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Communiqué n° 734 : Sur de nouveaux assauts gouvernementaux contre l'école

Le parti de l'In-nocence est atterré d'avoir à constater que sous un ministère qui pouvait s'annoncer comme relativement protecteur pour les vestiges de notre appareil d'enseignement se préparent de nouveaux assauts, cette fois contre le lycée, qui ressemblent fort à un coup de grâce, avec nouvelles réductions d'horaires, abandon du redoublement, possibilité de ne plus faire ni mathématiques ni histoire et géographie à partir de la seconde, et fusion accrue des diverses filières d'études en vue d'un système encore plus unifié c'est-à-dire, immanquablement, encore plus aligné sur ses modes de fonctionnement les plus laxistes et les plus délabrés.
Le SNES proteste vigoureusement contre la réduction des horaires - parce qu'elle risque de servir de justification à des réduction de postes.

Xavier Darcos se révèle être absolument comme les autres. On aurait dû s'en douter : il a cosigné un livre avec Philippe Meirieu, Deux voix pour une école par Xavier Darcos, Philippe Meirieu, et Marielle Court, il a fait la propagande du film du désastre Entre les murs ; et maintenant cela. J'avais d'emblée été alerté par la suppression des quelques courageuses réformes de Gilles de Robien ; ensuite j'ai cru un moment qu'il s'agissait de concessions tactiques destinées à amadouer les instituteurs et à faire passer un tournant allant dans le même sens. Hélas...
Citation
immanquablement, encore plus aligné sur ses modes de fonctionnement les plus laxistes et les plus délabrés.

Oui, l'irrépressible passion de l'égalité continue son travail de désintégration.
On brade l'enseignement public car dans le privé on travaille et on refuse du monde.
J'ajoute que l'enseignement de l'histoire et le métissage ne vont pas ensemble. Le passé de chacun est un obstacle et si, par malheur, ce passé est cultivé dans ses racines profondes, ça coince.
Darcos semble bien conscient de la différence entre ce qui devrait être fait, et ce qu'il fait. Il a en effet déclaré "qu'il n'était pas payé pour déplacer la tour Eiffel". Réalisme, abandon, cynisme, franchise ?
En tous cas il jette l'éponge ouvertement.
07 octobre 2008, 15:13   La Distinction
« Il a en effet déclaré "qu'il n'était pas payé pour déplacer la tour Eiffel". »

(J'avais été alerté il y a bien des années par un certain "ça fait depuis des années...", dans sa bouche, qui laissait mal augurer de ses actions comme ministre de l'Éducation nationale)

(Correction d'"inaugurer" en "augurer" sur l'aimable suggestion de M. jfbrunet")
07 octobre 2008, 16:11   Re : La Distinction
"laisser mal inaugurer", c'est une imitation ironique du style Darcos?
Pourtant, en 1987, le même Xavier Darcos, avec Jean-Pierre Robert et Bernard Tartayre, publiait aux éditions Hachette une excellente anthologie de textes littéraires en cinq volumes, un par siècle (Moyen-Age et XVI° étant groupés). Mais c'était un autre temps, où l'on trouvait normal d'acheter en Seconde quatre livres de français, puis un gros volume sur le XX°s. Aujourd'hui, précédant le lycée unique mais suivant le collège unique, qui a obtenu les résultats que l'on sait, on a le manuel de français unique, dans lequel les époques et les auteurs sont allègrement mélangés. On ne dira jamais assez les dégâts causés dans les esprits des jeunes gens par l'abolition de la chronologie. Gauche ou droite se sont entendues, de manière générale, pour décréter l'abolition générale de toute réalité, semble-t-il.
Parfaitement d'accord avec Henri Bès. L'abandon de la chronologie est, en français autant qu'en histoire ou en d'autres matières, une grave et criante erreur, dont les conséquences n'ont pas fini de nous étonner.
07 octobre 2008, 23:52   Re : La Distinction
sur l'aimable suggestion de M. jfbrunet
Oui, depuis les éloges Rogémiques et Meyeriens de la belle égorgeuse d'orignal, je suis sous tranquillisants.
08 octobre 2008, 00:59   Re : La Distinction
Je ne crois pas avoir fait l'éloge de la gouvernante de l'Alaska (cela dit, je la trouve plutôt rigolote et assez gironde).

Concernant l'abandon de la chronologie, c'est, selon moi, tout ce qu'on veut sauf une erreur. Il s'agit d'une mesure prise en toute conscience, de façon parfaitement délibérée, car indispensable au processus d'abolition de la réalité et à la mise à mort de l'Histoire.
08 octobre 2008, 08:26   Re : La Distinction
Cher Marcel Meyer, en quoi une mesure prise en toute conscience et de façon parfaitement délibérée ne pourrait-elle être une erreur ?
(Il me semble que vous placez l'erreur en amont, quand je la place en aval.)
08 octobre 2008, 08:53   Re : La Distinction
Citation
(cela dit, je la trouve plutôt rigolote et assez gironde).

Oui et il faut avouer qu'elle est vraiment plus agréable à regarder que Joe Biden.
Selon J.C. Michéa, l'enseignement de l'ignorance est le fruit d'une politique délibérée. La disparition du réel, dans les livres de Philippe Muray que j'ai lus, n'était pas présentée de la même façon, comme un programme politique concerté. Le résultat est le même, complot ou non. J'ai tendance à croire que tout pouvoir cherche, consciemment ou non, à persévérer dans son être, et à réduire au minimum la part de liberté intellectuelle et spirituelle de ceux qu'il domine. Le sens de la profondeur temporelle contribue à calmer les ardeurs militantes et les passions de rue, il aide à jeter sur les combines du présent un regard ironique et informé de celles du passé. "Paris-plage", "chance pour la France", "gens du voyage", font sourire, car ils sont la version vacancière, festive et contemporaine des sinistres "douches" nazies, ou des "replis en bon ordre" de la propagande de guerre. Ainsi, l'abolition du sens de l'histoire permet-elle l'invasion des esprits par la pensée mythique, la poésie du slogan, la foi dans le pouvoir magique du langage de changer le réel, par une substitution de pseudonymes, enfin l'être-ensemble unanime des grandes idées floues. Ceci n'est pas nouveau, je ne fais que citer quelques auteurs de référence, auxquels il faudrait ajouter Nietzsche, mais dans l'autre "camp", puisqu'il associait le relativisme historique au ressentiment, à la haine des passions créatrices et des belles illusions.

PS. Cher Marcel Meyer, j'ai beaucoup apprécié que vous nommiez Mme Palin la gouvernante de l'Alaska : c'est un bel archaïsme, qui rappelle que telle princesse Habsbourg avait été la Gouvernante des Pays-Bas avant l'arrivée ( ou après, pour calmer les esprits ? ) de l'infernal duc d'Albe. Cela vous a des airs de consolation bien méritée et de maternage, sûrement illusoires aux Pays-Bas.
08 octobre 2008, 09:53   Re : La Distinction
Citation
Selon J.C. Michéa, l'enseignement de l'ignorance est le fruit d'une politique délibérée. La disparition du réel, dans les livres de Philippe Muray que j'ai lus, n'était pas présentée de la même façon, comme un programme politique concerté.

On juge l'arbre à ses fruits, non ?

Mais il est étonnant de constater que cette dégradation de l'enseignement a commencé après la 2 ème guerre mondiale aux USA et qu'elle a, peu à peu, contaminé l'ensemble des pays occidentaux.

On est donc obligé d'admettre que ce phénomène est lié à la pente prise depuis longtemps par les états démocratiques.

J'ai la profonde conviction que cet abaissement du niveau de l'enseignement est à mettre en rapport avec l'évolution sociétale que la passion de l'égalité imprime au cours des choses.
08 octobre 2008, 10:17   Re : La Distinction
» Mais il est étonnant de constater que cette dégradation de l'enseignement a commencé après la 2 ème guerre mondiale aux USA et qu'elle a, peu à peu, contaminé l'ensemble des pays occidentaux.

Je pense que vous avez raison pour l'enseignement "obligatoire". Mais que dites-vous des universités américaines ?
08 octobre 2008, 11:01   Re : La Distinction
Citation
Mais que dites-vous des universités américaines ?

Judicieuse remarque mais les universités sont tout autant touchées par le déclin que l'enseignement secondaire.

En dehors de quelques campus d'élite le reste ne vaut pas un pet de lapin. D'ailleurs le fait que les universités nord-américaines importent à tire-larigot des professeurs et des étudiants confirme amplement le diagnostic.
Utilisateur anonyme
08 octobre 2008, 11:35   Distinguer, en effet !
Il y a des jours où l'on en a un peu assez de ces plis de bouche qui condamnent un ministre, par exemple, à l'infamie, parce qu'il a mal parlé. Non qu'on pense que ça n'a aucune importance, bien au contraire, mais parce que, tout de même, il faudrait savoir !

Le 3.14, il est bien gentil, on l'aime bien, mais enfin il faudrait quand-même qu'il choisisse un jour. Soit il se contente de se placer dans la position de l'esthète qui déplore, et alors en effet, il a raison de dire ce qu'il dit sans cesse. Soit il veut en être, il "a un candidat", il "est un parti politique", et alors là, bon sang, que sont pénibles et ridicules ces mépris dérisoires et hautains !
Si le PI attend un Président parfait, un Premier ministre parfait, des ministres parfaits, des secrétaires d'État parfaits, des fonctionnaires parfaits, et des citoyens parfaits, pour commencer à imaginer mettre les mains dans l'eau sale de la politique, alors qu'il cesse de se proclamer tel, politique, et qu'il se cantonne à la correction de la ponctuation ou la peinture sur soi.
Gouvernante, Gouverneuse, Gouverneresse ou même, pourquoi pas après tout, Madame le gouverneur, tout sauf l'épouvantable gouverneureu.

La question du caractère délibéré ou non de l'enseignement de l'ignorance, de l'abolition du réel ou de la grande déculturation - pour parler comme Michéa, Muray ou Renaud Camus - me paraît intéressante, cher Henri.

Il fut un temps où les promoteurs, les maîtres d'œuvre et les thuriféraires du phénomène en niaient les effets ; mais ces niveaumontistes étaient-ils sincères ? Il me paraît difficile de démêler dans leur discours la mauvaise foi roublarde et cynique destinée à faire passer les vessies pour les lanternes et la niaiserie utopiste. Sans doute existe-t-il différents cas de figure qui tendraient à valider autant d'hypothèses.

Il y a les vrais naïfs, ceux qui croyaient sincèrement à la possibilité de faire accéder une très large part de la population à la grande culture. La réalité les a dégrisés. Je les connais bien, j'en suis. Epouvantés par le résultat des politiques destinées à réaliser leur rêve, et dont ils avaient bien souvent pensé qu'elles n'allaient pas assez loin, pas assez vite, ils se sont retrouvés dans le plus improbable des rôles : celui de nouveaux réactionnaires. Mais comme leurs bataillons sont assez maigres et qu'au point où nous en sommes, nul, même le plus sot et le plus ignorant, ne peut ignorer la réalité du désastre, ces naïfs sincères et repentis sont forcément une minorité.

On l'a relevé ici plusieurs fois depuis que Cassandre a analysé l'enthousisme avec lequel a été accueilli le film Entre les murs : les amis du désastre ont cessé de nier celui-ci, ils sont passés à la phase suivante, celle où l'on applaudit aux pires de ses manifestations et conséquences. Il peut y avoir, parmi ces gens, d'anciens naïfs qui, plutôt que d'avouer, de s'avouer même, leur naïveté passée, plutôt que de se déjuger, embrassent avec un enthousiasme plus ou moins feint le résultat de la politique qu'ils ont promue, approuvant ce qu'ils ne croient pouvoir éviter. Je crois que c'est le cas de Meirieu, qu'on sent à présent assez mal à l'aise, contourné, gêné aux entournures.

Mais il y a autre chose. Je ne crois pas au complot capitaliste tel que le décrit Michéa : très bon dans la description des phénomènes, il reste, dès qu'il s'agit d'analyser les causes, prisonnier de ses modes de pensée marxistes. Mais je crois au choix délibéré de l'hyperdémocratie. Quand Lionel Jospin, alors ministre de l'Education nationale, déclare, pour justifier les allègements de programmes, qu'on ne peut pas enseigner à tout le monde la même chose que ce qu'on enseignait à une petite minorité, il admet de façon tout à fait claire, consciente, délibérée, que pour instaurer l'égalité des conditions culturelles il pratique le nivellement, que le nivellement est la condition nécessaire à cette égalité et qu'il veut celle-ci en dépit de celui-là, même au prix de celui-là.

Quant à la droite, qui avait inauguré cette politique au nom de l'idée qu'il ne fallait gaspiller aucun talent, elle a cédé à l'air du temps : exténuée, incapable de sortir ses idées du discrédit dans lequel le nazisme et la guerre les avaient jetées, subissant avec veulerie le magistère moral exercé par la gauche, elle balance entre la complicité active, le laisser-faire fataliste et les velléités poussives.
Citation
subissant avec veulerie le magistère moral exercé par la gauche, elle balance entre la complicité active, le laisser-faire fataliste et les velléités poussives.

Complicité qui s'est accérélée avec le retour en 1958 du général de Gaulle aux affaires qui fut contraint pour imposer sa politique algérienne de composer avec la gauche et l'extrème-gauche...
Tout à fait d'accord et j'ajouterai, pour faire bonne mesure, que le choix d'un Malraux fut une catastrophe irréversible.
J'apprécie beaucoup votre analyse de la situation, cher Marcel Meyer. Michéa ne me convainc plus tellement, à vrai dire, mais je vois, à l'occasion de "mouvements lycéens", combien il est devenu facile de faire avaler n'importe quoi aux jeunes gens. Leur crédulité est à la mesure de leur ignorance, et l'hyperdémocratie, l'égalitarisme absolu, ont l'avantage collatéral de produire des citoyens faciles à mener. Je ne m'explique pas autrement la passivité des peuples d'Europe à qui on impose la présence d'allogènes qui les haïssent ouvertement.
Allons, allons, tous nos petits marxistes des années 50 avalaient aussi n'importe quoi. Le monde ne change pas aussi vite que nous ne vieillissons !
08 octobre 2008, 23:58   Jeunesse des écoles
Permettez-moi de vous rappeler que le temps de la "Jeunesse des écoles" n'était pas non plus parfait.

J'ai le souvenir de bandes d'actualités Pathé montrant la foule estudiantine des années 30 manifestant devant la Sorbonne et scandant "Sortez les métèques, sortez les métèques, sortez..." à l'intention des étudiants juifs.

Par ailleurs, et ceci concerne Rogemi, je ne comprends pas votre parti-pris anti-américain : qu'il y ait dans ce pays de la médiocrité, c'est vrai. Mais écrire : En dehors de quelques campus d'élite le reste ne vaut pas un pet de lapin. ne me semble pas correct.

Qu'en pense Bruno qui a, je crois, quelque expérience directe en la matière ?
J'ai dû mal m'exprimer en laissant croire à MM. Corto et Jmarc que l'ignorance était l'unique moyen de manipuler les citoyens. Puisqu'il faut être exhaustif, il faudrait citer le plaisir à crier ensemble des sottises et des slogans, à haïr ensemble et en choeur (les plaisirs de la meute, auxquels nul, pas même un latiniste, ne résiste), l'irrésistible penchant à oublier des morceaux entiers du réel, sacrifiés à l'idéologie ("écraser de la vérité"), le calcul cynique ou non par lequel on désire faire advenir dans le réel une idéologie en modifiant ce même réel (ceci est plutôt l'apanage des dirigeants), et j'en oublie sûrement. La civilisation est un vernis.
Citation
Je ne m'explique pas autrement la passivité des peuples d'Europe à qui on impose la présence d'allogènes qui les haïssent ouvertement

Cher Henri,
Votre remarque m'étonne quand on sait que les peuples européens se sont laissés entrainer en l'espace de 30 ans dans deux guerres ignobles. La passivité actuelle n'est pas compréhensible sans tenir compte de l'histoire du XX ième siècle.


Citation
je ne comprends pas votre parti-pris anti-américain

Vous devez avoir surpris pas mal de liseurs avec cette remarque, cher Jmarc, car j'aurais plutôt la réputation d'être pro-américain sur ce forum. En dépit d'une forte inclination pour ce pays dont les fils sont venus par deux fois mourrir sur nos côtes en 30 ans pour nous délivrer des griffes de la tyrannie on ne peut que constater que l'état de l'enseignement secondaire et universitaire est aux USA épouvantable.
"Quant à la droite, qui avait inauguré cette politique au nom de l'idée qu'il ne fallait gaspiller aucun talent, elle a cédé à l'air du temps : exténuée, incapable de sortir ses idées du discrédit dans lequel le nazisme et la guerre les avaient jetées, subissant avec veulerie le magistère moral exercé par la gauche, elle balance entre la complicité active, le laisser-faire fataliste et les velléités poussives."
Cher Marcel, je souscris point par point à toute votre analyse.
09 octobre 2008, 13:15   Anti-américain
Bien cher Rogémi,


Mon souci de concision (ma paresse ?) a fait que j'ai écrit "anti-américain" à la place de "parti-pris contre l'enseignement américain". Je persiste à penser que leur système universitaire est très supérieur au nôtre, même hors campus prestigieux (il est vrai qu'au pays des aveugles les borgnes sont peut-être rois).
09 octobre 2008, 14:00   Re : Anti-américain
Ce qui me frappe le plus, dans le système américain, c'est la coexistence entre les universités les plus prestigieuses et, en tout cas si l'on en juge par les prix nobel et les brevets, mais aussi les thèses d'histoire ou autres matières "littéraires", les plus efficaces du monde, et un système scolaire et universitaire où la grande masse subit très exactement le type d'école que la nôtre est en passe d'achever de rejoindre. Voilà qui paraît battre en brèche l'idée que de la qualité du vivier global dépend celle de l'élite qui peut en sortir.
Quant à nous, pour l'instant en tout cas, nous avons déjà l'un mais plus du tout l'autre.
09 octobre 2008, 14:24   Re : Anti-américain
Citation
Je persiste à penser que leur système universitaire est très supérieur au nôtre

Cher Jmarc je veux pas avoir raison pour avoir raison mais vous vous trompez car les écoles secondaires et les universités américaines sont vraiment en dessous de tout à l'exception bien sûr des établissements universitaires préstigieux comme le souligne si justement Marcel.


J'ai deux amis américains, profs de francais dans des lycées, qui m'ont rapporté il y a déjà longtemps (25 ans) des mésaventures à vous faire dresser les cheveux sur la tête
09 octobre 2008, 16:45   Grandes écoles
Bien cher Rogémi,


Les ingénieurs, les vétérinaires et les commerciaux (HEC, ESSEC...) sont formés en France par les Grandes écoles. Aux Etats-unis, ils le sont par l'université.

A partir de ce moment, je ne crois pas infondé de dire que l'université américaine est plus performante que l'université française, "infoutue" qu'est celle-ci de former des ingénieurs, par exemple.
10 octobre 2008, 07:16   Re : Anti-américain
Voltaire disait « il est essentiel qu'il y ait des gueux ignorants ». Et comme dirait Bush, « on y travaille dur ».
10 octobre 2008, 17:27   Re : Anti-américain
Citation
Les ingénieurs, les vétérinaires et les commerciaux (HEC, ESSEC...) sont formés en France par les Grandes écoles. Aux Etats-unis, ils le sont par l'université.

Et c'est pour ca que grosso modo nos ingénieurs sont mieux formés.

Mais cher Jmarc en Allemagne aussi les universités forment les ingénieurs ainsi que les Fachhochschulen qui en France ont été il y a quarantaine d'années introduites sous la forme des IUT.

Les universités francaises n'ont jamais produit d'ingénieurs. Il s'agit d'un choix qui doit avoir ses racines dans l'histoire de notre pays.

Conclusion:
Le fait que les universités américaines forment des ingénieurs ne signifie en aucun cas qu'elles aient un bon niveau.
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