Communiqué n° 732 : Sur la campagne de Valéry Giscard d'Estaing contre les éoliennes

Le parti de l'In-nocence se félicite de l'apport du président Valéry Giscard d'Estaing — sous forme d'une substantielle préface au livre de Jean-Louis Butré, "L'Imposture, pourquoi l'éolien est un danger pour la France" — à la lutte contre le développement des éoliennes sur le territoire national.

Le parti de l'In-nocence considère pour sa part que la propagation des éoliennes, conjointement à l'aggravation démographique et à l'immigration de masse, est un des facteurs qui hâtent, en l'occurrence pour un bénéfice énergétique plus que douteux, l'avénement prochain, sur le sol de notre pays, de la banlieue universelle.

Si je comprends bien, si on supprime les éoliennes on aura résolu un tiers des problèmes !

Surtout que si on tourne les éoliennes vers la Mecque on ne peut que gacher le paysage, sans supprimer les mauvaises odeurs.

Sans m'vanter :

[didiergouxbis.blogspot.com]

Oui, les éoliennes, bien sûr...
Enfin, l'avantage, et la consolation possible, c'est qu'elles sont probablement aussi facilement démontables que "montables", et qu'il sera toujours loisible de les faire rapidement disparaître quand on se sera aperçu (mais un peu tard, comme de juste) qu'elles sont vraiment trop envahissantes. Ce qui n'est pas le cas des centrales nucléaires, ai-je cru comprendre.

Si vous ne voulez plus des éoliennes, moi j'en veux bien une, que j'utiliserai horizontalement dans mon jardin, pour tondre ma pelouse tout en me fournissant en électricité.

Moi aussi, j'en veux bien une petite pour alléger ma facture d'électricité.

Cher Monsieur,

Nous avons bien reçu votre commande pour une éolienne en kit [© KiM], et nous vous félicitons pour votre achat citoyen. Votre éolienne vous sera livrée très bientôt, et nous nous réjouissons de savoir que vous allez contribuer ainsi, avec cet objet innovant et esthétique, à enrichir votre foyer et à divertir vos amis et voisins.

Citoyennement vôtre !

Quelle horreur ! J'en voulais une petite, moi, et qui fasse aussi girouette et station météo...

Je me suis demandé ce qu'était ce mat qu'ils s'engagent à livrer avec l'éolienne : le matos (apocope d'apocope) ? Tout de même pas, sans doute. Alors un engin électrique connu des seuls spécialistes ? J'ai fini par comprendre qu'il s'agissait du mât.

En quoi est-ce plus vilain que les moulins ? Et que dire alors de nos châteaux d'eau en ciment auquel nous nous sommes habitués au point pour ainsi dire de ne plus les voir ou presque. Cela me rappelle les jouets pour enfants avec des ailettes et qui tournent dans le vent ou simplement en marchant. Je crois que la pollution des éoliennes est principalement sonore. Il est vrai que les champs d'éoliennes peuvent être considérés comme dégradant les sites naturels. Mais ce n'est rien à côté des champs de pylônes électriques auprès des barrages et usines thermiques. Que diable, soyons modernes, et adaptons-nous à ce qu'il y a de moins mauvais dans les transformations de notre temps. Nothing is perfect. Et les éoliennes en Camargue, par exemple, valorisent peut-être les étendues plates du paysage.

Bernard, il est bien entendu, n'est-ce pas, que les éoliennes ne se mettent pas dans le conduit de l'oreille ?!

Merci Marcel. Moi qui m'apprêtais à en commander une en leur expliquant que je la préfèrerais en brillant...

Il me souvient d'un camarade de classe un peu pétomane qu'on appelait Éole...

Êtes-vous sûr, Marcel Meyer, qu'il ne s'agisse pas de la nouvelle orthographe proposée par le résot Renouvo ?

En effet, Cher Bernard, les éoliennes ne sont pas seulement innovantes et esthétiques, mais elles vous permettent en outre d'inviter chez vous des amis pétomanes, sans risque pour l'environnement, ni danger d'incendies, quand vous dînez aux bougies, dans votre jardin à l'herbe impeccablement épluchée.

Ah oui, merci cher Bernard !
Ca, c'est du lien ! C'est beau, c'est fort, c'est bon !
Il faut dire que c'est un "Site géré par l'AIROÉ, l'ANO, l'APARO, la CARO, et le GQMNF".
Je constate par hasard, à flâner à travers les listes du Réseau, donc, que l'i notre cher Maitre y perd sa circonflexion.

L'abîme sans sa cime,
accroître sans sa flèche,
la brûlure sans sa pointe,
la chaîne, sans sa traîne,
le coût, banalisé,
le dégoût, sans expression...
Traîtres !