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Etat des lieux

Envoyé par Marcel Meyer 
01 octobre 2008, 12:23   Re : Etat des lieux
Texte "discutable" au sens propre du terme :

UN
BILLET

de
SAINT MARTIN

A propos de :



La violence, c'est normal.

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( ... )

Nous n'opérons peut-être qu'un simple retour à la normale (1). Ce sont les côtés rassurants et confortables de notre civilisation que nous voyons partir en miettes – et pourtant, il est vraisemblable que la société européenne a connu ce niveau de violence au cours d'une majeure partie de son histoire.

Même si ce n'est pas le cas, même si la prétendue montée de barbarie ne nous choque pas uniquement parce que l'Europe vieillit et se dévirilise, ça reviendrait exactement au même. La dérive que nous observons est peut-être révoltante, mais communiquer notre sentiment de révolte autour de nous – qui plus est, uniquement entre convaincus et camarades de phobie – est absolument inutile. Ca ne produira pas le grand sursaut de dignité et de survie qu'on cherche à faire naître chez Monsieur Moyen.

Nous-même, nous n'avons pas connu ce sursaut. Nous avons pris conscience très lentement, par morceaux épars du puzzle, de la réalité qui nous entoure. Et ce n'est pas la seule lecture des journaux officiels qui nous a fait réaliser quoique ce soit : c'est le constat d'altérations dans notre quotidien, de contraste flagrant entre le contenu de la presse et ce qu'on voit dans la rue, bien souvent sans que personne ne soit là pour nous fournir les sous-titres de ce contraste.

Tenter de susciter ce sursaut, parler de l'urgence du réveil de nos contemporains, c'est se planter totalement. C'est espérer quelque chose qui ne se produira pas parce que ce n'est pas ainsi que l'homme agit et progresse.

( ... )

Les Réacs-Mythos ont choisi une fois pour toute de croire que tout est la faute des gauchistes dans les médias et des Orcs dans la rue. Il suffirait alors de ricaner aux croyances des premiers et de dénoncer platement les agissements des seconds pour que Monsieur Moyen se découvre une âme de milicien. Si Monsieur Moyen en était encore CAPABLE, nous ne serions tout simplement pas dans une telle situation et toute notre littérature se limiterait à une simple comptabilité des morts et des blessés.

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Les allogènes, comme la gauche toute proportion gardée, n'ont jamais fait qu'occuper un terrain déserté par ceux que leurs mauvaises manières ont fait fuir, alors qu'elles auraient dû logiquement leur donner la rage de les refouler hors du territoire contesté. Les toubabs ont préféré donner dans le masochisme collectif plutôt que dans la défense coordonnée et ils glissent peu à peu vers l'indifférence de masse. Ils en viennent peu à peu à la trouille généralisée, mais ce n'est pas demain la veille qu'ils assureront seuls leur protection, en se serrant les coudes entre semblables. Ils ont toujours trop d'excellentes excuses pour ne pas reconnaître le coude d'autrui.

( ... )

C'est la désertion de l’Européen qui est à la base de tous nos emmerdements. Sa désertion physique, culturelle, spirituelle, sociale, s’explique par le fait qu’il ne forme plus un peuple digne de ce nom et conscient de son destin collectif. Ce n'est pas un sentiment qu'on peut concevoir ou retrouver quand on a encore la possibilité de se planquer dans une bulle où tout va presque bien, surtout si on a eu un cadre familial stable et qu'on a vécu dans un bled où les Prochains Européens n'avaient encore pas d'autre choix que l'intégration forcée.

Cet abri portatif, cette réserve inépuisable de déni, beaucoup de nos contemporains la trimballent en permanence avec eux. On n'arrivera à rien avec des slogans qui n'exaltent que notre esprit et nos petites actions, et à encore moins en soulignant au quidam, en vert fluo, les passages les plus frappants de la presse people quand elle se hasarde à causer insécurité. Nous ne pouvons réveiller personne avec cet instrument-là, c'est une question de cycles de sommeil. Ceux qui ne dorment qu'à moitié seront facilement réveillés par un faible bruit, ceux qui roupillent du sommeil du juste ne moufteront pas ou se rendormiront bien vite une fois la crise passée.

La Reconquête commencera quand Blanchette acceptera de recoloniser des territoires mentaux qui lui semblent à présent le propre du seul Exotique, à commencer par celui de la violence collective. Les nouveaux colons terrifient le Visage Pâle ordinaire, surtout de par leur capacité à donner facilement dans la brutalité décomplexée, et à se mobiliser rapidement à plusieurs contre une cible isolée.

La peur changera de camp le jour où nous ne l'accepterons plus dans nos coeurs comme une fatalité, le jour où nous aussi, nous saurons nous comporter en barbares, où et quand il le faut. Mais la lecture des faits divers ne suffit pas à cela. Pour l'instant, documenter les exactions de l'Occupant ne fait qu’accroître cette peur, et avec elle la paralysie collective. Le jour où Monsieur Moyen pourra se transformer épisodiquement en hooligan et faire le nettoyage dans son quartier ou son immeuble sans qu'un képi n'en soit averti, alors le processus de Reconquista aura vraiment commencé, avec l'inévitable léopardisation du territoire que beaucoup rejettent sous le terme de « communautarisation ».

Or ce processus ne sera pas lancé tant que le seuil de tolérance du Visage Pâle n'aura pas été outrageusement dépassé, violé, réduit à néant. Tant que nous pourrons, en tant que peuple, nous poser la question de la « Tolérance » en tant que telle, nous n'irons nulle part parce que nous adopterons une position de victime. On est une victime quand on adopte, sur un champ de bataille, la position d'un observateur neutre. Personne n'est neutre dans une guerre civile.
01 octobre 2008, 12:40   Re : Etat des lieux
A propos de ces nouvelles émeutes, je voudrais souligner que, entre autres enrichissements manifestes que nous devons à l'installation de communautés musulmanes sur notre sol, il en est un que l'on ne souligne jamais, c'est la propension à l'hystérie individuelle et collective que suscite la "culture" islamique, et qui est tout le contraire de la conception que nous, "de souche " avons, ou avons eu, de la "dignité ". Mais peut-être que cette absence de recours à l'hystérie est pour certains, le signe d'un comportement de loques, de ratés de l'existence, si vous voyez ce que je veux dire en référence à un fil plus ancien ...
Décidément, ces populations ont tout pour être chéries des médias, dont la logique est non la vraie souffrance, mais celle " cinemondesque" de la souffrance jouée, ostentatoire qui fait monter l'audimat.
Je voudrais ajouter que la peur que les "cpf" inspirent à la population est la meileure alliée du sytème responsable de cette situation.
01 octobre 2008, 13:20   Re : Etat des lieux
"C'est la désertion de l’Européen qui est à la base de tous nos emmerdements. Sa désertion physique, culturelle, spirituelle, sociale, s’explique par le fait qu’il ne forme plus un peuple digne de ce nom et conscient de son destin collectif. Ce n'est pas un sentiment qu'on peut concevoir ou retrouver quand on a encore la possibilité de se planquer dans une bulle où tout va presque bien, surtout si on a eu un cadre familial stable et qu'on a vécu dans un bled où les Prochains Européens n'avaient encore pas d'autre choix que l'intégration forcée."

C'est de notre Le Dantec, ce Celine de Monoprix ?

Par moment, on croirait du Paul Orsoni dans le texte. Il nous manque çui-là, comme un caillou dans la chaussure, après qu'on l'a ôté, en vient à manquer au pied qui ne sait plus par quoi remplacer son désir de l'expulser.

PS: pardon, "Dantec". Le seul, le vrai, celui à Ray Ban et à barbe-de-trois-jours parce qu'au Canada, on trouve pas de rasoir à tous les coins d'rue, taber'nak !
01 octobre 2008, 13:48   Re : Etat des lieux
"Les flics collaient les jeunes. Ils savaient très bien que c'étaient des mineurs et qu'ils savaient pas bien conduire"

Admirable !
01 octobre 2008, 14:12   Re : Etat des lieux
Cassandre, la France n'a-t-elle pas connu des moments d'hystérie collective ?
Utilisateur anonyme
01 octobre 2008, 14:19   Droit au respect
Les faits sont rarissimes. Vendredi, une enseignante de CM1 a été frappée plusieurs fois aux jambes et aux bras par un élève de dix ans. Souffrant d'hématomes sur le corps, elle s'est vu prescrire un arrêt de travail de plusieurs jours (quatre selon le parquet, huit selon l'inspection d'académie). Mardi, l'institutrice de primaire était toujours "très choquée", selon l'inspection. À l'école Jean-Jaurès de Persan dans le Val-d'Oise, où a eu lieu l'agression, l'émotion est grande parmi les enseignants et les syndicats.

Dans le cadre de la plainte déposée par l'enseignante pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public, l'élève, considéré comme "perturbé, et qui bénéficiait à ce titre d'un suivi pédagogique particulier, a été entendu par les policiers du commissariat de Persan chargés de l'enquête, pour la première fois mardi. L'interrogatoire s'est déroulé en présence de ses parents, avec lesquels il est reparti. Les enquêteurs entendent mener de nouvelles investigations sur la personnalité de l'élève. L'inspectrice d'académie du Val-d'Oise, Simone Christin, s'est rendue lundi dans l'école pour s'entretenir avec les élèves de la classe et avec les enseignants. "C'est la première fois qu'on voit ce type de faits en primaire. C'est un acte isolé lié à un enfant perturbé qui bénéficie d'un accompagnement pédagogique particulier", a-t-elle précisé. Sur le portail d'entrée de l'établissement, une grande banderole blanche avait été apposée où l'on pouvait lire : "Droit au respect".

L'élève "ne peut pas être exclu, les textes ne le permettent pas"

Le ministre de l'Éducation Xavier Darcos a demandé mardi au recteur de l'académie de Versailles "d'accorder la protection juridique à l'enseignante et d'envisager toutes les mesures susceptibles de restaurer la sérénité scolaire dans cette école". Il a tenu à témoigner la solidarité de l'Éducation nationale "à l'institutrice victime d'un comportement inacceptable", condamnant "avec la plus grande fermeté des actes exceptionnels dans le 1er degré". L'enseignante doit reprendre les cours en début de semaine prochaine. Depuis les faits, l'élève est, quant à lui, accueilli dans l'école où il est pris en charge en dehors de sa classe dans le cadre d'un suivi particulier. L'élève "ne peut pas être exclu, les textes ne le permettent pas", a déclaré la directrice de l'école, qui n'a pas souhaité donner son nom. L'inspectrice d'académie a souligné, elle : "C'est notre rôle de service public d'accompagner cet enfant perturbé."

Le parquet de Pontoise, qui n'a pas encore ordonné de poursuites, a affirmé qu'il pourrait donner une réponse pénale ou civile à l'affaire. Si la réponse est civile, l'enfant pourrait bénéficier d'une assistance éducative plus large que celle qu'il avait jusqu'à maintenant. Ce type d'acte en primaire est "rarissime" et "complètement inacceptable", a réagi Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, exprimant la "solidarité" du syndicat avec les enseignants de l'école "extrêmement choqués". Selon lui, l'établissement, classé en éducation prioritaire, dispose d'un effectif par classe de 25 élèves (280 élèves pour 11 classes, selon les chiffres fournis par le syndicaliste).

Le Point.
Utilisateur anonyme
01 octobre 2008, 14:21   Re : Etat des lieux
« Par moment, on croirait du Paul Orsoni dans le texte. Il nous manque çui-là, comme un caillou dans la chaussure, après qu'on l'a ôté, en vient à manquer au pied qui ne sait plus par quoi remplacer son désir de l'expulser. »

Francis, c'est pas joli, ça…
01 octobre 2008, 14:33   Re : Etat des lieux
Ce ne sont des des moments, cher Bruno, c'est à la fois une habitude et une stratégie (les "youyous" des femmes, par exemple, sont émis pour que les gens ne se contrôlent plus ). Mais je pense que dans une société médiatique où le grand chic est de se faire plaindre, l'hystérie victimaire ve devenir un modèle. Je crois que ce n'est pas un hasard si les médias aiment tant les "cpf". A tous points de vue ceux-ci sont en phase avec leur logique simpliste du spectacle et leur goût du pire. Ils font vendre.
01 octobre 2008, 14:58   Re : Etat des lieux
Voyons Boris, Paul Orsoni est assez grand, et même assez grande gueule pour se défendre, voire m'imposer le respect ou me clouer le bec s'il le souhaite. En ce qui me concerne, rien ne l'en interdit.
Utilisateur anonyme
01 octobre 2008, 15:02   Re : Etat des lieux
Sauf que précisément, il n'est plus là pour pouvoir le faire.
01 octobre 2008, 15:23   Re : Etat des lieux
Si c'est bien de Pascal Orsoni que vous parlez, il est toujours inscrit. S'il n'intervient plus, en tout cas sous ce nom-là, c'est de son propre chef.
Utilisateur anonyme
01 octobre 2008, 15:36   Pascal, oui
Ça ne lui ressemble pas. Il est peut-être malade…
01 octobre 2008, 15:47   Re : Etat des lieux
On peut intervenir sous plusieurs noms, ici ?
(c'était la minute du naïf)
Utilisateur anonyme
01 octobre 2008, 16:00   Re : Etat des lieux
Mais comment fait-on, cher Marcel Meyer, pour se désinscrire ?
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