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M. ONFRAY est-il daechien ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
22 novembre 2015, 08:13   M. ONFRAY est-il daechien ?
Un récent Tweet de Michel Onfray (repris par Daech) enflamme la Toile et les médias.


J'ai vu sa conférence à Nice, le 3 juin 2015. Je l'ai vu débiter, sur un ton presque jouissif, des vérités sur la terrible dégénérescence de notre civilisation : "la civilisation européenne est morte, elle va se faire remplacer, c'est foutu. En face ils ont la foi, de jeunes guerriers prêts à en découdre, à mourir pour ça" (cité de mémoire). - A l'écouter, il ne nous reste plus qu'à aller nous enfermer dans le jardin d'Epicure... Inutile de nous battre, c'est perdu d'avance. Le seul problème, c'est que ce philosophe médiatique, même si l'on se doit de saluer chez lui certaines évolutions, professe depuis près de quarante ans toutes ces idées qui sont en grande partie responsables de la décadence de notre civilisation (hédonisme post soixante-huitard, immigrationnisme, anti-racisme, anti-lepénisme, défense des "quartiers populaires", etc).


[www.fdesouche.com]

[www.lexpress.fr]
22 novembre 2015, 14:38   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
Onfray peut professer ce qu'il veut, après tout... (mais professe-t-il quelque chose ? franchement je n'en sais rien), le problème serait plutôt qu'il semble en effet seriner depuis longtemps que le "chaos moyen-oriental", comme on aime à l'appeler, et donc ses conséquences en Europe, sont le fruit d'une "politique islamophobe" occidentale, et dans le même temps reconnaît-il volontiers que l'islam est originellement et en soi porteur de violence et belliqueux, et a des tendances expansionnistes ; nu gut.
Les prises de position de Caroline Fourest et de Michel Onfray sont, pour moi, totalement incompréhensibles.
22 novembre 2015, 21:53   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
On s'en fiche un peu, non ?

Je suis davantage inquiet de la remontée, plus ou moins attendue mais quand même, de Hollande dans les sondages (comme en janvier).
Autre hausse inquiétante possible, celle des conversions en réaction à la flambée fantasmée des actes dits islamophobes et à la multiplication des prêches padamalgamistes. (Cette religion prospère dans des conditions...)
Utilisateur anonyme
23 novembre 2015, 00:41   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
La cote de Hollande remonte de 7 points dans les sondages : 7 points de mieux pour 130 morts. En janvier, c'était 12 point pour 18 morts. En réalité, sa cote est en baisse...

Mais le dilemme est terrible pour la gauche : comment riposter assez fermement pour endiguer la fuite des votes français (de souche) ? mais pas trop, pour ne pas perdre le vote musulman déjà un brin écorné par le Mariage Pour Tous, le "gender" et autres fadaises "progressistes". Équation difficile.

Mais allons-y : une bonne dose de "Nous condamnons fermement" suivie de deux pilules de "pasdamalgame" et le tour est joué ! Bref, la "Com" de l'Élysée est en ébullition pour trouver le mot juste, le baratin qui va faire mouche, le tout nous étant gentiment servi par une média-caste aux ordres.
Ca va quand même être dur... car même s'il y a beaucoup de bougies et de fleurs et de " Vous n'aurez pas ma haine", la France des bouzeux est bien écoeurée, bien en colère, en clair elle sent qu'on se fiche bien de sa g... !

Le vrai sondage aura lieu le 6 décembre, suivi d'un autre le 13. Nous verrons bien l'état des forces en présence.
Utilisateur anonyme
23 novembre 2015, 03:48   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
Le désir d’être coupable
Peut-on se délivrer du désir pervers de se vouloir à tout prix coupable du mal qu’on subit?




MATHIEU BOCK-CÔTÉ
Dimanche, 22 novembre 2015

"C’est chaque fois la même chose: dès les premières explosions à Paris, les figures autorisées de la vie médiatique ont commencé leur sermon: surtout pas d’amalgame entre l’islam et l’islamisme!
Alors qu’elles n’ont pour la plupart pas lu une ligne du Coran, elles ânonnent que l’islam est une religion de paix et que ce serait verser dans l’intolérance que d’oser nuancer cette affirmation.
Les morts gisaient encore sur le plancher du Bataclan qu’elles en rajoutaient: ce que nous devons redouter, c’est moins de nouveaux attentats qu’une réaction «populiste». On doit moins craindre les balles que la peur. Elles invitèrent nos sociétés à se garder de la tentation «islamophobe», qui consiste, on l’aura compris, à regarder l’islam autrement qu’avec des yeux de Chimène.

La faute à la France ?

Certains poussèrent même l’odieux jusqu’à mettre sur le même pied les «isla­mophobes» et les islamistes ou les «populistes» et les «terroristes». L’essentiel, c’est de créer une équivalence entre ceux qui attaquent et ceux qui se défendent pour se placer en surplomb, au nom d’un pacifisme moralisateur flattant leur sentiment d’être absolument vertueux.
Les belles âmes ont continué: certes, on doit pleurer les morts et vomir les assassins, mais la France en particulier et l’Occident en général ne l’ont-ils pas un peu cherché? N’ont-ils pas récolté ce qu’ils ont semé? Qui sème la guerre et l’exploitation récolte le djihad. En gros, les morts sont moins les victimes des assassins de l’État islamique que de leur propre gouvernement.
Dans le cas de la France, on l’accusera d’avoir créé les conditions du terrorisme en laissant en déshérence ses banlieues, même si depuis plusieurs décen­nies, elle engouffre des milliards pour les entretenir. Qu’importe aussi si ces banlieues pratiquent à son endroit une forme de séparatisme ethnoreligieux alimenté par des imams salafistes. Qu’importe la haine de la France.
La culture de l’excuse écrase tout. S’il arrive aux belles âmes de reconnaître péniblement que nous sommes en guerre, ils la définissent à leur manière: c’est une guerre entre l’humanité et le terrorisme. Mais ce dernier, il ne faudra jamais le caractériser en l’associant à l’islamisme même s’il s’en réclame ouvertement et s’en veut le bras armé dans la conquête de l’Europe.
On aimerait croire que ce discours, finalement, est minoritaire. Il l’est certainement chez le commun des mortels. On se fâche, un jour, de se faire accuser de mériter les baffes qu’on reçoit. Mais ce discours est dominant dans les médias. Il l’est encore plus dans les universités, surtout dans les départements qui prétendent réfléchir à la société. Or, une société pourrit par la tête.

Non coupable !

Qu’on se comprenne bien. Personne ne s’imagine que l’État islamique est le seul représentant de l’islam. Personne ne croit qu’un terroriste se cache derrière chaque musulman ou réfugié syrien. Et il va de soi que l’immense majorité des musulmans a été horrifiée par les attentats. Personne ne croit non plus que l’Occident soit sans faute ni reproche.
Peut-on néanmoins en finir avec l’entreprise de culpabilisation des peuples occidentaux? Peut-on se délivrer du désir pervers de se vouloir à tout prix coupable du mal qu’on subit? Surtout, est-il possible, devant ceux qui n’en finissent plus de faire le procès de l’Occident, de répondre simplement: non coupable."
La victoire des djihadistes git là, dans cette auto-culpabilisation des Occidentaux au lendemain des frappes qu'ils subissent. Si cette culpabilisation s'installe à la tête de la société (d'où part la pourriture comme chez le poisson qui pourrit d'abord par la tête) alors oui, malgré les petits écriteaux "Même pas peur" encadrés de bougies et les hastags "je suis en terrasse" et les résistants boulevardiers, les djihadistes, en dépit de leur écrasement militaire courant et à venir, auront gagné la guerre.

Répéter partout où on le peut que,

1. pour commencer, le djihadisme frappe partout où ses moyens logistiques le lui permettent, et pas seulement en Europe, en Amérique du Nord ou en Russie ; rappeler qu'il frappe au Niger, au Cameroun, au Nigeria, au Mali, en Libye, au Yemen, aux Philippines, en Inde, au Kenya, en Somalie, en Indonésie (Bali, 2002) et en Espagne (attentat d'Al Qaïda dans les trains madrilènes en 2004, qui fit plus de victimes que les attaques de Paris ), soit des pays qui n'ont jamais bombardé la Syrie ou l'Irak ;

2. que la France, qui vient d'être frappée très durement, est très amie, trop amie, de l'Arabie Saoudite qui finance et soutient politiquement les fous de l'Etat islamique ; c'est à dire que ce dernier est parfaitement non discriminant : il frappe tout ce qui n'est pas lui, tout ce qui n'applique pas sa lecture du Coran et sans le moindre égard pour quelque alliance politique de circonstances qui ce soit qui pourrait l'en dissuader ;

3. que le programme stratégique et politique de long terme de l'Etat Islamique est couché dans sa littérature publique et que chacun peut en prendre connaissance : il est de "s'attaquer à Rome", soit l'Occident non pour ce que l'Occident fait ou ne fait pas, ou aurait fait ou risque de faire ou risque de ne pas faire, mais parce qu'il est l'Occident et qu'il est désigné comme terre de conquête et ennemi à abattre dans les textes fondamentaux et fondateurs du mahométisme;

4. que ce programme est prototypique, caractéristique, d'une apocalyptique, d'une fin et d'un retournement des temps et que l'E.I. entend l'appliquer à la lettre et passe à l'acte dans la foulée, partout au monde où il le peut ;

5. que si l'E.I. n'a pas encore frappé l'Argentine, le Paraguay ou le Honduras c'est seulement parce que ces pays
a. sont quasi-vides d'implantation mahométane;
b. sont pour l'heure trop distants des bases logistiques des terroristes islamiques;
c. à la différence des Européens, n'ont aucun penchant ni aucune tradition d'auto-flagellation morale dont les mahométans, de toute façon absents des lieux, pourraient tirer bénéfice politique;
d. ont de trop nombreux citoyens armés qui feraient que, en cas de tentative de "coup du Bataclan", le premier tir entraînerait une salve de risposte de la part du public des agneaux armés qui ne laisserait aucun chance aux terroristes de continuer et de mener à terme leur action.
23 novembre 2015, 11:31   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
L'aveuglement volontaire du petit club des lou ravis du ''pasd'amalgamisme'' relève du principe du vaudeville. C'est l'histoire du mari cocu qui en rentrant à l'improviste trouve son ami chez lui, dans son pyjama et ses pantoufles et qui se dit : Bah ! tant qu'il ne couche pas avec ma femme, tout ça n'est pas bien grave. Principe du vaudeville aussi, les ''explications'' mensongères plus délirantes les unes que les autres chaque fois que l'évidence saute aux yeux. C'est encore l'histoire le mari cocu qui découvre l'amant dans le placard de la chambre à coucher et qui se satisfait de l'explication fournie par sa femme à savoir qu'il s'agit simplement d'un somnanbule qui s'est trompé d'appartement et de porte.

Par ailleurs, ce que je ne pardonnepas à Onfray aves lequel on peut être d'accord sur certains points, c'est de donner une sorte de caution de grandeur et de noblesse aux petites crapules de bas étage qui se font sauter après les massacres qu'ils ont accomplis. En effet, comme le souligne Frncis, quelle différence entre le courage, la maîtrise, la discrètion de nos forces de l'odre et le cabotinage macabre de ces petits farceurs de mort. S'ils s'explosent dès leurs forfaits commis c'est pour en obtenir aussitôt la rétribution en vierges du paradis puisqu'ils ont rempli leur part de contrat avec Dieu, à savoir tuer le plus d'infidèles possibles. A moins qu'ils ne soient camés jusqu'aux yeux, ou les deux à la fois. Je ne vois rien de grand, ni de noble, ni de'' spirituel'' dans ces manifestations d'une haine obtuse qui dépasse l'entendement.
Utilisateur anonyme
23 novembre 2015, 12:02   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
Oui Cassandre, pas "spirituel", comme vous dites... Il n'empêche que c'est redoutablement efficace parce que ça vous pourri tout un pays, et bientôt un continent, en un tournemain, enfin presque.
25 novembre 2015, 14:29   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
petite question à l'assemblée:

quel intérêt peut avoir une pondeuse en burka qui inscrit ses cinq enfants à l'école, à les déclarer de cinq pères différents (sauf évidemment à supposer que ce soit le cas) ?
L'assurance de multiplier par cinq ses gains à la CAF, son jeu préféré?
Utilisateur anonyme
27 novembre 2015, 14:56   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
Pas si téméraire que ça notre grand philosophe. "Incorrect", certes, mais tout juste ce qu'il faut.



[www.europe1.fr]

A. Eytan : (mais professe-t-il quelque chose ? franchement je n'en sais rien)
Vous verrez, un éditeur concurrent va surenchérir, et il le publiera en France son livre.
Utilisateur anonyme
27 novembre 2015, 18:47   Re : M. ONFRAY est-il daechien ?
Tous nos citoyens résistants laïques et républicains devraient s'insurger ! Comment une religion peut-elle terrifier à ce point un écrivain et son éditeur au point de les faire renoncer à la publication d'un livre ? Au point d'étre complètement morts de trouille à la seule évocation du mot islam ?

La gauche bouffeuse de curés ne laissera pas faire !
Ce qui montre bien que les djihadistes peuvent bien perdre toutes les batailles : ils gagneront la guerre. Ils l'ont déjà gagnée. Et nos petits couillons de résistants de boulevard et de plateaux télés ne le voient même pas ; ne se rendent pas compte que le capitulard Onfray offre aux djihadistes de l'Etat islamique la victoire que les soldats du RAID leur avait refusée.

N'est pas Redeker ou Rushdie qui veut, apparemment. Onfray-le-rebelle et le libre-penseur, l'athéiste militant, se couche et se soumet en rase campagne. Onfray l'athéiste, flamboyant porte-parole de la gauche éternelle, de la gauche en dépassemenet de soi contre soi et avec soi, et premier mou-du-genou de France. N'a pas envie de vivre planqué comme Redeker, Onfray, veut pouvoir encore longtemps faire le dindon devant les caméras sans garde-du-corps et continuer jusqu'à l'après-retraite de produire des traités à deux balles bourrés de lieux communs tout droit sortis des années 70, sur Nietzsche pour les nuls ou les lycéens, la vie de Jésus racontée par l'équipe Groland de Canal-plus, la libération des moeurs et le féminisme pour les beaufs et les commis charcutiers.

"Même pas peur" répètent-ils tous à l'envi. C'est ce qu'a fait Onfray : il s'est couché avant même que d'avoir peur. Il n'a pas laissé à la peur le temps d'apparaître : il l'a tuée dans l'oeuf en se couchant et personne ne l'aura vu pris de peur. Il ne lui reste plus que d'annoncer que "le public n'est pas prêt à entendre ce qu'il a dire sur l'Islam". Quel grand homme tout de même : il pourra continuer, même après le changement de régime, de bavasser dans les micros sur Albert Camus, par exemple et en produire des volumes pour shampooineuses et anarchistes en boutons, son public de prédilection.
(Une république des lettres, aux compétences élargies à tous les domaines de l'In-nocence, dirigée par Renaud Camus, Francis Marche et Cassandre -- Imagine that.)

Le plus fascinant c'est qu'Onfray soit toujours là, debout en tant qu'auteur. Au sujet de ses livres sur l'histoire de la philosophie, sur Freud et Kant, R. Pol-Droit, Roudinesco et quelques étudiants de deuxième année avaient signalé les erreurs factuelles grosses comme une maison. Même le Onfray beauf anti-élitiste, pourtant si télégénique, s'est fait claquer le beignet (ici). Mais rien y fait, rien ne peut venir à bout de cette espèce de bestiau médiatique. Sa dernière sortie est un non-sens: mais non Michel, tu dis n'importe quoi, en bombardant l'Iraq, la Libye et la Syrie, l'Occident ne mène pas une politique islamophobe, absolument pas, ceci est totalement faux.

Nous vivons une époque décidément interminable où la dénonciation de ce qui est commis de faux ne suffit pas à en annuler l'existence. Vous avez un joli brin de plume, vous parlez plus fort que Ruquier, eh hop le tour est joué!
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