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La nation c'est le mal.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
11 février 2016, 00:46   La nation c'est le mal.
Jean-Loup Amselle : «Laissons tomber le principe de nationalité !»




Extraits d’une tribune de Jean-Loup Amselle, anthropologue, qui a publié « Les Nouveaux Rouges-Bruns. Le racisme qui vient ».


Ce n’est pas la déchéance de nationalité pour quelque catégorie de Français que ce soit qu’il faudrait introduire dans la Constitution, mais bel et bien envisager la suppression d’un principe de nationalité à plus ou moins longue échéance et quel que soit le pays concerné.

Unité ou bipartition, conception contractualiste ou ethnique du peuplement national, telles sont les options qui sont présentes sur le marché des idées et offertes aujourd’hui aux acteurs sociaux et politiques. Sur le long terme, force est de constater le déclin des idées contractualistes et de la conception de la République qui lui est liée.

A travers l’affaire Dreyfus, les années 1930, le régime de Vichy et la lente progression du Front national, c’est bien la conception raciale de la nation qui a dominé et continue de dominer le champ intellectuel et politique, comme en témoigne l’utilisation non contrôlée de la notion de «Français de souche», à laquelle sont liées d’autres expressions comme celle d’«insécurité culturelle». Or, cette racialisation de la population hexagonale a également des effets en retour à l’autre extrémité du champ intellectuel et politique : celle représentée par les organisations postcoloniales qui entendent précisément lutter contre le racisme.

Devenant des «entrepreneurs d’ethnicité», ces organisations (Conseil représentatif des associations noires de France – CRAN –, Indigènes de la République, etc.) mobilisent en effet de façon symétrique et inverse à la droite raciste, sur la base d’identités certes discriminées, mais également essentialisées en contribuant ainsi à figer un peu plus la bipartition raciale du peuplement national entre «autochtones» et «allochtones», ou prétendument tels. [...]



Le Monde
Utilisateur anonyme
11 février 2016, 06:15   Re : La nation c'est le mal.
Cette trans-nationalité (qui rejoint le transhumanisme évoqué sur un autre fil) idyllique et naïve aux éléments épars se fonde sur une sorte d’harmonie plus ou moins conflictuelle qui n’est pas sans rappeler le « polythéisme des valeurs » dont parlait Max Weber. Consacrant le primat de l’émotionnel, du "sympa", du matriciel et du fusionnel elle représente le contraire même de la politique projective, de l’institution contractuelle, de l’économie rationnelle fondée sur la composition des intérêts, des grandes structures unitaires nées dans le sillage de l’État-nation et des récits idéologiques historicistes. Bref, au final un cauchemar, la guerre de tous contre tous.
11 février 2016, 08:25   Re : La nation c'est le mal
En voici un qui sera bien d'accord avec Jean-Loup Amselle :

"Moi, je m'en fous d'avoir des papiers, une nationalité, ou pas." Thomas Marchal, Français natif de Rodez (Aveyron), converti à l'islam, aura 24 ans en avril. Il a écrit une lettre au procureur de la République, mardi 9 février, "pour demander le statut d'apatride, par souci de liberté, pour faire court". Il a raconté son projet à La Dépêche, avant de se confier à francetv info. Pour lui, "les frontières n'ont plus de valeur, la nationalité non plus. Et ça devrait être ainsi pour tout le monde".

[fr.news.yahoo.com]


L'islam est la nation de substitution de toute nation. Et par corollaire, les nations sont l'ultime rempart contre l'islam. Qu'on se le dise et qu'on fasse circuler cette vérité.

La dissolution des nations, dont l'UE est le grand ingénieur (l'organisation supra-nationale s'ingénie à cette dissolution) est la condition sine qua non de la conquête islamique contemporaine ; elle y collabore activement en abattant ce rempart.

Il n'y a pas disparition progressive des nations en Europe mais remplacement des nations par la nation islamique universelle, fin et nouveau départ de l'Histoire. L'instauration de l'Etat islamique universel est le fatum, la route destinale de ce processus de dissolution et naissance dont la sage-femme sur le versant occidental du continent eurasien est l'Union européenne.
11 février 2016, 09:41   Re : La nation c'est le mal
Sciences politiques (et histoire politique) et sciences naturelles se ressemblent bien plus que celles-là seraient prêtes à l'admettre, ce que Toynbee avait bien analysé en son temps.

Les processus qu'elles décrivent obéissent tous au principe de non-création ex-nihilo résumé par Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme et se trouve soumis à substitution. Il n'y a pas d'abolition dans le néant. Et ce qui vaut pour la macro-sphère des blocs nationaux et supra-nationaux et des entités universalistes comme la nation islamique de laquelle l'Europe abrite la gestation, la meïose -- et par conséquent et conjointement aussi la métanoïa (repentance et déni historiaux) -- où l'on voit la dissolution des nations se faire au profit de la nation islamique universelle en devenir (solve et coagula), vaut aussi pour l'abolition prétendue de l'ancien en matière idéologique dans la sphère politique interne: un François Hollande, contempteur du modèle familial traditionnel en France, prônant l'ouverture à l'Autre, pratique la consanguinité politique de manière la plus dénuée de scrupule qui soit et si le modèle familial traditionnel (celui que pouvait vanter la Manif pour Tous) doit être dissous et dispersé par le grand vent de l'Histoire, lui pendant ce temps verse sans vergogne dans le tribalisme politique le plus primitif, nommant aux ministères clés des copains de régiment (Michel Sapin aux Finances), la mère de ses enfants (à l'Environnement et bientôt sans doute aux Affaires étrangères) : ce que l'idéologie expulse par la porte se trouve invité à rentrer dans la maison par la fenêtre d'une gouvernance politique digne des premiers capétiens.

Chassez les processus naturels (les nations, la famille) de la sphère politique et sociale, et vous les verrez revenir au galop en défonçant le logis (l'islam politique universaliste bousculant les nations et s'y substituant) et en y corrompant ses maîtres (népotisme, clanisme et corruption copains-coquins des dirigeants politiques).
Utilisateur anonyme
11 février 2016, 11:10   Re : La nation c'est le mal
Chassez les processus naturels (les nations, la famille) de la sphère politique et sociale, et vous les verrez revenir au galop en défonçant le logis (l'islam politique universaliste bousculant les nations et s'y substituant) et en y corrompant ses maîtres (népotisme, clanisme et corruption copains-coquins des dirigeants politiques).



Il faut dire qu'à l'Autre nous aurons préparé le terrain... avec notre apologie du nomadisme tous azimuts, de la déterritorialisation des problématiques, du rêve d'une "gouvernance mondiale", d'une suppression systématique des racines, d'un encouragement à toutes les hybridations - le fantasme de l'UN (l'UN va de pair avec la démesure (hybris), tout comme la logique de suraccumulation du Capital relève elle-même d'une illimitation qui est sa raison d'être) a finalement abouti à cette forme d'indistinction (indistinction par négation des frontières, indistinction par négation des limites : il s'agit toujours de s'affranchir d'une mesure) qu'est le mélangisme obligatoire et généralisé. Alors oui, face à ce néant-là l'islam n'a pas trop de souci à se faire.
Utilisateur anonyme
11 février 2016, 18:39   Re : La nation c'est le mal.
lui (Hollande) pendant ce temps verse sans vergogne dans le tribalisme politique le plus primitif, nommant aux ministères clés des copains de régiment (Michel Sapin aux Finances), la mère de ses enfants (à l'Environnement et bientôt sans doute aux Affaires étrangères) : ce que l'idéologie expulse par la porte se trouve invité à rentrer dans la maison par la fenêtre d'une gouvernance politique digne des premiers capétiens.

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En parlant de tribalisme... :




"À quarante-cinq ans, Audrey Azoulay, ancienne conseillère Culture et communication de François Hollande, vient d'être nommée ministre de la Culture et de la communication.


Fille du conseiller du roi du Maroc, André Azoulay, (enfant, elle passait ses vacances au Maroc au palais du roi) titulaire d'un master of business administration au Royaume-Uni, Audrey Azoulay a fait l'ENA, dans la promotion Averroès - la même que celle de Fleur Pellerin.

Depuis son bureau du premier étage, cette proche de Julie Gayet supervisait notamment les projections privées de la présidence de la République, allant jusqu'à choisir les films projetés".

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