Moi fier d'être algérien. Moi vouloir être Président. Moi faire du raccolage.

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"MOBILISER LES MUSULMANS FRANÇAIS" ! L'appartenance religieuse qu'on nous balance à la gueule du matin au soir est donc première, ça y est. Elle éclipse totalement la citoyenneté de la personne, simple partie du tout de la communauté nationale, partie accessoirement musulmane. Les Français de culture musulmane, forcément, ce n'était plus suffisant. C'est curieux, devant des musulmans français, j'entends qu'on est sommés de s'écraser... J'espère que j'entends mal.

Dire sa fierté d'être en partie Algérien, c'est bien, c'est recommandable, c'est vendable et c'est vendeur. Dire sa fierté d'être 100% ou même, tenez 80%, Gaulois, ça pue son facho. La doxa raciale existe, elle s'affiche dans cette asymétrie de la fierté. Elle met en place les paramètres d'une épuration raciale.

Dire publiquement sa fierté de ses origines ethniques sans y avoir été expressément invité est, en soi, asocial, barbare, malséant, constitue une invite impromptue à la confrontation sauvage, bestiale et primaire des fiertés concurrentes. Même remarque pour la fierté de son orientation sexuelle.

Que penserait-on de celui qui se déclarerait par-dessus les toits fier de posséder, sur la fesse gauche, le même grain de beauté que son frère et sa grand-mère maternelle ? La même chose que de celui qui claironnerait l'avoir grosse et raide tous les matins et à toutes les heures du jour jusqu'à la tombée de la nuit et de tirer de ce phénomène qui ne doit rien à ses efforts une immense fierté. On dirait de lui c'est un Montebourg, du nom de cet homme politique français grotesque du début du XXIe siècle dont la chronique de l'époque a retenu le nom : Narcisse Montebourg

Dire publiquement sa fierté de ses origines ethniques sans y avoir été expressément invité est, en soi, asocial, barbare, malséant, constitue une invite impromptue à la confrontation sauvage, bestiale et primaire des fiertés concurrentes. Même remarque pour la fierté de son orientation sexuelle.

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Absolument. Sous ses grands airs ce type est d'une vulgarité sans nom. Et derrière cette "fierté algérienne" se cache une forme de racisme subtil : celle qui consiste à soutenir que toutes les origines ethniques ont une valeur éminente, sauf la nôtre.

Montebourg, c'est l'archétype du "bobo" toujours prêt à s'inquiéter des conséquences lointaines de l'érosion des traditions chez les Bororo et les Dogons, mais qui reste d'une impassibilité de marbre devant celle des identités collectives européennes, parce que ces identités-là l'indiffèrent. Et ce fat a été ministre...

La bêtise suinte des pores de ce formidable brasseur d'air comme nulle part ailleurs. Les politicards remplacistes sont souvent cyniques, naïfs, hypocrites, faux, moralisateurs, menteurs, manipulateurs — tout ce que l'on voudra ; mais chez l'ex de la Pulvar, ce qui domine, ce qui chante haut et fort, c'est la bêtise, infinie, incommensurable et hallucinante tant elle est enchantée d'elle-même.

Grâce à des remplacistes tels que ce pitre de Montebourg un peu partout, en Europe, pour lutter contre leur éventuelle disparition, les peuples n'auront pas d'autre choix que de se faire les ethnologues de leur propre avenir. Des peuples qui s'ils n'y prennent pas garde seront acculturés, assassinés, remplacés. Des peuples qui, contrairement au peuple algérien, gênent. Des peuples qui ne sont pas "intéressants", ou "rentables", au regard de cette idéologie dominante qui tolère tout, mais qui ne respecte rien (rien de tout ce qui fut nôtre).