au sens de
tuer,
assassiner, effectivement, buter ou butter : l'un et l'autre s'écrivent .
(1) il a été butté pour avoir fait suer un chesne. 1821. (2) Ratichon, prends un satou, fais gaffe à la lourde, et butte le premier qui criblera 1829. (3) On le butera, disait-il en son langage de prison, voulant dire qu'il serait victime d'un assassinat. 1830. (4) elle affirme qu'Avril a proposé 2000 fr. pour buter une tante ; elle a appris que cela voulait dire couper le cou 1835. (5) J'ai tout vendu ; mes juges seront forcés de m'habiller de neuf, pour me conduire décemment là haut où l'on butte. 1835. (6) C'est égal, j'en buterai toujours un ! 1862. (7) J'ai buté un pante 1875. (8) quand ces agents déposaient en cour d'assises, les accusés les interpellaient et leur rappelaient qu'ils avaient fauché au pré ou buté un homme ensemble 1875. (9) Je te la rendrai, tout à l'heure, ta lame et on se butera 1925. (10) une très jolie blonde par ma foi, ardente toute vibrante de Communisme, prosélytique à vous buter, dans les cas d'urgence 1937. (11) Toi, ton puant, pourri pognon, tu peux te le filer dans la fente, et puis maintenant trisse ! infect ! ou je te bute ! 1937. (12) vous avez buté Henri, vous avez même buté les deux autres mecs 1963. (13) Il butta son premier larron alors qu'il avait pas vingt ans 1975. (14) J'effacerai le fils de pute qui a fait ça. […] Je butterai l'enfant de salaud qui a eu Franck. 1990.
Et butter semble plus conforme à l'origine, laquelle viendrait de
butte (échafaud) :
monter sur la butte.