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La force de la vérité

Envoyé par Gérard Rogemi 
07 octobre 2008, 00:30   La force de la vérité
Trouvé sur le blog de Stéphane

Cet article compléte avantageusement mon billet "A propos de Palin contre Biden" du 3 octobre.

La force de la vérité

Les Républicains doivent avoir le courage de dévoiler l'implication des Démocrates dans la crise des subprimes.

Il y a quelques jours j'expliquai ici même que Barack Obama n'avait plus guère de chances d'être élu. Depuis, une tempête financière majeure s'est révélée, plusieurs banques ont fait faillite, George W. Bush a engagé le contribuable américain dans un plan de relance de 700 milliards de dollars et John McCain a même suspendu sa campagne pendant quelques jours.

Certes, depuis, les affaires ont repris leurs cours, si j'ose dire. Les uns crient à l'inévitable fin du capitalisme prophétisée par Marx il y a plus d'un siècle; les autres, qui méprisaient la bourse et les marchés la veille, se mettent à claquer des dents à l'idée que leurs économies partent en fumée; d'autres encore, s'enorgueillissant du désastre frappant Wall Street, s'inquiètent qu'un ralentissement économique mondial ne vienne les atteindre de ce côté de l'Atlantique. La plupart des gens n'ont rien compris à ce qui vient de se passer. Et la campagne américaine a repris.

Le premier des trois débats entre John McCain et Barack Obama n'a pas tenu toutes ses promesses. Le lendemain de la confrontation, Barack Obama a été désigné vainqueur aux points par les médias. Comment aurait-il pu en être autrement! Ceux-ci ont perdu toute objectivité depuis longtemps. Ils font simplement campagne pour leur candidat. Un article de Steve Gill du 25 Septembre explique par exemple comment le Washington Post a réussi à donner "neuf points d'avance" au sénateur de l'Illinois, un chiffre considérable repris par toutes les télévisions du monde: les sondeurs ont simplement accepté un échantillon biaisé. Lorsqu'on demande qui serait le meilleur président à un panel comportant 38% de personnes s'identifiant comme des Démocrates contre 28% comme des Républicains, pas surprenant que M. Obama soit plus souvent cité...

Le New York Times continue quant à lui son petit bonhomme de chemin, s'approchant toujours plus de la trajectoire de la Pravda, sous-entendant (faussement) que le manager de campagne de John McCain, Rick Davis, était payé par Freddie Mac jusqu'au mois dernier, ou déclarant en gros titre que le candidat républicain aurait touché de l'argent des banques de Wall Street... En oubliant que son adversaire en a touché dix fois plus. Citant un commentaire d'OpenSecrets, site indépendant dédié à la révélation des liens financiers des politiciens:

Pourquoi [Barack Obama] tire environ 300'000 dollars par an de Goldman Sachs, Lehman Brothers, Bear Stearns, Fannie Mae, Freddie Mac, AIG, Countrywide Financial, et Washington Mutual? Il n'a même pas terminé son premier mandat au Congrès et a reçu un total de 1'093'329 $ de ces huit sociétés et de leurs employés. Sur la période 1990-2008, donc 18 ans de données, les chiffres de John McCain montrent une collecte de seulement 549'584 $. En d'autres termes, Barack Obama reçoit 273'582 $ par an (et l'année 2008 n'est pas terminée) tandis que McCain ramène misérablement $30'532 $.
Vous en voulez encore? Barack Obama a reçu davantage d'une seule source –Goldman Sachs, pour plus de 500'000 $ - que ce que McCain a reçu, tous donateurs confondus. Lequel des deux est le plus vendu aux lobbyistes?


Les liens financiers entre Barack Obama et les compagnies au coeur de la tourmente de Wall Street ne sont pas surprenants. Les Démocrates sont mouillés jusqu'au cou dans la crise des subprimes. Ils en sont à l'origine, avec le Community Reinvestment Act imaginé par Carter puis dopé par Clinton, permettant à des gens de contracter des hypothèques en étant incapables de les rembourser dans la durée. Ces hypothèques étaient prises par le biais de Fannie Mae et Freddy Mac et d'autres banques, commerciales, forcées de s'aligner sous peine d'amende. La bombe à retardement a été identifiée par beaucoup de gens à l'époque, dont Alan Greenspan, qui déclarait au Congrès américain en 2005:

"Si Fannie and Freddie continuent à croître, continuent à avoir le faible capital dont elles disposent, continuent à engager leurs portefeuilles dans une gestion dynamique des risques [la fameuse tritisation], ce dont elles ont besoin pour lutter contre les taux d'intérêt élevés, elles créent un risque systémique toujours plus grand plus loin dans la chaîne," expliqua-t-il. "Nous soumettons l'intégralité du système financier futur à un grand risque."

Mais l'origine de la crise n'est pas dûe qu'à des politiques des années 90. Elles ont été poursuivies pendant les années Bush avec des Démocrates inamovibles. Tous les conseillers économiques de Barack Obama - Franklin Raines, Jim Johnson, Jamie Gorelick, Barney Frank, et même Chris Dodd, membre de la Commission des Affaires Bancaires du Sénat - tous sont impliqués. Tous avaient des positions dirigeantes dans les organismes dont l'implosion emporte les bourses du monde. Comme l'écrit James Lewis dans les colonnes de l'American Thinker, le scandale représente, pour les Républicains, l'opportunité du siècle.

Plus les Américains s'intéresseront à la crise des subprimes, plus les responsabilités seront révélées, plus les mécanismes seront compris, plus les Démocrates seront exposés. Pourquoi les Républicains ne révèlent-ils pas tout cela au public? Pourquoi John McCain se bat à fleuret moucheté en laissant son adversaire lui jeter du fumier? J'avoue que je ne comprends pas. J'espère beaucoup que Sarah Palin aura l'audace de dévoiler au public la simple vérité.

Mise à jour (30 septembre 2008): Même Bill Clinton attribue la responsabilité de la débâcle de Fannie Mae à des "Démocrates corrompus" (voir la vidéo).
07 octobre 2008, 01:19   Re : La force de la vérité
Sarah Palin, qui déclare qu'Obama juge son "pays si imparfait" qu'il fait alliance avec des terroristes. Elle, je suppose, juge son pays si parfait qu'elle peut avoir un pasteur antisémite et être soutenue par le pro-Hitler Buchanan (et pour une fois, il ne s'agit pas de reductio ad Hitlerum, Buchanan est bien un nostalgique du IIIe Reich). Rogemi, vous voulez encore un peu de fumier sur les Républicains ?
07 octobre 2008, 01:41   Re : La force de la vérité
[la fameuse tritisation],

On dit titrisation.

Huit années d'administration Bush, laquelle n'ignorant rien des "pratiques corrompues" de Freddie Mac, largement complice et co-responsable en s'entêtant dans le rejet de tout encadrement ou réglementation, ont largement rendu possibles la crise des subprimes et le reste.
07 octobre 2008, 08:01   Re : Le plus triste
Vous avez tous les trois raison.
07 octobre 2008, 09:46   Re : La force de la vérité
Citation
Buchanan est bien un nostalgique du IIIe Reich

Cher Bruno,
Même si ses théses historiques sont tordues et en fait fausses il n'en reste pas moins qu'il y a certaines choses justes dans ce qu'avance Buchanan. Je doute qu'il soit un nostalgique du III Reich. Il serait plutôt un nostalgique de l'état du monde d'avant 1914 ou d'avant le traité de Versailles.

Citation
Huit années d'administration Bush, laquelle n'ignorant rien des "pratiques corrompues" de Freddie Mac, largement complice et co-responsable en s'entêtant dans le rejet de tout encadrement ou réglementation, ont largement rendu possibles la crise des subprimes et le reste.

Cher Francis,
Oui car l'idéologie (les idées) est plus forte que le réel et cela vaut pour les républicains comme pour les démocrates.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi les bourses asiatiques se sont éffondrées ainsi que les monnaies de ces pays. Comment se fait-il que les arabes, les chinois, les coréens, etc.. en dépit de la crise financière continuent d'investir leur épargne aux USA ?

Une réponse à cette question est disponible i c i.

Ci-après un avant-goût:

It is true that Asian economies depend on American consumers and an American recession is bad for Asian currencies. But why don't Asians consume what they produce at home? The trouble is that rich Asians don't lend to poor Asians in their own countries. Capital markets don't work in the developing world because it is too easy to steal money. Subprime mortgages in the US have suffered from poor documentation. What kind of documentation does one encounter in countries where everyone from the clerk at the records office to the secretary who hands you a form requires a small bribe? America is litigious to a fault, but its courts are fair and hard to corrupt.
07 octobre 2008, 10:22   Re : La force de la vérité
Une chose m'a frappé, ce matin, en entendant les cours des bourses mondiales : le plus net recul est celui de la bourse de Moscou (moins 19 %), alors que, il me semble, elle devrait être la plus éloignée de l'épicentre...
07 octobre 2008, 10:31   Re : La force de la vérité
Citation
Une chose m'a frappé, ce matin, en entendant les cours des bourses mondiales : le plus net recul est celui de la bourse de Moscou (moins 19 %), alors que, il me semble, elle devrait être la plus éloignée de l'épicentre...

Cher Bernard,

Feriez-vous confiance dans les tribunaux russes pour récupérer votre argent ?
Dés que les choses s'enveniment les investisseurs reprennent leur billes avant l'éffondrement total.
07 octobre 2008, 12:09   Re : La force de la vérité
Buchanan nostalgique du IIIe Reich ? On lui prête paraî-il des déclarations ambiguës sur Hitler et aussi sur les Juifs. Mais ce que j'ai lu de lui ne va pas du tout dans ce sens : c'est un catholique traditionnaliste farouchement opposé à l'avortement et à l'eugénisme, en matière de régime politique c'est un partisan sans ambiguïté de la démocratie et en économie c'est un libéral intransigeant, opposé à toute forme d'intervention de l'Etat. Voilà donc au moins trois domaines fondamentaux dans lesquels il défend des idées radicalement opposées à celles de Hitler. Votre jugement n'était-il pas un peu rapide, cher Monsieur Chaouat ?
07 octobre 2008, 12:39   Re : La force de la vérité
On peut lire en anglais une critique assez pertinente du dernier livre de Buchanan "Churchill, Hitler, and the Unnecessary War"

i c i
07 octobre 2008, 13:01   Re : La force de la vérité
Merci pour ce lien, cher Rogemi.

L'idée que ce sont les Britanniques qui ont, au cours de la Seconde Guerre mondiale, inauguré les attaques délibérées contre les populations civiles me paraît tirée par les cheveux. Le raid du 11 mai est sans doute le premier di conflit mais les Allemands avaient montré dès la Première Guerre mondiale qu'ils n'hésitaient pas à s'attaquer aux populations civiles, en France comme en Angleterre (raids de bombardements sur Londres exécutés par des zeppelins ; peu efficaces certes, mais c'est une autre question), et, surtout, en Espagne avec le bombardement de Guernica.

Cependant, si les thèses développées dans ce livre paraissent, d'après la critique, sujettes à caution, il ne semble pas qu'elles constituassent un apologie du IIIe Reich.
07 octobre 2008, 14:16   Re : La force de la vérité
Un échantillon de déclarations de Pat Buchanan :

[www.adl.org]
Utilisateur anonyme
07 octobre 2008, 21:49   Re : Il eut fallu que nous le sussions !
Citation

il ne semble pas qu'elles constituassent
il ne me semble pas qu'elles constituent ( concordance avec le temps présent de la principale)
Utilisateur anonyme
07 octobre 2008, 21:51   Re : La force de la vérité
Tiens, je croyais qu'il était mort, ce vieil homophobe de Pat !
07 octobre 2008, 22:09   Re : La force de la vérité
C'est que, voyez-vous, j'hésitais avec "constitussent".
Mais, cher Corto, la règle que vous énoncez avec une certaine froideur souffre de nombreuses exceptions, le saviez-vous seulement ? Après un verbe principal au présent, on a parfois un subjonctif imparfait ou plus-que-parfait dans une langue assez recherchée. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Grevisse (869 b,1° & 2°); et je gage que l'on peut parfaitement écrire, ainsi que le fait marcel Meyer, "il ne semble pas qu'elles constituassent", parce que le fait exprimé est hypothétique : c'est ce qu'on appelle un éventuel du subjonctif.
Je vous signale par ailleurs que vous avez oublié l'accent circonflexe sur le "eut" de votre titre.
08 octobre 2008, 09:34   Re : La force de la vérité
Et que "par ailleurs" pour "d'autre part" est en horreur à tous les beaux parleurs.
08 octobre 2008, 09:44   Re : La force de la vérité
Comme "par contre" pour "en revanche".
08 octobre 2008, 10:04   En bonne compagnie
2. Par ailleurs. Synon. d'un autre côté.
a) Loc. adv. de phrase. Indique que l'on mentionne à titre complémentaire et comme en passant, des aspects que l'on n'a pas encore envisagés. Synon. pour le reste :
38. Helvétius, par ailleurs honnête homme et bon homme, (mot dont on a trop mésusé, et qu'il faut faire revenir à sa première valeur), Helvétius marié, se faisoit amener chaque nuit une nouvelle maîtresse par son valet de chambre, qui les cherchoit, autant qu'il pouvoit, dans la classe honnête du peuple.
F.-R. de Chateaubriand, Essai sur les Révolutions, t. 2, 1797, p. 273.
39. ... à ce point que des hommes honorables par ailleurs, comme monsieur votre trisaïeul, sacrifiaient à la fausse philosophie, ...
A. France, L'Anneau d'améthyste, 1899, p. 39.
b) Loc. adv. portant sur un adj. ou un part. Indique que la qualité nouvelle exprimée par cet adjectif ou ce participe n'est pas mise en cause par ce qui précède :
40. Elle [Odette] souhaitait qu'il cultivât des relations si utiles, mais elle était par ailleurs portée à les croire peu chic, depuis qu'elle avait vu passer dans la rue la marquise de Villeparisis en robe de laine noire, avec un bonnet à brides.
M. Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, p. 225.
41. Elle est, par ailleurs, trop unie à lui et mon amitié les confond trop pour que cette défense me soit douloureuse.
J. Bousquet, Traduit du silence, 1935-1936, p. 68.


(Trésor de la langue française)
Utilisateur anonyme
08 octobre 2008, 10:23   Re : En bonne compagnie
Il serait grand temps de réhabiliter par contre
08 octobre 2008, 10:58   Re : En bonne compagnie
En ce qui me concerne, je suis souvent gênée par l'emploi de " en revanche" qui , selon moi, ne peut être utilisé que suivi d'une constatation positive.
Utilisateur anonyme
08 octobre 2008, 11:03   Re : La force de la désignation
« Tiens, je croyais qu'il était mort, ce vieil homophobe de Pat ! »

Quelle impatience, ce Corto ! Rassurez-vous, nous allons tous y passer, nous, les homophobes désignés pat votre index vengeur.
08 octobre 2008, 11:43   Re : En bonne compagnie
Il y a tout de même la phrase célèbre de Gide, donnée en exemple de l'inadéquation de la formule : « Mon frère est mort à la guerre. En revanche, ma sœur a survécu »... Comme dit Boris, il est temps de réhabiliter par contre...
08 octobre 2008, 11:57   Re : En bonne compagnie
Je vais chercher des exemples où le "en revanche" me gêne car je me suis très mal exprimée plus haut.
08 octobre 2008, 12:48   Re : En bonne compagnie
Cher Bernard,

Je crois que le paradoxe de Gide n'était pas tel que vous le citez. Dans son exemple (que je n'ai pas le temps de chercher), l'emploi d'"en revanche" pour éviter "par contre" introduisait une horreur avec un effet comico-macabre saisissant: "Ma cousine Berthe a eu la chance de voir son fils rentrer de la guerre sans blessure, en revanche, ma soeur Emilie a eu les deux siens tués", ou quelque chose comme ça.
08 octobre 2008, 13:44   Re : La force de la vérité
Je n'ai pas dit qu'on devait systématiquement remplacer "par contre" par "en revanche". Il y a de nombreux cas où "par contre" a sa place. C'est l'emploi abusif de "par contre" qui gêne.
Chers Bernard et francis,

Vous trouverez l'exemple qui vous tarabuste dans le Répertoire des délicatesses, à l'article En revanche, p.185.
08 octobre 2008, 16:05   Re : En bonne compagnie
"Ma cousine Berthe a eu la chance de voir son fils rentrer de la guerre sans blessure, en revanche, ma soeur Emilie a eu les deux siens tués", ou quelque chose comme ça."
Oui, c'est l'exemple que je cherchais. Mais il en est d'autres cas moins flagrant où "en revanche" est disctutable.
08 octobre 2008, 16:38   Re : En bonne compagnie
Je crois que par contre est suivi d'une mauvaise nouvelle, tandis qu'en revanche doit être suivi d'une bonne. Exemple:

Vous n'aurez pas à verser d'agios pour ce découvert, par contre vous ne percevrez aucun intérêt ce mois-ci.

Votre chèque n'est passé en écriture que le 12, en revanche les intérêts courrons à partir du premier.

C'est notamment l'inversion de cet ordre, ou l'entorse à cet usage, qui produit l'effet comique de l'exemple de Gide.
08 octobre 2008, 17:31   Re : En bonne compagnie
Cher Francis, mon analyse est un peu différente.

D'abord l'exemple de Gide, tel que repris dans les Délicatesses. (J'ai cité de mémoire, je l'avais lu dans Grevisse - pas dans la grammaire, dans ses articles - mais puisque Francmoineau nous donne la page...) Il est donc le suivant : « mon frère et mon mari sont revenus saufs de la guerre ; en revanche j'y ai perdu mes deux fils ». Ici, l'expression est suivie d'une mauvaise nouvelle, et votre règle s'applique. (Cassandre devra m'excuser, car ma citation était trop approximative.)

Mais le comique peut aussi surgir si l'on inverse les termes. Ne trouvez-vous pas « indécent », pour reprendre le terme de Gide, que l'on dise : « mon frère est mort à la guerre ; en revanche, ma sœur a survécu » ? Je trouve même « mon » exemple plus parlant, plus « indélicat », puisqu'il ne saurait être question que la bonne nouvelle de la survie de ma sœur vienne dans la balance pour compenser la douleur de la mort de mon frère.

Il faut donc que ce soit une bonne nouvelle, mais cela ne suffit pas. À mon sens, l'on ne peut utiliser l'expression dans un certain contexte que si l'idée de « revanche » qu'elle comporte (rien à faire !) n'y est pas déplacée, tout simplement.
08 octobre 2008, 17:37   Re : En bonne compagnie
Plus j'y pense plus je me dis que cette règle doit être la bonne. On peut multiplier les exemples à l'infini, "ça retombe toujours sur ses pieds":

Vous ne perdrez pas l'usage de votre bras gauche, par contre nous allons devoir vous garder en observation encore une semaine;

Nous allons devoir vous amputer au-dessus du genou, en revanche, grâce à la prothèse GenouFluxus (c) que nous allons vous monter en kit, et qui est entièrement remboursée, vous pourrez commencer à vous préparer pour les Para J.O. de Londres dès votre sortie d'hôpital ! Elle est pas belle la vie!
Utilisateur anonyme
08 octobre 2008, 17:45   Re : Il eut fallu que nous le sussions !
Un circonflexe sur un passé simple ? Encore une forme recherchée qui échappe à ma simplicité (j'avoue que j'ai hésité).
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