Ca recommence

Copie/collé message du 8/05/2012
Toujours actuel

Il est assez coutumier d'entendre, dans la bouche de François Hollande, le désir de réunir l'ensemble de ce que la France compte de républicains!
Pour ma part nulle intention de contester cette qualité à sa personne mais peut être y a t-il lieu d'avoir quelques réticences à ne pas le faire concernant certains de ses alliés.
Tels ceux par exemple nous invitant "citoyennement" à faire les poches des riches ou se réclamant haut et fort de pratiques révolutionnaires auréolées par la toujours nécessaire Dictature du prolétariat!
A y réfléchir ce sont tout de même de bien drôles républicains!
En dépit de leurs exactions en tout genre à l'encontre de la liberté de parole, empêchant par exemple par la violence la tenue d'une réunion du Front National ou se montrant menaçant lors de la présence "insupportable" du Président de la République en exercice Nicolas Sarkozy dans certains lieux en France, ils sont curieusement perçus, chez la plupart de nos grands médias, tels des chantres de la tolérance et de la citoyenneté!
Ces agissements rebelles n'étant à leurs yeux que de bien saines et nécessaires révoltes "citoyennes" face à la Réaction! En quelque sorte de la salubrité publique!

Assez régulièrement on nous soumet au souvenir d'une Gauche n'ayant pas hésité à apporter son soutien à Jacques Chirac lors du 2ème tour des Présidentielles de 2002 et une fois rappelé cet évènement électoral, par une apparente mais totalement fausse symétrie, les candidats potentiels de l'UMP sont sommés de déclarer haut et fort le choix qu'ils feraient en cas de triangulaire ou de duel PS - FN!
Ce dernier étant bien sûr toujours décrit dans les termes les plus répulsifs! Les plus fréquemment usités étant anti-républicain et dangereux pour la démocratie. Les changements pourtant cruciaux apportés par sa nouvelle Présidente, laquelle je crois sincère dans sa démarche, doivent être niés absolument afin de pouvoir continuer à exploiter le bon filon.
D'où l'intérêt de la Gauche à faire fructifier et perdurer autant qu'il est possible une image diabolique du FN.
Je viens de dire que cette symétrie était fausse! En effet en 2002 le PS avait à choisir entre 2 candidats de Droite. Il n'a pas eu trop à se forcer, me semble t-il, pour choisir évidemment celui qui était le moins à droite des deux!
La véritable symétrie logique serait, pour un électeur de l'UMP, d'être amené à faire son choix entre un candidat du PS et un de l'extrême gauche. On peut légitimement penser que l'immense majorité des électeurs de l'UMP reporteraient alors leurs voix sur le candidat du PS.
Par contre on peut se demander ce que ferait un électeur du PS lors d'un choix portant entre un candidat de l'UMP et un de Lutte Ouvrière???
Choix théorique - bien heureusement - en l'état actuel de notre corps électoral mais néanmoins le seul qui témoignerait de la ferveur républicaine du PS!

Il me semble que le nouveau Front National offre beaucoup plus de garanties républicaines que tout le courant d'extrême gauche! Que je sache on n'a jamais vu des cohortes frontistes aller violenter des réunions gauchistes pas plus qu'on a entendu les dirigeants du FN en appeler au pouvoir de la rue.
Malheureusement une grande partie de l'UMP, par couardise ou projet de carrière politicienne, refuse toute espèce de discussion avec le FN. Le surveillant général PS, à moins que ce soit le censeur des grands médias, les tient en respect et les a à l'oeil!
Ainsi de ce fait ils montrent la même absence de courage et, on peut le dire aussi, d'honnêteté intellectuelle, qu'ils ont pu témoigné lors de l'affaire Vanneste (ou Vaneste) pour laquelle ils n'ont pas daigné prendre la peine minimale d'éclairer leur lanterne à la lueur de la vérité historique.
Prendre la posture leur suffit! Foin de la vérité en la matière!

"Il me semble que le nouveau Front National offre beaucoup plus de garanties républicaines que tout le courant d'extrême gauche! Que je sache on n'a jamais vu des cohortes frontistes aller violenter des réunions gauchistes pas plus qu'on a entendu les dirigeants du FN en appeler au pouvoir de la rue."

Voilà, en effet, un parti qui depuis trente ans recueille entre dix et trente pour cent des voix lors des diférentes consultations électorales et n'a que 2 députés à l'Assemblée nationale alors que des partis aux scores ridicules en ont considèrablement plus, qui est continuellement la cible de manifestations violentes sans aucune réaction de sa part, qui, depuis des années, attend patiemment d'arriver au pouvoir par le verdict des urnes, qui est absent de cette internationale des casseurs qui perturbe chaque fois les grands rassemblements de chefs d'état, et que pourtant l'on présente comme un parti de brutes fascisantes. Faut-il que le lavage de cerveau ait été bien orchestré pour que ça ait marché si longtemps et que ça marche sans doute encore.

Quand je dis à des étrangers que, après que 130 Français ont été descendus à la kalachnikov dans les rues de Paris par des djihadistes arabo-musulmans, l'ennemi principal de toute la classe politique politique française est un parti français qui recueille près de 40% des voix, qui n'organise jamais de manifestations violentes, et qui s'est toujours montré respectueux des urnes, on ne comprend pas, on me croit plaisantin. Et moi-même, je me prends à douter de la véracité de ce que je rapporte.

Vent debout, tout le personnel politique français, tout ce qui se pique de politique en France, tout l'appareil médiatique national et régional, toute la presse gouvernementale (et en France, c'est toute la presse qui est gouvernementale), des franc-maçons aux écologistes en passant par les syndicats ouvriers, la droite, le centre et jusqu'à l'extrême-gauche, tout le show-biz, tous les patrick-bruels nationaux, locaux, départementaux et sous-préfectoraux, tous les intermittents du spectacle crient et se dressent contre le Danger Suprême qui serait représenté par ... le peuple français qui vote mal. Les bains de sang djihadistes en plein Paris en sont déjà secondaires.

Effet de déréalité. Après nous avoir dit qu'il y a guerre mais qu'il n'y a pas d'ennemi intérieur, voire pas d'ennemi du tout, voici cette classe politico-médiatique qui désigne pour ennemi absolu une masse presque majoritaire de Français pacifiques, répartie sur l'ensemble du territoire. Quand et comment va-t-on enfin se réveiller de ce cauchemar ?

Tous ces pseudo résistants sont bien pitoyables en effet et se la jouent sans aucune vergogne, persuadés d'être de la même veine qu'un Jean Moulin, alors que Marine Le Pen et son FN seraient les héritiers putatifs d'Hitler et du nazisme.

Par contre le PCF, lui, appartient au bon camp, celui du Bien et du Juste, mais aussi du Beau et du Vrai, celui de l'intelligentsia et des doux créateurs, des gentils et des tolérants, bien qu'il ait conservé précieusement son étiquette de communiste, signifiant donc par là qu'il est l'héritier d'un des pires fléaux du XXème siècle, coupable, excusez du peu, de plus de 100 millions de morts, mais aussi d'atteintes effroyables aux libertés, que celles-ci soient d'opinion, de création artistique, de vote, de travailler, de se déplacer, ou de faire grève.
Qu'un parti politique français, sachant pourtant les crimes abominables commis par cette idéologie, puisse continuer tranquillement à se revendiquer communiste me laisse pantois. Que ne dirait-on, et on aurait bien sûr raison de s'en scandaliser, si on avait, en France, un parti ayant conservé dans son titre ou logo le nom nazi ou fasciste.

Quand un prolo, traité parfois de souchien, les voit pérorer et parader à la télé, du haut de leur piédestal bobo, à l'abri des joyeusetés du vivre ensemble multicul, un tel expliquant doctement combien cette jeunesse des quartiers, si généreuse et flamboyante, est victime d'exclusion alors que lui, frileux, cocardier et trop blanchâtre pour être honnête et présentable, n'est qu'un ignoble individu raciste et franchouillard, alors rien d'étonnant à ce que la moutarde lui monte au nez et que les classes populaires aient déserté la Gôche.

"Depuis les résultats du 1er tour des élections régionales, nous sommes soumis à un véritable bombardement médiatique qui ne tient en rien de l’INFORMATION… mais tout de la propagande la plus haineuse… la plus mensongère… la plus insultante pour les électeurs.

A priori pourtant, il semble que les résultats d’un vote démocratique sans violence sont à prendre en compte tels qu’ils sont. Quel que soit le vainqueur, le résultat reste démocratique et les conséquences politiques qui en découlent sont, elles aussi, démocratiques… et doivent donner lieu… sans aucune entrave… à la mise en place et au pouvoir (au prorata de ses scores), du parti qui a remporté ces suffrages. Personne ne peut contester ces chiffres autrement que par un dépôt de plainte… pour irrégularité, dans l’enceinte même où aurait eu lieu… la triche… la magouille… ou le bourrage d’urnes (spécialité communiste durant des décennies dans ses fiefs de la “ceinture rouge” que lui avaient concédée les Gaullistes à la Libération).

Toutes ces accusations, tous ces délires, ne sont donc que des mensonges éhontés qui disqualifient à jamais ceux qui en font leurs principaux slogans électoraux… éructant ces idioties avec des mines graves ou des airs de matamores guillotineurs… Il ne leur manque plus que les chapeaux à plumes… de leurs prédécesseurs révolutionnaires de 1789… tuant et massacrant au nom des soi-disant valeurs de la République, imposées dans une mer de sang.

Malheureusement, tout cela est faux. J’ai eu l’honneur d’être un des 35 députés “Front national – Rassemblement national” élus à l’Assemblée nationale, voici quelques années. Notre arrivée, saluée par tout le petit personnel, aurait pu sonner définitivement le glas de la gauche et de l’extrême gauche… Mais… dès le premier jour, les Chirac… Giscard… Pasqua et compagnie… intimèrent à leurs troupes… l’interdiction de voter nos propositions de loi… d’applaudir nos discours… et de faire en sorte que nos votes ne servent à rien. Nos propositions concernaient pourtant… déjà… le contrôle des frontières… la suppression de la double nationalité… l’apprentissage à 14 ans… et le salaire familial pour les mères françaises désirant en priorité élever leurs enfants.

Par la suite, élu Conseiller régional d’Île-de-France, j’ai vu et entendu, dans cette autre assemblée, les élucubrations budgétaires et antinationales des khmers verts… dont les exécutifs… droite molle ou socialistes… faisaient tout… de concessions en concessions délirantes… pour ne pas avoir à accepter les voix du Front national.

Bien sûr, pour tous “ces démocrates pur beurre”, le Front national, surfe (sic) sur les malheurs de la Nation… comme s’il en était responsable en quoi que ce soit.

Pendant des décennies, les votes de millions de citoyens français honorables et patriotes, ont été décomptés… et jetés dans les poubelles de la soi-disant République « une et indivisible ».

Faut-il rappeler aussi à ces messieurs, les tripatouilleurs et falsificateurs… que si… la semaine prochaine… le FN conquiert une ou plusieurs régions… cela sera le fait de la loi truquée… mise en place par les socialistes pour donner le maximum de sièges dans les régions… à la liste arrivant en tête. Cela n’était mis en place que pour empêcher le FN d’en obtenir une seule !

J’ai écrit, il y a peu de temps, il m’arrive d’être trivial… qu’à force de « jongler avec des seaux de “merde” ces messieurs en prendraient prochainement quelques uns sur la gueule ».

Je pense que dimanche prochain, il y aura du monde dans les douches de certains partis politiques.

Faut-il, pour en finir avec ces truqueurs…ces voyous de la politicaillerie… élus à vie, qui se goinfrent dans les palais nationaux… que si rien n’a changé en France depuis la Libération, c’est parce que ces donneurs de leçons ont tout mis en oeuvre pour que le procès du communisme (qui a trahi de 1938 à 1941… en Indochine… et en Algérie) n’ait jamais lieu.

Face à ces malfrats… face à la déchristianisation de notre patrie… face à l’émigration-invasion… que Dieu nous aide… et que Vive la France !

Il est temps d’entrer en résistance !"

Roger Holeindre,
résident du Cercle National des Combattants

@cassandre

Quand la lutte contre un salaud ou un ennemi est constitutif de votre identité tout est permis.
Vous abordez des domaines émotifs imperméables à l'argumentation et aux faits.
Quand vous commencez une conversation au sujet du FN vous pouvez très vite voir arriver "Adolf Hitler"
le génocide juif, les ratonnades.

Depuis quand le peuple de Paris n'a été témoin et victime d'un bain de sang sur des innocents comparable à celui du 13 novembre dernier ? Je n'ai pas eu le temps de faire les recherches qui s'imposent sur le sujet. Dans le feu des événements, certains ont parlé de l'époque de la guerre d'Algérie, or il ne me semble pas qu'en une nuit, le FLN ou l'OAS aient fait 130 victimes à Paris. Faut-il remonter à la période de l'Occupation ? là encore, sans avoir les données sous les yeux, il ne me semble pas que les otages fusillés du Mont Valérien (plus d'un millier de 1941 à 1944) ou du Bois de Boulogne aient été, en une journée, si nombreux. Il y eut certes des combattants, en grand nombre, qui dans la dernière semaine d'août 44 tombèrent dans les rues de Paris pour la libération de la capitale, mais c'était des hommes et des femmes en armes, dans une situation d'insurrection armée. C'était une bataille, pas une tuerie de civils qui n'avaient rien demandé.

Il semble qu'il faille remonter à la Semaine Sanglante, celle du 21 au 28 mai 1871 pour trouver pareil bain de sang de civils dans les rues de Paris. Mais là encore, force est d'admettre que les tueries qui ensanglantèrent Paris visèrent des hommes et des femmes à qui l'on reprochait d'avoir porté les armes contre le gouvernement français, même si certains, sans doute nombreux parmi ces victimes, en avaient été innocents.

Les événements du 13 novembre dernier, dans l'histoire moderne de Paris sont une tache énorme, dont la gravité transcende les siècles. Il faut remonter sans doute très loin, à l'aube des temps modernes, à la Saint-Barthélémy pour trouver son pendant historique, soit un fait de guerre de civilisation, de religion.

Ces djihadistes arabo-musulmans ont ainsi fait reculer nos pendules : le 13 novembre 2015, ils ont effacé près de cinq siècles de notre histoire. Telle est leur cause : effacer notre histoire, lui faire rebrousser chemin et nous porter dans la leur, dans leur ordre chronologique et eschatologique en écrivant et en faisant assavoir aux hommes, par une inscription en lettres de sang, que le calendrier de la fin des temps, celui du jugement de Dieu, désormais, est entre leurs mains et que notre histoire n'est rien, qu'elle n'a jamais eu lieu

D'où, par la bouche des autorités, le choix verbal immédiat de peindre par ci par là ces massacres aux nuances subliminales de la catastrophe naturelle ou de l'accident industriel : il y aura des répliques, s'est empressé de glisser dans ses commentaires M. Valls, il faut s'y préparer car la menace sera "durable et permanente", comme pour les gens qui habitent à l'ombre de l'Etna. Quinze jours s'étaient à peine écoulés que les services de l'Etat et leur clique de faux-travailleurs grassement rémunérés avaient trouvé le temps de ficeler leur lamentable notice de consignes à suivre en cas d'attaque terroriste, entièrement calquée sur la charte graphique des documents de la Protection civile.

Là-dessus, les élections régionales sont venues à point nommé comme pour confirmer que la France venait de vivre une sorte d'incendie de boîte de nuit puisque la véritable menace historique (terme employé par M. Estrosi, et d'autres sans doute) consistait en l'éventuelle "prise" d'une région par le Front National. Si le massacre sans exemple du 13 novembre 2015 avait été vécu, lui, comme l'événement historique qu'il était et non sournoisement maquillé en catastrophe naturelle, ces élections eussent été remises à plus tard.