Francis Marche
Meanwhile, la France de demain vous parle, elle vous dit ce qui en est et quelle que soit votre opinion d'aujourd'hui, c'est elle qui aura le dernier mot :


[www.lepoint.fr]

Le plus grand mensonge, le mensonge crucial, c'est celui-ci : "l'immense majorité des musulmans de France est horrifiée par ces crimes". C'est faux.

J'ai grandi avec les maghrébins, dans une "cité" d'une ville gardoise. Peu après les attentats du 11 septembre, j'ai passé une soirée avec quatre de ces amis maghrébins, pas racailleux, peu pratiquants, d'assez bons gars en somme.

Aucun n'a été "horrifié" par les attaques. Ils ont débattu tranquillement, sourire à peine perceptible aux lèvres, de l'opportunité de ces frappes. Ce que j'ai compris, là, c'est qu'ils étaient un peu fier, au fond. Qu'ils n'étaient pas forcément d'accord, non, mais que quand même, "ils l'avaient bien cherché", et que "hein, paraît que les juifs sont pas venus travailler ce jour-là".

Non seulement "l'immense majorité des musulmans" n'est pas horrifiée par cette attaque, mais j'affirme qu'une majorité de musulmans ne les condamne pas franchement.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Voyez-vous, Mme Le Pen aurait été prête a participer aux manifestations de demain, si on l'en avait pas empêchée. Vous, y seriez-vous allés ? Moi oui, évidemment.

J'ai participé à la minute de recueillement organisée par mon administration, dans ses locaux, avant-hier à midi, le Président de la République ayant décrété trois jours de deuil national.

J'ai longuement hésité.
Si vous êtes fonctionnaire, vous n'avez pas à hésiter. Il s'agissait d'une directive du Président, non de M. Hollande. Les agents des forces de l'ordre, si éprouvées et si méritantes, se sont recueillis.
"Non seulement "l'immense majorité des musulmans" n'est pas horrifiée par cette attaque, mais j'affirme qu'une majorité de musulmans ne les condamne pas franchement."

Je crois que vous avez parfaitement raison sur ce point, Cher Stéphane. Une de mes collègues est mariée à un musulman plutôt "bien intégré" et non violent. A l'annonce de l'attentat, il n'a montré aucune trace de compassion, sinon pour le policier musulman tué par les terroristes. Et nous serions probablement étonnés -- c'est dire à quel point nous sommes aveugles -- par la proportion de musulmans qui ont eu le même genre de réaction.
Citation
Jean-Marc du Masnau
Je m'y attendais. Évitez le troupeau, vos sabots seront blancs mais vous n'aurez pas de sabots (pour les cornes, je suis moins affirmatif).

Monsieur, si mes compatriotes décidaient d'arborer avatars, t-shirts et bracelets "Non au changement de civilisation", croyez bien que rien ne m'empêcherait de les imiter.

Je vois que pour ce qui est du mépris vous n'avez rien à envier à personne, en tout cas.
Il me semble avoir observé sur ce forum des manifestations disons mesurées de compassion.
Relisez ce que vous avez écrit sur les punks à chien, les bluettes et la mélasse, puis revenez me parler de mépris.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 16:24   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« Il me semble avoir observé sur ce forum des manifestations disons mesurées de compassion. »

C'est que nous ne nous sentons pas obligés d'apporter du charbon à Newcastle. Et bien qu'elle soit légitime, la compassion peut aussi s'avérer être un merveilleux outil d'occultation du réel et de ses causes.

L'article du Point, que Francis Marche a indiqué — et que j'avais également indiqué plus haut, à titre d'exemple de ce que les larmes télévisées et les propos raisonnables de la caste médiatique ne cessent d'occulter —, mérite vraiment, je crois, toute notre attention. Car c'est bien de compassion qu'il s'agit, là aussi : de compassion absente (mais à quoi d'autre fallait-il s'attendre ?)
L'article du Point décrit une triste réalité et montre qu'il faut extirper les gens qui ont ce comportement. En revanche, les braves gens ne doivent rien avoir à craindre.
Citation
Jean-Marc du Masnau
L'article du Point décrit une triste réalité et montre qu'il faut extirper les gens qui ont ce comportement. En revanche, les braves gens ne doivent rien avoir à craindre.

Les braves gens n'ont rien à craindre de nous.

Après le 11 septembre, encore lui, nous avons vu des dizaines de reportages sur les musulmans américains, et à quel point ils avaient peur, et à quel point ils étaient menacés, et à quel point le racisme n'attendait qu'un prétexte pour se déchaîner. Combien de morts, au final ? Où, quand, les ratonnades texanes et californiennes ?

Que nous sommes bêtes mon Dieu, que nous sommes bêtes et gentils.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 17:02   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Pugnière, I'll ride with you.
"Sachez aussi que je suis plus attristé par cet événement que mes messages jusqu'ici ont pu le laisser paraître. On a sa pudeur."

Cette "pudeur" ressemble à la "gentillesse" d'autres, elle me ferait honte si je l'avais ressentie et exprimée dans les circonstances que nous avons connues ces derniers jours

ou comme l'a dit Jean-Marc du Masnau : "Pardonnez-moi d'exagérer une fois de plus, mais quand je vois avec quel mépris est traitée Mme Bougrab ici, alors que son compagnon n'est pas encore enterré, je me dis qu'il y a non pas une perte du sens mais une perte du sens commun."

L'autre part du débat ne m'intéresse pas, j'ai déjà donné : [www.renaud-camus.org]
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 17:49   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Afin de ne pas laisser Stéphane Pugnière en panne d'émotion, je lui offre cette incontestable preuve de compassion.

video: [youtu.be]
Les remarques de bon sens de M. Pugnière, qui devraient tout naturellement être appuyées, sont battues en brèche sur ce forum...Le gang des coupeurs de cheveux en quatre, aka Les Spécieux, a encore frappé. Pas grave. M. Pugnière, connaissez-vous quelqu'un qui lit l'arabe? Si c'est le cas, je vous invite à vous faire traduire quelques interventions publiées sur la page FB en arabe de France 24. Mon épouse, qui est copte égyptienne et interprète, évaluait, hier soir, à 90% les messages de soutien aux massacreurs de Charlie Hebdo et de Vincennes. Par messages de soutien, j'entends autant les "Je suis Kouachi, allahu akbar!" que les flambées complotistes, cad antisémites. La première catégorie de messages, haineux et rédigés de manière approximative sont commis par les plus sauvages (de futurs Kouachi et consorts potentiels). Les diplômés, eux, mobilisent quelques neurones de plus pour braquer les projecteurs sur Tel-Aviv. Ils s'expriment un peu mieux.

Une anecdote, en passant. J'ai pris ce matin un café avec un ami professeur, qui m'a expliqué pourquoi la majorité des jeunes élèves musulmans de son lycée ne voulaient pas aller voir le film Qu'Allah bénisse la France. "Tu te rends compte, ils ont peur de marcher sur les tickets de cinéma...", m'a-t-il dit.

Nous vivons bien au milieu d'une masse grandissante de cinglés, de l'acabit de ceux qui peuplent les villages les plus reculés d'Arabie saoudite, où l'homme, par exemple, a l'interdiction, jusqu'à sa mort, de voir le visage de son épouse.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 18:05   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Eh bien vous reviendrez en deuxième semaine, Didier Goux !
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 18:26   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Ouh là, j'apprends à l'instant qu'il s'agit de la nièce de Jean-Claude Casadesus… Alors mollo les basses !
Elle, ce doit être une Casadessous…
A propos de vérités qui dérangent, les Corses n'ont pas froid aux yeux. Salut à eux, les seuls ces jours-ci qui aient fait honneur à l'audace et à l'esprit de l'équipe de Charlie Hebdo, dans ce festival de faux-culs qui voudraient nous faire mettre les vérités dans nos poches avec notre esprit critique en les recouvrant d'un mouchoir à l'occasion de ce deuil et sous prétexte de respect des morts :



Quant Mme Bougrab s'est exprimée, très dignement, personne ne connaissait l'opinion de la famille de Charb sur la réalité des relations de celui-ci avec cette femme.

L'attitude qu'il fallait avoir alors vis-à-vis de Mme Bougrab devait donc être celle que la morale élémentaire commande lorsqu'on s'adresse à une personne dont le compagnon vient d'être lâchement assassiné.
Guy Bedos en 2012. Sans commentaires :

video: [www.lepoint.fr]
Ah tiens, Bedos est marchien et cassandrien.
Comme quoi j'aurais bien dû ajouter des commentaires. Je voulais souligner l'aveuglement de Bedos face aux risques et aussi le fait que cet abruti fait du Pape "l'ennemi principal", mais bon.
Utilisateur anonyme
11 janvier 2015, 13:10   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« L'attitude qu'il fallait avoir alors vis-à-vis de Mme Bougrab devait donc être celle que la morale élémentaire commande lorsqu'on s'adresse à une personne dont le compagnon vient d'être lâchement assassiné. »

Le fait que même la famille et les proches du dit “compagnon” — appellation qui, à leurs yeux, n'avait aucun fondement — soient dégoûtés par la récupération médiatico-sentimentale à laquelle Mme Bougrab s'est livrée sous nos yeux ne vous fait donc pas du tout revoir votre position sur la question ?

Je comprends qu'on soit sensible au charme de l'ancienne présidente de la HALDE, mais là, tout de même, ça frise l'aveuglement...
"Le fait que même la famille et les proches du dit “compagnon” — appellation qui, à leurs yeux, n'avait aucun fondement — soient dégoûtés par la récupération médiatico-sentimentale à laquelle Mme Bougrab s'est livrée sous nos yeux ne vous fait donc du tout pas revoir votre position sur la question ?"

Mais vous, quand vous moquiez Mme Bougrab "la pleurnicharde" vous ne saviez pas qu'elle n'était peut-être pas la compagne de Charb, et rien ne permettait de le supposer. Vous la teniez comme tout le monde, sauf la famille, comme la compagne réelle du dessinateur assassiné et malgré cela vous l'avait méprisée, alors que rien dans son attitude et dans les circonstances ne le justifiait.
Mme Bougrad faisait du cinéma dans cette vidéo. Ca crève les yeux. Le fait est que c'est de l'excellent cinéma. Les gens véritablement affectés par un deuil perdent les pédales, bafouillent, sont mauvais à l'écran parce qu'ils n'ont pas la force de feindre et de se montrer obséquieux au sens littéral du terme. C'est le cas par exemple du collaborateur de Charlie, Patrick Pelloux, complètement décomposé devant les caméras pendant trois jours, incohérent, mauvais au possible. Ce n'était pas le cas de Mme Bougrad, qui, elle, jouait. Et l'excellence de son jeu politique et médiatique force l'estime. Je maintiens ce que j'ai écrit d'abord : elle surclasse la concurrence. Si un jour la France doit élire une femme au sommet, ce devrait être elle.
Utilisateur anonyme
11 janvier 2015, 13:27   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Si, tout le justifiait, justement, à commencer par son impudeur sans borne, cette façon qu'elle a eu de se répandre partout.

Quand on a perdu un être cher, quand on est vraiment affecté par un deuil, est-ce qu'on est vraiment capable de pleurer sur commande, pile au bon moment, sur trois ou quatre chaînes de télévision dans la même journée, selon un agenda médiatique parfaitement organisé ?

J'ai écrit plus haut que tout, absolument tout chez elle me paraissait faux. Je ne m'étais pas trompé.
Ah oui, Pelloux est un acteur nettement moins bon.

Il est vrai qu'elle est excellente. Pelloux, à côté, se laisse complètement déborder par son rôle — pardon, son émotion —, il en fait des tonnes : on dirait un débutant. Mais bon, auprès de la ménagère de Lamotte-Beuvron avide de télévision sentimentale et sensationnelle, ça passe.
Utilisateur anonyme
11 janvier 2015, 14:11   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Francis, vraiment…!
Mme Bougrad est ce qu'on appelle dans le monde anglophone une wannabe. Un wannabe n'est pas un simple arriviste, c'est aussi et surtout un tricheur. Que vienne à disparaître un personnage illustre, une espèce de héros national, et voici que cherchent à passer à l'écran des personnes qui se saisissent de cette opportunité pour se mettre en valeur, faire reluire leur image en la frottant à celle du grand disparu. C'est un phénomène bien connu des analystes de la communication. A la mort de Nelson Mandela, on ne compte plus les wannabes qui tinrent à faire connaître devant les caméras, souvent avec art, qu'ils avaient été qui compagnon de lutte, qui de captivité, de vache enragée, d'enfance etc. du disparu. On les repère assez facilement. Plus ils paraissent modestes et non-assuming, plus ils ont les dents longues.
Utilisateur anonyme
11 janvier 2015, 17:21   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Encore un article magnifique qui nous explique d'où vient le mal.

Éradiquons la source du terrorisme

« Ne nous voilons pas la face, faisons fi du politiquement correct : il est désormais évident que la plupart des terroristes sont issus d’une partie bien identifiée de la population.
Certes, la majorité des individus la composant ne deviennent pas terroristes. Mais cette population reste néanmoins le terreau, le berceau qui permet à l’horreur de grandir et d’exister. »

(…)
Je suis @ploum, blogueur, conférencier et futurologue.

On se sent tout petit. Enfin, lui au moins, il ne nous dit pas qu'il est Charlie.
Vous nous gâtez.

Citation

Combien de vies auraient été sauvées si chaque terroriste avait, au cours de sa vie, rencontré une seule personne qui lui aurait dit : « Tu es quelqu’un de bien. Tu as du talent. Tu es unique. Tu n’es pas un adjectif, une culture, un compte en banque ou une superstition. Tu es un humain et tu n’as pas à te comparer à d’autres. »

Si vous avez des amis juifs dites-leur de noter ce passage quelque part. En le récitant au bon moment ils transformeront certainement leur ravisseur, le cas échéant, en ami.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 10:47   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
France motte de beurre

« Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’établir des filières à destination de l’Irak ou de la Syrie. Le Jihad que nous préparons aura lieu en France. Pour nous, ce pays ne représente pas un adversaire à combattre, mais une terre à conquérir. Cette conquête s’opère de plusieurs manières. Avec la cinquième armée du monde, des services de renseignement qui focalisent tous leurs efforts sur Al-Qaïda et une majorité d’infidèles qui nous considèrent comme des ennemis, les méthodes à employer doivent reposer autant sur la séduction que sur la ruse et la violence. »

(Samuel Laurent)
Le récit de l'attentat que vient de publier Philippe Lançon, lui-même blessé à cette occasion, est émouvant et instructif (avant l'irruption des deux islamistes, la discussion avait opposé Tignous, accusant la France d'avoir créé dans ses banlieues de pauvres jihadistes, et Maris, affirmant que la France avait déjà donné assez de millions et qu'elle n'était pas responsable de tout). Mais qu'il ne nomme (trois fois en tout) les assassins que comme des "hommes aux jambes noires", me semble aller au-delà de la simple coquetterie de style...
Il est curieux de lire ce qu'il écrit de Houellebecq et, d'autre part, de Libération, dans les deux cas avec affection. Comment cela est-il compatible avec la façon crapuleuse dont le journal et son directeur ont traité l'écrivain ?
Analyse magistrale de M. Chauprade :

[youtu.be]
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