Pasdamalgame 2

Disons-le tout net :

1. Il est vrai que beaucoup de musulmans vivant en France (certainement une très grande majorité) n'approuvent ni cette tuerie ni le radicalisme qui l'a rendue possible.

2. Il est aussi indéniablement vrai que ces assassins se réclament de l'islam, c'est à dire du CORAN et de rien d'autre! Et plus précisément d'une lecture littéraliste de certaines de ses sourates assassines.
Il est donc grossièrement faux et malhonnête de déclarer sentencieusement que cela n'a rien à voir avec l'islam (à moins que l'on nous dise que ce dernier n'a lui aussi rien à voir avec le Coran, ce qui semblerait hautement fantaisiste).
En fait ceux qui se contentent paresseusement d'ânonner ce catéchisme-prêt-à-ne-pas-penser (tel un slogan publicitaire ou de propagande grossière), et qui pour la plupart n'ont jamais lu une seule sourate, prennent leurs désirs pour la réalité, soucieux qu'ils sont de préserver à tout prix l'islam de France et ses fidèles ainsi que leur modèle de société multiculturelle.
Ce faisant ils rendent impossible l'établissement d'un bon diagnostic, lequel ne peut s'établir en faisant l'impasse d'une lecture critique du livre incréé qu'est le Coran.
Or, malgré la secousse tellurique que l'on a vécue, celle-ci n'est pas encore prête à se faire. La peur d'être traité d'islamophobe est encore trop paralysante et aucune voix ne s'est élevée en ce sens.
Combien de morts faudra-t-il encore pour que le courage de dire l'emporte sur cette peur ?
On a affaire à des criminels qui disent s'inspirer du Coran et de lui seul, et pourtant on se montre toujours assidûment lâche et paresseux à s'interdire de se livrer à une juste lecture du livre qui inspirerait cette horreur, se contentant docilement et frileusement de répéter à l'infini l'islam c'est pas ca! et de prendre ainsi la posture bien-pensante exigée de tous au détriment de la morale, laquelle ne saurait se prétendre telle sans souci de vérité.

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Ce matin, autour de 9 h moins 25, on ne savait pas qui irait acheter un paquet de café car il n'y en avait plus. Alors on a fait un pari pour savoir qui se déplacerait. Moi, j'ai parié sur "Amalgame", elle, sur "Stigmatisation" et on a allumé la radio, France Culture. On n'a pas attendu longtemps, dix ou vingt secondes grand maximum. Elle a gagné : le mot "stigmatisatés" est sorti et c'est moi qui ait dû aller chercher le café.

Le véritable drame de ce début d'année est qu'en 2014 Voinchet a gagné 10 % d'auditeurs en plus.