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Le Réel, ses hypothèses et leurs confirmations

Envoyé par Francis Marche 
C'est l'histoire de Ahmad Almohammad, qui s'est fait exploser au Stade de France le 13 novembre, porteur d'un faux passeport syrien. Il était arrivé sur l'île de Leros le 3 octobre avec un groupe de près de 200 personnes qui lacérèrent au couteau les boudins de leur embarcation de fortune à l'approche des côtes. C'était l'époque proche mais désormais si lointaine où la presse gouvernementale française (étant subventionnée elle est de facto toute presse gouvernementale), tirait plusieurs articles par jour (personne n'en a encore fait un décompte exhaustif) sur le "fantasme" de terroristes cachés parmi les réfugiés, sur les "peurs irrationnelles" de l'Autre, où le drame du petit Aylan faisait larmoyer dans les chaumières et chez les hauts responsables européens, où tout ce qui émettait des doutes sur l'inocuité d'un accueil non discriminant des migrants du Proche-Orient sur fond d'annonces inquiétantes de l'E.I. était d'office catalogué "d'extrême-droite".

C'était aussi l'époque où nos impayables "Doctors without Borders" allaient caboter (et accessoirement cabotiner) près des côtes libyennes pour "ramener" en Europe leur pêche miraculeuse de "réfugiés" ou migrants.

La bienfaisance "No Border" de ces médecins, ce 3 octobre, comme on pouvait le redouter, frappa très fort sur l'île de Leros: elle se fit complice, à son insu, très bénévolement, de manière aussi parfaitement désintéressée qu'irresponsable, de cet assassin : elle lui offrit du café chaud, des vêtements propres et neufs, sans doute un sourire aimable et compréhensif. L'histoire ne dit pas s'il reçut en sus de ces marques d'affection et de bienvenue, un baiser sur le front et un petit mouchoir propre plié dans la poche du veston avant qu'on ne lui souhaite bonne route vers la France.

Il est entré en Croatie le 8 octobre dans la ferme intention de voir bientôt l'Allemagne. Enfin, le match France-Allemagne.

Merci Médecins sans Frontières. Et dire qu'on avait eu mal pour vous quand plusieurs tirs de l'Otan sur votre hôpital de Kunduz en Afghanistan, -- ô éloquente coïncidence de dates, c'était aussi le 3 octobre ! -- ne vous ont pas loupés. C'est à se demander si l'Otan n'en sait pas sur vous, et sur votre dangerosité, plus que nous n'en connaissons encore aujourd'hui... A moins qu'il n'y ait véritablement, dans ces temps d'histoire mouvementée, une justice immanente, et immédiate dans les dates des rendus de son verdict, qui livrerait sans un mot la vérité sur son sens.

L'article du Sun qui relate le parcours du kamikaze du Stade de France aidé par Médecins sans Frontières en Grèce :
[www.thesun.co.uk]
Voyez cet article dans lequel on apprend, entre autres, qu'Abaaoud lui-même serait venu en France en se glissant dans le flux des gentils migrants.
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