L'islam rigoriste, dans ses pratiques alimentaires, s'impose à peu près partout (le Japon représentant à cet égard un îlot de résistance, la grande zone Pacifique aussi).
En Indonésie, le gouvernement, souhaitant donner le change aux islamistes qui, ici comme ailleurs, savent imposer leurs normes en assortissant l'expression de leurs souhaits de mille menaces électorales à peine voilées (la démocratie, c'est la loi du nombre et des masses, il n'est pas inutile de le rappeler dans ces circonstances), a fait imposer une prohibition en 2015 : plus d'alcool en vente libre, lequel n'est plus distribué que sous régie, dans des comptoirs agréés et avec des taxes de 200%, ce qui fait que si l'on trouve une bouteille de vin de France bas de gamme qui serait vendue en Europe 6 euros, elle vous coûtera ici 35 à 40 euros. A Bali, on importe du raisin d'Australie pour fabriquer un breuvage tord-boyau inqualifiable; qui, s'il ne coûtait pas si cher, serait idéal pour détartrer les cuvettes des vécés, commercialisé à des 30 euros la bouteille. Les touristes australiens étant ici de grands soiffards, certains se reportent sur des cocktails "du cru", autant dire de bouilleurs de cru, où l'alcool est remplacé par du méthanol. Le bilan de ces pratiques est connu et il est tragique : tous les ans, une bonne dizaine de jeunes fêtards australiens trouvent la mort en s'intoxiquant de la sorte avec des cocktails frelatés.
Je voudrais revenir sur la stratégie suivie par l'islamisation en France : elle est à deux volets, classiquement articulés et elle a recours aux ressorts psychologiques que l'on voit à l'oeuvre chez toutes victimes de la terreur et de la torture, ressorts qui ne sont pas sans parenté avec ceux que l'on trouve chez les victimes du
syndrome de Stockholm -- lorsque placée entre les mains
deux tortionnaires, l'un extrêmement violent (comme le sont les djihadistes égorgeurs et mutileurs, de ceux qui ont arraché les testicules de leurs victimes au Bataclan), l'autre rassurant, comparativement doux, s'appliquant à fournir un contraste d'attitude marqué avec l'autre, n'hésitant pas à l'occasion à déplorer la méchanceté et la fureur condamnable de ce dernier, leur victime se verra irresistiblement portée à "fondre dans les bras" du gentil, qui n'aura pas à être plus que modérément gentil pour qu'elle "lui mange dans la main". Plus le méchant est méchant, et plus légers, plus aisés seront les efforts que devront fournir le gentil pour obtenir la reddition, la soumission de la victime. A la fin, quand la victime est à genoux, il lui suffira de lui déclarer "je suis gentil" et la partie sera gagnée : c'est le message de ces livres d'histoire destiné aux enfants et à leurs parents :
l'islam n'est pas l'islam du méchant. Et c'est tout. Et c'est dans la poche : le méchant aura oeuvré efficacement pour que cette dernière affirmation de la gentille Mme Vallaud-Belkacem soit sans contestation possible, sans besoin d'être contestée, dans l'esprit de la victime. Mme Vallaud-Belkacem est gentille. L'islam est doux, généreux et humaniste, il n'est pas comme l'islam méchant de Mohammed Merah. Et il ne nous reste plus qu'à nous blottir dans son giron pour nous protéger de son double méchant. Simple non ?
La terreur et la douceur sont les deux fils d'une même lame que l'islam plonge dans le coeur de la civilisation. Les terroristes ont bien fait leur boulot, la douce Mme Vallaud-Belkacem aussi. Le train de l'islamisation de la société, tracté par cette locomotive à moteur deux-temps, file tambour battant sur les rails de l'histoire.