Tiens.. un philosophe français capable d'une analyse politique

... et qui ose l'exprimer, par le biais prudent (car consensuel, ce qui est un comble!) du girardisme :

[www.lefigaro.fr]

Merci pour cette analyse lucide et courageuse. Girard est toujours le bienvenu.

Il faudrait se pencher sur l'"anti-fascisme version Valls" car il me semble qu'avec cet hystérique-là, nous avons dépassé toutes les bornes... Dans sa bouche les accusations de "racisme", de "fascisme", d'"anti-républicain" sont devenues des référants encore plus horrifiants, des menaces incapacitantes visant à empêcher et à désarmer toute critique, à faire taire définitivement, et ce en criminalisant comme jamais personne avant lui (la posture, le ton, les insultes, la gestuelle, le matraquage à l'aide de ces vieux mots qu'on croyait usés jusqu'à la corde) un parti politique et ses électeurs, un parti dont il ne cache pas qu'"il travaille à son interdiction". Avec ce psycho-rigide (rigidissime) nous disons adieu à tout débat politique, à l'examen critique, à toute discussion scientifique. Son anti-fascisme, qui peut délégitimer sans preuve et au moyen d'une simple étiquette, est purement terroriste. Son "antiracisme républicain" n'est rien d'autre qu'un racisme inversé stigmatisant une partie de la population en lui imputant des opinions infâmes. Une partie de la population uniquement réduite désormais à payer ses impôts et à la boucler !

Ce type ne pourra jamais se résoudre à la disparition du BOUC EMISSAIRE qui justifie son existence subventionnée.

Une bonne partie de la population a besoin du FN pour le haïr. Cela lui permet de s'admirer dans la posture du "résistant contre le fascisme". Résistant à peu de frais car on ne risque pas sa peau comme les vrais résistants de 39/40. C'est le billet d'entrée dans le club où l'on est bien au chaud idéologiquement et où on a plein de copains qui pensent comme nous.
ça c'est l'analyse de Philippe Murray et de Jean-François Revel.
D'ailleurs le barrage fonctionne très bien. Essayez d'approuver une partie du programme du FN publiquement et c'est souvent la mort sociale et professionnelle.
C'est un rejet épidermique et émotif qui ne se discute pas au risque d'être exclu du club. "Il faut faire barrage au FN." Fin de la démonstration. Car au moment d'avancer les arguments "contre" c'est vide, cela ne résiste pas aux faits.