Communiqué n° 1802, mercredi 11 février 2015
Sur le “modèle australien”
Le parti de l’In-nocence, au moment où un nouveau drame de la mer et de l’immigration dite “clandestine” (bien qu’elle le soit fort peu…) désole la Méditerranée et ses rivages, ne saurait trop exprimer sa sympathie et son admiration pour la façon de procéder du gouvernement australien, face à l’invasion migratoire. En affichant la fermeté absolue de son refus de tout accès à son territoire qui ne soit pas expressément autorisé par lui, en ne permettant pas aux clandestins de débarquer sur son sol, il a sauvé la vie de milliers et sans doute de dizaines de milliers d’entre eux. Ceux-ci, rigoureusement instruits qu’ils n’ont aucune chance de poser le pied sur le continent australien, ont totalement renoncé, en quelques mois, à toute tentative à ce sens. Cette évolution a réduit à rien le nombre des pertes en vies humaines liées à ces efforts désormais vains.
Le parti de l’In-nocence estime au demeurant que le nombre astronomique des migrants potentiels et effectifs suffit à réduire à néant la vieille thèse selon laquelle il s’agirait d’une foule, certes prodigieuse, de réfugiés individuels. Il s’agit en fait de peuples entiers ou de fragments de peuple que seules les aberrations idéologiques modernes ont persuadé qu’ils n’avaient qu’à aller profiter ailleurs d’une histoire déjà faite, de privilèges et de libertés déjà acquises, au lieu de s’affirmer les acteurs de leur propre histoire et de celle de leur propre pays, comme leur nombre considérable devrait les y encourager pourtant.
