10.000 Islandais ouvrent leur porte aux réfugiés syriens

[m.slate.fr]

Il faut lire également ce que publie The Guardian, qui répercute chaque jour ou presque les mêmes appels "citoyens".

R. Camus évoque souvent les ravages de la propagande remplaçiste et les conséquences dramatiques pour la civilisation d'une éducation conduisant à l'hébétude. Je trouve plutôt les Européens ordinaires sourds aux idéologies politiques et tout sauf passifs. Ce sont eux, qui, très activement, les yeux grands ouverts, le sang bouillonnant, la jugulaire battante, admonestent violemment les dirigeants, les somment d'accueillir toujours plus de "migrants".

Les Allemands, par exemple, n'ont pas attendu les dernières pleurnicheries de Merkel pour se convaincre de la nécessité et de l'urgence de faire cadeau de portions entières du territoire de leurs pays à des milliers de parfaits étrangers.

Crise des migrants : ces Européens qui répondent par la solidarité

(On ne leur a rien demandé.)

"Les Islandais poussent leur gouvernement à acceuillir davantage de réfugiés."

Hier, sur France 2:

Ils viennent en aide aux migrants de Calais. Pourquoi ?

C'est l'union soviétique des républiques médiatiques.

Dans les années 60, en Union Soviétique, on pouvait acheter le journal Krocodil, une sorte de Canard Enchainé brejnevien. Un jour, ce journal avait dessiné en première page un énorme clou de 100.000 tonnes. En effet, la production de clous étant définie par le Gosplan, cette année-là celui-ci avait prévu une production de 100.000 tonnes de clous.
Côté travailleurs, la règle était devenue qu'un clou de charpentier ne nécessitant pas le même soin à produire et la même quantité de matière qu'un clou de tapissier, ce serait peut-être bien de favoriser les charpentiers. Après vingt ans de Gosplan, on ne trouvait plus en Union Soviétique que des clous de charpentier. Et le journal de suggérer que l'on ne produise qu'un clou de 100.000 tonnes, ce serait plus simple.
Ainsi, chez les particuliers, les clous de charpentier finirent par remplacer avantageusement les clous de tapissier, les punaises, les épingles.
C'est certain, nos clous à nous, sont bien plus beaux que les clous de l'Union Soviétique.
 
Les médias sont à la Démocratie ce que le Gosplan des soviets est au clou, une fabrique de clous.
 

Délire complet: NOUS VOULONS ACCUEILLIR LES REFUGIES

"Nous sommes La vague citoyenne. Nous sommes des gens qui ne veulent renoncer ni à la démocratie, ni à la fraternité. Notre conviction est que la politique, l'économie, l'écologie ne valent que si l'humain est au centre. La tragédie des réfugiées est la nôtre. Leur espoir est le nôtre.
Nous sommes des femmes et des hommes qui ne renoncent pas à changer le monde. Nous sommes des citoyens et des citoyennes qui choisissent librement d’agir, ensemble."

Délirant, comme vous dites. Les hordes de "migrants" c'est, pour parler comme Hegel, le Mal transformé en absolu-sujet.

Ils n'en reviennent pas.

Les migrants interloqués

« Beaucoup de migrants ne comprennent pas pourquoi il y a toute cette agitation et me demandent ce que veulent ces gens », confiait samedi, à l’Agence France-Presse, Lara Sabbagh, une bénévole allemande à la gare de Francfort qui accueillait des réfugiés.

« Ils ne comprennent pas tout de suite qu’ils sont là pour les accueillir ! »

Bien que l’Allemagne ait connu une série de manifestations et d’attaques xénophobes, l’arrivée des migrants a en effet donné lieu à une mobilisation de solidarité sans précédent de la part d’une partie de la population.