Tout tout de suite

Un Soudanais qui a incendié les bureaux d'une antenne de la mairie d'Annecy en Haute-Savoie hier a été interpellé par la police, rapporte France 3. L'homme de 28 ans, détenteur de la carte de réfugié depuis avril, reprochait aux services locaux de ne pas lui trouver de logement «tout de suite», les employés lui demandant de remplir en premier un dossier et de revenir plus tard.

Selon une première estimation, il y aurait pour 100 000 € de dégâts. L'auteur présumé sera jugé en comparution immédiate, jeudi matin.

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Reconnu comme réfugié de guerre en avril, il incendie la mairie en mai pour ne pas l'avoir encore logé. C'est un grand impatient. Les plus patients savent attendre leur tour pour nous incendier ; ils nous brûleront plus tard. Nous ne perdons rien pour attendre. Il n'y a pas lieu de se précipiter pour implanter en France la violence qu'ils disent avoir fuie, c'est ce que savent les destructeurs, les ravageurs les plus définitifs qui, eux, savent attendre. La rétribution d'un bienfait prodigué tolère d'être différée, le montant des intérêts à payer n'en sera que plus lourd.

Ce "grand impatient", à l'instar des diversitaires de fraîche date, se situe hors du contexte « travail » : il vient ici pour l’assistanat, et pour l'assistanat seulement. Un assisté ignore tout du temps long du travail, du salaire qu'on mérite, de la sueur sur le front.
On notera que de nos jours plus personne n'accole le mot "travailleur" à celui d’"immigré", et encore moins à celui de "migrant".