Un sous-titre du Monde

Cinq hauts dignitaires des trois grandes religions monothéistes unissent leurs voix...

Jus de carottes sympa : il y a deux grandes religions monothéistes (le christianisme et l'islam) et une petite : le judaïsme.

Dans la même page Débats, un article d'Emmanuel Hirsch, professeur d'éthique médicale : "Dans le contexte actuel, rien n'indique que notre société gagnerait à renoncer, par dévoiement du principe de solidarité, confort intellectuel, esprit partisan ou accommodements suspects, aux renoncements d'une loi ou d'une jurisprudence d'exception".

N'aurait-il pas fallu plutôt renoncer à renoncer aux renoncements ? Je m'y perds....

il y a deux grandes religions monothéistes (le christianisme et l'islam) et une petite : le judaïsme dites-vous. Quels sont vos critères de grandeur ? Le nombre de fidèles ou autre chose ?

Oui, le nombre de fidèles. De même, quand on parle des grands pays d'Europe ou des petits, il s'agit de la population.
C'est ce qu'on a toujours fait pour les religions. Mais on n'ose plus le faire quand il est question du judaïsme. D'où l'expression grotesque. Ils devraient dire : les trois religions monothéistes.

Dans un autre numéro du même journal : "dit-il en araméen, cette langue plurimillénaire..." L'araméen n'est pas une langue morte. Il a donc évolué, depuis des millénaires, comme toutes les autres langues. Il n'est donc ni plus ni moins plurimillénaire que le français, l'italien ou le chinois.

Dans le même numéro : "un des hivers les plus glacial"

Les répétitions, les points de suspension lourds de sens en fin de phrase (un tic expressif abominable apporté par les transfuges de l'Obs et de Libé, qui ont débarqué en nombre au Monde ces dernières années), et, maintenant, les erreurs factuelles et les "grosses " fautes d'orthographe.

Seuls les suppléments Economie et Sciences valent encore le détour. (Les "diplomatiques" d'A. Frachon sont souvent excellentes, aussi.)