Exigences.

(...) Des personnes persécutées? fuyant un gouvernement ou un groupe ? Des personnes qui devraient donc être traumatisées et reconnaissantes envers le pays et les personnes qui vont les accueillir.

Qu’en est-il avec les « réfugiés » qui nous submergent ? L’exact inverse, ou presque. Point de reconnaissance, ou si peu, au point que le ministre allemand de l’Intérieur franchit le pas et l’indique clairement : [fr.euronews.com]

On leur offre l’hospitalité, on leur donne à manger, à boire, à loger, de l’argent de poche, on prend soin de ne pas les brusquer, on ne remet rien en question de leur mode de vie et de leur comportement, alors, comment arrivent-ils à manifester ? Petit florilège des manifestations passées :

La nourriture n’est pas à leur goût :

[www.express.be]

La nourriture n’est pas assez épicée :

[www.valeursactuelles.com]

Ils veulent de l’eau en bouteille, estimant que l’eau du robinet n’est pas bonne :

[www.leparisien.fr]

Ils ne veulent pas être transférés :

[www.leparisien.fr]

Ils veulent circuler librement :

[www.lefigaro.fr]

Ils veulent l’air conditionné et veulent qu’on fasse quelque chose contre les moustiques :

[fr.novopress.info]

Ils brûlent des vêtements par jalousie :

[www.nordlittoral.fr]

BD Voltaire (Extrait).

Les gueux sont plus fins que leurs bienfaiteurs : ils comprennent que rien ne motive l'Europe que la vanité dans cette affaire. Ils sont plus fins, plus astucieux, plus psychologues et savent que les motivations humaines subjectives (axées sur l'inflation émotive de sa propre importance dans le don illusoire) sont une mine inépuisable d'avantages.

Bravo à eux, nos grands instructeurs, nos maîtres enseignants dans l'art de l'intérêt bien pensé manieurs implacables du fouet de la réalité objective.

On les remercierait presque du traitement de maîtres du bouddhisme Chan -- ceux qui instruisaient leurs disciples en les rabrouant avec cynisme -- qu'ils infligent aux belles-âmes toutes emplies de soi qui les accueillent dans les gares avec des écriteaux (Refugees Welcome), des bouteilles d'eau et des nounours pour les nenfants.

Quelle belle leçon de réel de leur part ! Ces gens sont des agents du déssillage dont l'époque a tant besoin. Leur souffle sur notre Europe est si âpre qu'il en est presque pur.

Les gueux sont plus fins que leurs bienfaiteurs : ils comprennent que rien ne motive l'Europe que la vanité dans cette affaire. Ils sont plus fins, plus astucieux, plus psychologues et savent que les motivations humaines subjectives (axées sur l'inflation émotive de sa propre importance dans le don illusoire) sont une mine inépuisable d'avantages

Oui Francis, et ils voient ce qui nous manque le plus : LA VIRILITE. L'Europe est une femme et les "migrants" (pour la plupart musulmans) l'ont compris. L'Europe, la France en particulier, sera leur enclume, et ils l'humilient déjà de plus d'une façon. Ils savent aussi que nous manquons d'hommes et de femmes politiques qui soient à la hauteur de la situation, et que les imbéciles, les avortons et les traîtres abondent parmi nous.

Trop malheureuse Europe, livrée en proie aux "migrants", moquée par les Divers, minée par la Subversion et trahie par l'Eglise...

Très juste. Ils nous prennent à notre propre jeu, au sens quasi littéral du terme, au piège de notre ''m'as-tu-vuisme'' compassionnel.

J'ai toujours pensé que le bon dieu était un grand ironiste : il a fait en sorte que les gueux pensent plus vite que leurs bienfaiteurs. Puisqu'il a été question de Hugo dernièrement (dans le fil du grand Noir et de son café), c'est enfant (je devais avoir 10 ou 11 ans) que cette ironie m'est apparue comme grande leçon de savoir-vivre, savoir-être et savoir-peser les conséquences de ses actes compassionnels : dans la scène d'ouverture des Misérables, quand le gueux profite de l'hospitalité du curé pour lui chiper son argenterie. Ce qui est normal, ce qui est le juste retour du bien dans et contre le bien.

Or le curé de Hugo prend le dispositif justicier-avec-intérêt que le bon dieu lui renvoit en pleine figure, à rebours, il le déborde par un don de soi surhumain, une sorte d'abnégation mystique dans la charité devant la maréchaussée qui lui ramène le voleur. Cette réponse surplombante du religieux, l'intellectuel laïc V.H. la pouvait encore concevoir, l'intégrer au drame de l'existence, cependant que nos benoîts de l'an 2015 qui sont démunis de toute hauteur face au défi spirituel du don sont complètement dépassés par le gueux supérieur, qui va continuer à leur en faire voir de toutes les couleurs sans pouvoir le désarmer par aucun dépassement de cet ordre, celui du curé écrasant de V. Hugo.