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Communiqué n° 1920 : Sur la mort d’Imre Kertész

Communiqué n° 1920, jeudi 31 mars 2016
Sur la mort d’Imre Kertész

Le parti de l’In-nocence fait part de sa grande tristesse à la nouvelle de la mort d‘Imre Kertész, écrivain hongrois, prix Nobel de littérature, grande figure de la conscience européenne. Sa longue vie, son jeune âge quand il fut déporté à Auschwitz, sa longue expérience de l’occupation soviétique de son pays, sa liberté de pensée et de parole alors qu’aujourd‘hui tant de ses pairs se taisent, lui ont permis, pour son malheur et pour notre plus grand profit intellectuel, de faire la liaison, d’“Être sans destin” à “L’Ultime auberge”, entre les totalitarismes divers qui se sont succédé sur notre continent et ceux qui le menacent aujourd’hui. Son rôle d’éveilleur, pas toujours entendu, apparaîtra de plus en plus nettement, il faut l’espérer, dans les années qui viennent.
Utilisateur anonyme
04 avril 2016, 14:48   Re : Invasion, occupation et destruction
Ce que le Nobel Imre Kertész disait de l'islam
Par Ivan Rioufol le 4 avril 2016 12h25

Lucidité ou sénilité ? Dans le chaleureux portrait que Le Monde de samedi a consacré au grand écrivain hongrois Imre Kertész, prix Nobel de littérature, mort à Budapest le 31 mars, la journaliste choisit néanmoins la deuxième option pour expliquer ses "remarques déconcertantes sur l’Europe et sur l’islam" tenues dans son dernier roman (L’ultime auberge, Actes Sud). Qu'écrit Kertész, un des derniers survivants d’Auschwitz? Ceci (page 173) : "L’Europe périra bientôt à cause de son libéralisme puéril et suicidaire. L’Europe a créé Hitler, et après Hitler, elle s’est trouvée à court d’arguments : les portes se sont ouvertes devant l’islam, plus personne n’ose parler de race et ou de religion, alors que l’islam ne semble plus connaître que le langage de la haine envers les autres races et religions". J’ai d’ailleurs repris cette phrase dans La guerre civile qui vient (page 177), pour expliquer pourquoi je ne partageais pas ce pessimisme. Mais le prix Nobel va plus loin. Il écrit aussi (page 176) : "Il faudrait que je dise deux ou trois choses sur la politique (…). Je dirais comment les musulmans envahissent l’Europe, se l’accaparent, bref la détruisent ; quelle est l’attitude de l’Europe face à cela ; je parlerais aussi du libéralisme suicidaire et de la stupide démocratie ; démocratie et droit de vote aux chimpanzés. Cela finit toujours de la même façon : la civilisation atteint un stade de maturité dépassée où elle n’est plus capable de se défendre, et ne le veut même plus ; où, d’une manière apparemment incompréhensible, elle adore ses propres ennemis". Et encore (page 227) : "Un monde meurtrier est en train de naître, le nationalisme, le racisme ; l’Europe commence à comprendre où l’a menée sa politique libérale d’immigration. Elle s’est rendue compte que la chose nommée société multiculturelle n’existe pas". Ce Kertész-là, jamais aussi libre, n’a pas l’heur de plaire à la pensée policée qui croit voir les effets du "grand âge", comme le suggère si peu élégamment Le Monde. L’esprit totalitaire, prêt à voir un cas psychiatrique chez le contradicteur, n’est jamais loin de ces procédés qui fleurissent…
L'Ultime auberge, ouvrage gâteux -- ben voyons.
L’Europe périra bientôt à cause de son libéralisme puéril et suicidaire.

Le Libéralisme n'est ni puéril, ni suicidaire.
Tout comme l'Islam, c'est un totalitarisme.
C'est même un cannibalisme.
Le Libéralisme mange l'Europe et l'Islam s'est invité à sa table, sans y avoir été convié.

Ça me rappelle - je le redis pour la nieme fois -, le dernier livre de Levi-Srauss, une histoire de lynx.
Les Indiens vivent en Amérique, entourés d'autres peuples, tout aussi civilisés. Il y a le peuple des Loups, le peuple des Lynx, le peuple des Ours. Les Indiens sont le peuple des Hommes. Un jour, survient un nouveau peuple, qui n'est ni Hommes, ni Loups, ni Lynx ni même Ours. Et les Indiens, curieux de pouvoir voisiner avec ce nouveau peuple, s'ouvrent à eux et leurs offrent de partager leur univers. Car Hommes, Loups, Lynx, Ours ont toujours partagé le même espace, ainsi est faite leur 'civilisation'. Ainsi est faite la 'civilisation indienne'.
Combien de temps a-t-il fallu aux Indiens d'Amérique pour comprendre que les Européens n'avaient rien, au sens indien du terme, de civilisé ?
Ce qui nous tue, c'est la civilisation.
Croire que 'civilisé' préserve de toute autre forme ('civilisée' ?) est illusoire et insensé.

Pour le coup, c'est quoi le contraire de civilisé ?
Le contraire de civilisé (civil, civilité), c'est, « j'agis avec brutalité ». C'est être absolument en accord, ou bien absolument en désaccord. Je fais ou je ne fais pas. C'est oui. Ou, c'est non. J'accepte le foulard islamique ou, le foulard islamique je le refuse résolument.

l'exemple courageux de ces deux techniciens bénévoles sur radio libertaire qui refusent de faire l'émission dans laquelle se trouvent deux invitées enfoulardées: ici


 
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