Communiqué n° 1939 : Sur le rôle des soldats présents lors de la tuerie du Bataclan

Communiqué n° 1939, vendredi 8 juillet 2016
Sur le rôle des soldats présents lors de la tuerie du Bataclan

Le parti de l’In-nocence ne parvient pas à croire ce que vient de révéler le rapport d’une commission d’enquête parlementaire : huit soldats professionnels, armés de fusils d'assaut, dont la présence, dans le cadre de l’opération “Sentinelle”, était précisément destinée à protéger les habitants du pays de ce qui était en train de se passer sous leurs yeux, se seraient abstenus d’intervenir pour mettre fin à la tuerie parce qu’ils n’avaient pas d’ordre en ce sens ?

Le parti de l’In-nocence demande que soit diligentée une enquête sur ces extravagantes allégations et, au cas où elles se révèleraient fondées, que soient déterminées avec précision les différentes responsabilités en jeu, du sommet à la base de la hiérarchie militaire.

C'était quoi, déjà, l'expression qui valait dans la France d'avant?..Ah oui: "N'écoutant que son courage".

Quand on pense que l'Elysée est allé décorer de la Légion d'honneur les quatre Américains du train Thalys qui, justement, n'avaient "écouté que leur courage" pour neutraliser sans armes un terroriste armé...

C'est à se demander si la passivité des soldats de l'opération Sentinelle devant le Bataclan le soir du 13 novembre n'était pas religieusement motivée, ce qui pourrait expliquer le silence des autorités dans cette affaire...

Si cette histoire atterrante se confirme et s'ébruite à l'étranger, je vais encore être saisi par la honte d'être Français, au point que cette fois, je serais amené à me faire passer pour un citoyen monégasque, né quelque part dans le Piémont ou la Ligure, sinon à Monaco même.

Le Président français décore des touristes américains héroïques, pendant que nos soldats restent l'arme au pied face aux semeurs de mort :

[www.leparisien.fr]

Il y a des symboles, ou des synecdoques (comme dit Millet) de grands événements de l'histoire dont on se passerait bien.

Quelques mois après, c'est un policier qui était décoré et promu pour n'avoir pas répliqué autrement qu'en agitant les bras devant ses agresseurs, des djihadistes de l’ultragauche qui voulaient en faire un "poulet rôti"...

Bof, pas grave tout ça, ça sera vite oublié... Surtout qu'au même moment, la France se qualifie pour la finale de l'Euro 2016 !

(Sont quand même sacrément veinards ces socialos !...)

nos soldats restent l'arme au pied face aux semeurs de mort

Quand je disais que L’État désarme [moralement] les français, l'armée française, les généraux français, je pensais aussi qu'il pouvait très bien les désarmer, au sens propre du terme. Y avait-il seulement des cartouches, dans ces Famas ?
 
Un policier ordinaire, qui perd une cartouche, se coltine une semaine de paperasse pour lui faire passer l'envie de recommencer. Alors, laisser les militaires se balader dans Paris, avec des armes de guerre, sans contrôle ? Des armes avec le magasin chargé ?
Je dis, non.

Y avait-il seulement des cartouches, dans ces Famas ?
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La réponse est NON. Mais il ne faut pas l'ébruiter.

Il y avait des munitions mais des qui font même pas mal.

Mais soyons rassurés, tous les moyens sont mis en oeuvre pour déradicaliser les djihadistes qui rentrent au bercail. Prévenir Guérir et réinsérer, rien d'autre, comme d'hab.

Faut mieux comprendre l'autre, aussi, puis lutter efficacement contre le chômage, que toussa c'est les vraies causes en fait -- le terreau, j'crois -- d' la radicalisation. Puis la prison elle radicalise beaucoup ceux qui y sont allés, pour des crimes qu'ils avaient pas le choix d'commettre, vu qu'c'était des laissés-pour-compte. Et alors en prison, y a pas assez d'imams qui pourraient empêcher que les méchants, ben, y le deviennent encore plus.

J'ai 25 ans et je prépare un doctorat en sciences sociales.