Pédagogie

En direct d'une ZEP de l'Essonne
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A part raser tous ces lieux maudits, je ne vois pas de solutions qui permettraient de restaurer un semblant de normalité et de paix. Malheureusement, les réponses apportées actuellement sont autant de soumissions aux exigences de ces sauvages, qui, du fond de leur folie et de leur stupidité rageuse, vont bien finir par obtenir l'Ecole de la république islamique de leurs rêves. La violence baveuse, l'agressivité tous azimuts de ces jeunes dégénérés est vraiment l'une des épreuves les plus difficiles à supporter pour les derniers citoyens français encore en état de fonctionner.

Je crois, en effet, que la nation réputée pour l'une des plus intelligentes du monde est en train de sombrer dans une bêtise abyssale. Non content d'être à l'origine d'un désastre sans précédent dans notre histoire et peut-être dans toute histoire connue, le système refuse bec et ongles le moindre de début de commencement d'autocritique, remettant le même disque, déjà rayé il y a plus vingt ans, et continuant à battre la coulpe de la méchante France islamophobe et raciste en croyant se concilier ainsi les musulmans, alors qu'il ne fait que les conforter, soit dans la certitude paranoïaque qu'elle leur en veut, soit dans celle de la lâcheté encourageante de nos responsables politiques. Quelqu'un qui écouterait aujourd'hui la télévision en particulier sans savoir ce qu'il s'est passé à Ch. H pourrait croire qu'il s'est produit en France un un terrible attentat contre ... les musulmans tant ils sont l'objet d'un concert quasi unanime d'apitoiements ! Ah, si, pourtant une note nouvelle dans ce concert ! La faute en reviendrait à l'école et à ces nullissimes de professeurs qui ne savent décidément pas y faire avec cette intéressante jeunesse que la providence nous a envoyée d'ailleurs ! A ce stade on ne sait pas s'il faut se réjouir de voir le corps professoral si acquis à la doxa antiraciste, si majoritairement de gauche, qui a, lui aussi, défendu si aveuglément l'immigration, être mis ainsi en accusation comme l'âne de la fable ou s'indigner que l'on fasse de ceux qui, quoi qu'il en soit, sont en première ligne et y subissent souvent l'enfer, les boucs émissaires de ceux qui ont créé cet enfer et qui les y envoient sans le moindre état d'âme !

(message corrigé)

Chaque jour ce pays perd un peu plus la boussole comme si la caste bienpensocratique qui le gouverne, en plus d'avoir livré son propre peuple en pâture à des populations étrangères qu'elle a dressées sadiquement à le haïr, voulait le rendre fou. Il ne se passe plus un jour sans que que lui soit reproché tout et son contraire au mépris de la logique la plus élémentaire et de la vérité la plus criante. A preuve, entre des dizaines d'autres exemples : le livre de H. jugé islamophobe parce qu'il montre la conversion des élites françaises à l'islam, et le film "L'apôtre" jugé islamophobe itou parce qu'il montre le contraire, à savoir la conversion d'un musulman au christianisme ; Valls dénonçant dans son fameux discours l'antisémitisme qui se répand dans les quartiers dits populaires et le fils Karsfeld traîné en justice pour avoir dit la même chose ; Cayron, Le savonarole altérolâtre, affirmant qu'aujourd'hui il y avait deux communautés menacées en France : les juifs et les ... musulmans ; ou encore ce maire, qui a lu devant ses administrés un texte très" islamophobe" selon les critères de la pensée dominante mais qui sur le moment n'a pas fait de vagues parce qu'il était attribué à Ch. H. Or, enfer et damnation, il était de "Riposte laïque" et donc, de ce fait, devenu absolument répugnant !
Là, moi, j'arrête et me décide à un jeûne médiatique prolongé, histoire de préserver ma santé mentale.

"Abomination à (la télévision) hier soir. Je commence à éprouver cette impression de cauchemar qu'ont dû ressentir de très rares êtres au moment de la montée des dictatures fascistes ou soviétiques, quand la vérité de l'imposture leur semblait de plus en plus aveuglante et qu'en revanche, à la masse de ceux qu'ils côtoyaient ou entendaient parler, elle paraissait de plus en plus l'expression de la vérité authentique."

Philippe Muray - Journal intime - 16 octobre 1982

Cette citation de Muray me surprend un peu. C'est peut-être vrai de la montée du soviétisme, mais sûrement pas de celle du nazisme, voir par exemple le journal de Klemperer, qui fut très surpris du résultat des élections de 1933, ou tous les journaux de l'époque, qui insistaient sur la très grande division de l'opinion publique.

Citation
Cassandre

Là, moi, j'arrête et me décide à un jeûne médiatique prolongé, histoire de préserver ma santé mentale.

Merci Cassandre pour ce texte. J'ai décidé, moi aussi, de jeter ma télévision aux ordures...

Il y a plus d'un an que je n'ai regardé un journal télévisé ou écouté un bulletin d'information radiophonique. Je me contente d'Internet, qui permet de picorer où, quand et pas plus longtemps qu'on le souhaite. Je m'en porte bien mieux et n'ai pas du tout l'impression de manquer quoi que ce soit d'essentiel. Le seul inconvénient est que lorsque par hasard je tombe sur des informations dans un média audiovisuel cela m'est à présent rigoureusement insupportable.

Je procède exactement comme vous, à ceci près que je regarde assez souvent les chaînes d'information continues étrangères (alternativement CNN et FoxTV, qui ont des visions réellement complémentaires).

Le web est, à l'évidence, un excellent outil d'information, à condition de bien trier.

Citation
Cassandre
Ah, si, pourtant une note nouvelle dans ce concert ! La faute en reviendrait à l'école et à ces nullissimes de professeurs qui ne savent décidément pas y faire avec cette intéressante jeunesse que la providence nous a envoyée d'ailleurs ! A ce stade on ne sait pas s'il faut se réjouir de voir le corps professoral si acquis à la doxa antiraciste, si majoritairement de gauche, qui a, lui aussi, défendu si aveuglément l'immigration, être mis ainsi en accusation comme l'âne de la fable ou s'indigner que l'on fasse de ceux qui, quoi qu'il en soit, sont en première ligne et y subissent souvent l'enfer, les boucs émissaires de ceux qui ont créé cet enfer et qui les y envoient sans le moindre état d'âme !

(message corrigé)

Il me semble percevoir, çà et là, un début d'affolement quant aux conséquences du pédagogisme. Les "spécialistes" et, parmi eux, même des sociologues, empruntent plus volontiers une porte ouverte qu'ils n'enfonçaient pas franchement avant les récents événements : l'école ne fabriquerait pas seulement de futurs chômeurs, moindre mal dont on s'accommode, mais aussi de futurs "terroristes" car les discours simplificateurs des extrémistes charismatiques séduiraient plus aisément qui ne dispose que de cinq cents mots et deux structures syntaxiques approximatives.

Le problème est qu' internet nous tient au courant de ce que disent les médias officiels ne serait-ce que pour les railler ou s'en indigner et cela suffit à me faire frôler la crise cardiaque.
Le plus beau est tout de même l'annonce avec roulement de tambours du numéro de Ch.H qui devait paraître après l'assassinat des journlistes. Ah, on allait voir ce qu'on allait voir ! il ne serait pas dit que l'on se coucherait devant l'isl ... pardon : les terroristes ! Et tout le monde d'attendre, la respiration suspendue, le coup de pied au c... (pour parler comme l'hebdomadaire) des fanatiques, que l'on imaginait phénoménal ! Or qu'a-t-on vu ? Un Mahomet débonnaire, pardonnant aux caricatureurs en affichant lui aussi : " Je suis Charlie " ! Mère Téresa n'était pas loin. Pour du culot c'était du culot. On en frémit encore dans les salles de rédaction. Résultat : à force de vouloir montrer, toujours de façon aussi tapageuse, qu'on ne recule devant aucune fausse audace pour défendre la liberté d'expression, les fanatiques de l'islam nous ont pris au mot ("si c'est vous qui le dites!"), n'ont pas demandé mieux que de voir dans cette bluette présentée par nos médias comme une transgression de plus, un blasphème, et ont repris un peu partout dans le monde leur cirque meurtrier ! Moralité : les fausses audaces ne servent à rien. Autant y aller franco ou se taire.

(message corrigé)

Chère Cassandre, Richard Millet (que je suis loin d'approuver à tout coup) remarque tout de même une chose d'une grande importance à propos du "Charlie-Hebdo des survivants", que vous jugez niais, pour résumer. A travers ce "tout est pardonné" c'est encore le christianisme qui s'exprime,sans le savoir et sans le vouloir, à travers la notion (la vertu)si chrétienne de pardon individuel.

Ce qui est fascinant c'est que tous les messages de contrition, de soumission adressés par les politiques et les médias aux musulmans de France et du monde, toutes les allégeances et les pincettes prises par nos sociétés ne suffisent pas à lever l'équivoque. Cet entêtement à nier la menace (ou à en reconnaître la réalité avec plusieurs trains de retard) et à nommer à demi mots l'ennemi, à ne jamais prendre ce dernier pour ce qu'il est en le provoquant encore un peu au nom d'un usage tout occidental de la liberté (en espérant quoi, qu'il se gondole?), a pour seul effet de décupler sa rage. Les réactions au Pakistan (où l'on brûle des drapeaux italiens...), au Niger, en Algérie et ailleurs montrent en tout cas qu'entre les musulmans ordinaires et les islamistes, il n'y a même pas l'épaisseur d'un demi-monde.

Cher Thierry Noroit, vous avez tort d'écrire que la notion (la vertu) de pardon n'existe pas dans l'Islam : dans le Coran, Allah est extrêmement souvent évoqué comme celui qui pardonne.

Cher Noroit, je ne visais pas CH. H(on ne peut pas, en l'occurrence, leur en vouloir de ne pas prendre de risques) mais le ridicule de la classe médiatique voulant le beurre : la palme de la défense de la liberté d'expression et, l'argent du beurre : ne pas offenser l'islam, que rien et moins que rien offense, ce que nos ""élites"" ont refusé obstinément de comprendre depuis des années. Je crois l'avoir déjà écrit ici, l'islam, sous couvert de religion, obéit à une logique mafieuse. Il suffit de voir les films de Scorcese, comme part exemple "Les affranchis" ou, encore, un film excellent que j'ai vu récemment "Les anges de la nuit" pour remarquer que les parains du milieu ne cessent de se plaindre qu'on leur manque de respect, et plus on s'ingénie à leur en témoigner plus ils en exigent. Dans les deux films certaines scènes les ridiculisent à ce sujet de façon très drôle. Mépriser les "caves" c'est-à-dire les honnêtes gens qui obéissent aux lois et exercer la terreur en se faisant passer pour victime est spécifique de la mafia. Donc il est inutile avec ce genre de logique de prendre des précautions. En outre, peu importe que," à l'insu de leur plein gré", les journalistes de C.H, ait fait réagir Mahomet en chrétien puisque, de toutes façons, le christianisme est aux yeux des musulmans, une religion méprisable de gonzesses. Et tous les efforts que font les uns et les autre, si pressés par ailleurs d'exalter les différences culturelles, pour ne voir dans l'islam qu'une sorte de christianisme bis fait, au mieux, bien rire sous cape les musulmans, au pire les offense gravement.

Eric Werner :
[ericwerner.blogspot.fr]

Marcel a raison, le Coran est très explicite à ce propos, le croyant doit aussi pardonner :

Sourate 42

La sanction d'une mauvaise action est une peine identique . Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allah.

Chers Marcel Meyer et JMDM, vous avez sûrement raison, je ne connais pas très bien l'Islam et aurais tendance à ne pas trop me repentir de cette méconnaissance, par les temps qui courent. J'ai modifié mon message en conséquence.

Cela dit, c'est la réflexion de Richard Millet, en l'occurence, qui était singulière et suggestive, pas la mienne.

Sans excéder, je l'espère, les usages du droit de citation, je me permets donc de transférer ici quelques lignes de la dernière chronique (21 janvier) de Richard Millet sur son blogue :

Il y a néanmoins un détail sur lequel on n’a pas insisté (il est vrai que lire la presse officielle, en général, et particulièrement ces jours-ci, est souvent au-dessus de mes forces) : la nouvelle caricature de Mahomet a, qu’on le veuille ou non, quelque chose de très chrétien : elle dit le pardon. C’est sans doute cela que ne supportent pas les indignés qui hurlent dans le monde musulman, non plus que les bobos pro-musulmans. Oui, le pardon, ce à quoi il leur est impossible de se résoudre.

La question du pardon m’incite à parler de deux films que je viens de découvrir, et qui sont sortis discrètement, en France, où l’insignifiance cinématographique va de pair avec la réalité falsifiée du Spectacle ; deux films qu’il ne fait d’ailleurs pas bon célébrer, en ces temps de reprise en main par l’ordre socialiste : L’Apôtre, de Cheyenne Carron (2014) et Hadewijch de Bruno Dumont (2009). Le premier montre un jeune musulman « issu de l’immigration », Akim, qui vit au sein d’une famille tranquille, dans la banlieue d’une grande ville où il se destine à être imam, tout comme son frère. Leur sœur, elle, notons-le, n’est pas voilée. Akim est bouleversé de ce que le curé de la paroisse veuille, par compassion, fût-elle silencieuse, demeurer près des parents d’un Maghrébin qui a tué une jeune fille du quartier. Il constate que l’islam ne répond pas de façon satisfaisante, laissant ainsi la grâce le toucher. Le film, avec une pudeur admirable, montre le douloureux cheminement, l’acception de cette grâce qui est le contraire de la soumission. Le film montre aussi les violences que suscite cette conversion chez les proches. Et quand Akim rencontre d’autres jeunes convertis, qu’ils soient d’origine musulmane ou non, c’est dans un parc éloigné, debout, réinventant avec eux l’Eglise des premiers temps, l’Eglise contemporaine étant souvent devenue sourde à la dimension radicale du Christ pour se tourner vers le social, l’œcuménisme, le socialisme, les catholiques de gauche étant de sûrs alliés de l’expansionnisme musulman.

"Sourate 42

La sanction d'une mauvaise action est une peine identique . Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allah."

Les bonnes actions préconisées dans le coran ne concernent que les musulmans entre eux, à moins qu'il ne s'agisse, à la rigueur, d'une sourate mekkoise. En ce qui concerne les autres une sourate ( j'ai oublié laquelle ; je vais essayer de la retrouver) préconise explicitement de ne leur témoigner aucune indulgence.

"Oui, le pardon, ce à quoi il leur est impossible de se résoudre."
En effet. Le pardon priverait ces "bons" musulmans de ce dont ils rêvent le plus : en découdre avec l'infidèle. D'ailleurs laisser croire que le Prophète pourrait s'abaisser à pardonner à ceux qui l'ont offensé, n'est à leurs yeux qu'un blasphème de plus.
Le pardon quand ils nous reprochent encore les croisades ? Qu'est-ce que ce serait s'ils ne les avaient pas gagnées !