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Chaffat, Sylvain, Jacques et les autres (roman)

Envoyé par Francis Marche 
Le journalisme de province, je le découvre, existe encore à l'ancienne, avec ses perles d'humour noir, façon années 60, plus qu'à moitié involontaires :

Une masse calcinée a ensuite été découverte dans le coffre. Elle ressemblait, selon un vétérinaire appelé à la rescousse par les gendarmes de Bagnères-de-Luchon, à un veau. Quelques jours plus tard, dans un garage, un autre vétérinaire requis à cause des odeurs pensait plutôt à un chevreuil jusqu'à ce que l'on découvre que l'animal portait une montre !

Le bon vieil assassinat au bocage, elle séductrice, lui fasciné par elle, le couple infernal, au RSA et aux cambriolages, et à la cabriole, comme on le découvre : matière passionnelle, où le stupre et l'alcool bon marché croisent l'embrouille au gogo. On est presque content que tout ça, tout ce crime accompli au fusil de chasse bon enfant, dans un délire érotique assouvi à trois ou quatre dans la caravane ou le camping-car embaumé au pastis et au vin bourru, existe encore. Au moins, par chez nous, la passion qui fait des dégâts et qui envoie au cimetière reste privée; contrairement aux crimes des mafias, dont l'islamique, elle a tout de personnel. Ses limites s'arrêtent aux personnes qui s'y nouent et s'y font prendre pour ainsi dire en connaissance de cause, avec leur semi-consentement.

[www.ladepeche.fr]
(roman)

Roman, policier, libertin.


Aujourd'hui, le petit chat est mort. Ou peut-être était-ce un chevreuil, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Chat décédé. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.
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