Communiqué n° 1817, jeudi 9 avril 2015
Sur les plus récents éclats de M. Jean-Marie Le Pen
Le parti de l’In-nocence déplore depuis sa fondation, comme une malédiction et comme une terrible tragédie historique, que la première et la plus forte voix à dénoncer le drame de notre patrie, à savoir l’immigration de masse, la colonisation en cours, le changement de peuple et de civilisation, autant dire le Grand Remplacement, ait été celle d’un homme, Jean-Marie Le Pen, auquel il était impossible de se rallier et d’apporter son suffrage, à cause des énormités dont il est coutumier et dont il vient de donner encore de désastreux exemples.
Le parti de l’In-nocence observe néanmoins, avec le temps, que cette tragédie — cette impossibilité radicale à soutenir celui qui dit vrai sur l’essentiel —, n’est sans doute pas l’effet du hasard. Ainsi qu’il en va, en effet, dans toutes les tragédies solidement agencées, le mécanisme fatal est implacable. C’est précisément parce qu’il n’a rien à perdre, parce qu’il est perdu de réputation et de considération, parce qu’il n’a aucune respectabilité à soutenir, que Jean-Marie Le Pen peut dire la vérité sur le Grand Remplacement. On le mesure a contrario depuis des années, et cela tous les jours, à observer ces hommes et ces femmes politiques, ces journalistes, ces intellectuels, ces artistes, tous ceux qui ont quelque chose à perdre, au contraire, des situations à préserver, des familles à protéger, des accès aux médias à soigner, et qui justement pour cette raison, voient ce qui survient, en conviennent en privé et néanmoins ne peuvent et ne veulent pas le dire ; ou bien qui poussent la sincérité, l’honnêteté, la prudence et la cohérence intérieure jusqu’à se rendre aveugles à ce qu’ils ne pourraient pas mentionner sans sacrifier du même coup tous les conforts de leur existence.