Communiqué n° 1880 : Sur l’allée Zyed-Benna-et-Bouna-Traoré, à Clichy-sous-Bois

Communiqué n° 1880, mercredi 28 octobre 2015
Sur l’allée Zyed-Benna-et-Bouna-Traoré, à Clichy-sous-Bois

Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) sont scandalisés par la décision déjà mise en acte de donner à une allée très fréquentée de Clichy-sous-Bois le nom de Zyed Benna et Bouna Traoré, les deux adolescents qui sont mort électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique, parce qu’ils fuyaient la police après s’être soustraits à un contrôle — ce drame avait été à l’origine des très graves et longs incidents de cette année-là.

Le parti de l’In-nocence considère que la seule qualité de victime, a fortiori lorsque c’est d’un sort assez largement provoqué par ses propres agissements, ne devrait en aucune façon donner droit à l’hommage de la nation, ni même d’une quelconque municipalité. Donner à une rue un nom de personne, c’est ériger cette personne en modèle. On ne voit pas bien en quoi ces deux malheureux garçons sont des modèles. Les honorer de la sorte, c’est bafouer les forces de l’ordre auxquelles ils ont tenté d’échapper et qui ont dû faire face pendant des semaines, après leur mort, à des violences et déprédations de toute sorte. Zyed Benna et Bouna Traoré ne sont en aucune façon des héros. Aussi ne sont-ils célébrés que par peur, abdication, calcul électoral, basse complaisance à la conquête coloniale en cours. La veulerie abjecte des remplacistes face aux remplaçants est à la mesure exacte de leur férocité haineuse à l’égard des résistants.

Aussi ne sont-ils célébrés que par peur, abdication, calcul électoral, basse complaisance à la conquête coloniale en cours. La veulerie abjecte des remplacistes face aux remplaçants est à la mesure exacte de leur férocité haineuse à l’égard des résistants.

J'irai même jusqu'à affirmer que les remplacistes (et un nombre allant croissant de remplacés) sont fascinés par leurs remplaçants. Dans une société ou plus rien n'échappe à la prédation les proies, avant d'être dévorées, tombent sous le charme (ultra-violent, cynique, obscène) de leurs prédateurs. A l'image du mulot fasciné par la vipère, dont la tête se dresse en s'approchant de lui, et qui siffle...

(Au moins ont-ils ajouté les noms de famille.)

Heureusement qu'il y a des imams pour éduquer et conseiller nos jeunes...

« Après Clichy-sous-Bois des jeunes ont été interrogés par un chercheur, ils lui ont dit : ‘On est allé demander à l’imam si on devait brûler des voitures’, l’imam a dit qu’il ne fallait pas brûler de voiture mais d’autres imams ont dit ‘Oui vous avez raison d’aller brûler les voitures". Les lois de la République n’existent plus pour eux, c’est l’imam qui est juge de paix. »



"C dans l’air" – 28/10/15