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Alexandre Prokhorenko.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
01 avril 2016, 07:26   Alexandre Prokhorenko.
"À Palmyre, un officier russe des forces spéciales, encerclé sans espoir de fuite par les terroristes, a ordonné à l’aviation russe de bombarder sa propre position, emportant de ce fait ses assaillants dans la tombe.

On peut le dire sans prendre trop de risques : ce type est un héros.
Le genre de héros qu’on ne voit d’habitude que dans les films américains, celui qui allume sa dernière cigarette avec un Zippo qui fait « cling », fixe l’horizon et murmure « Rendez-vous en enfer » avant d’appuyer sur le bouton qui fait tout péter.

Sauf que là, c’est vrai. Pas de violons, pas de « punch line », pas de ralenti ; juste un jeune homme à qui la vie tendait les bras, dans sa dernière action de soldat.

La Russie, avec son imposant cortège, la grand-messe et le retentissement médiatique qu’a eu la mort de cet officier, offre un intéressant contraste avec la France, où la mort de nos soldats, baladés dans tous les coins les plus dangereux de la planète, est tout juste digne d’un encart dans les journaux. Alors certes, nous n’avons comme seule source que les médias russes, et ceux-ci sont peut-être enclins à romancer ou enjoliver l’histoire. Mais, à l’inverse, si on s’en tient à la presse française, on croirait qu’aucun acte de bravoure, dans l’armée de notre beau pays, ne vaut qu’on lui consacre plus de dix lignes.

Dernière chose, la plus importante, comme il se doit : nous avons maintenant l’exemple de ce qu’est mener une guerre sérieuse contre le terrorisme. Les terroristes ont maintenant un ennemi, un véritable ennemi qui, lui aussi, compte dans ses rangs des soldats prêts à tuer et à mourir, voire à mourir s’ils peuvent tuer plus.

Il y a maintenant deux visages à cette guerre. Nous avions Mohammed Merah, celui dont le sourire malsain était sur tous les écrans après ses meurtres. Nous avons maintenant Alexandre Prokhorenko (Александра Прохоренко), dont les photos qui circulent montrent un jeune homme droit, fort et fier. Face au braqueur d’épiceries presque analphabète dont la gloire suprême a été de tuer des innocents par haine du pays qui l’avait vu naître se dresse, maintenant, la silhouette d’un garçon de 25 ans qui, seul sur une terre étrangère, a sacrifié tout le temps qui lui restait à vivre à l’honneur de son drapeau."

BD.Voltaire.
02 avril 2016, 08:53   Re : Alexandre Prokhorenko.
Александр (sans "a" à la fin).
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