FLASH SPECIAL : Wall Street s'effondre !

Les choses s'enveniment et deviennent très inquiétantes. Les rats quittent le bateau en train de sombrer ...

FLASH SPECIAL : Wall Street s'effondre !

La crise financière vient de connaître jeudi soir une accélération brutale et très inquiétante. Le Dow Jones a perdu plus de 7,3 % et le Nasdaq a chuté de 5,5 %. Et alors quelles différences avec les autres plongeons ? Les différences sont importantes. Tout d'abord le Dow Jones a enfoncé la barre symbolique des 9000 points pour revenir à son niveau d'août 2003. Depuis un an il a perdu 40 % de sa valeur. De nombreux Américains ont vu ce soir leurs économies partir en fumée. Ensuite c'est désormais l'économie réelle qui affronte la crise financière. Général Motors a vu son titre s'effondrer de 31 %. Or Général Motors, premier constructeur mondial d'automobiles, qui fait travailler des centaines de milliers d'Américains est ce soir au bord de la faillite. Si jamais une entreprise de cette importance, ou d'autres de la même taille, devait s'effondrer c'est toute l'économie mondiale qui entrerait dans un véritable trou noir. Tout, absolument tout, deviendrait possible. Surtout le pire. Cette nouvelle chute est enfin plus importante que les autres car désormais la crise financière semble échapper à tout contrôle. La baisse concertée des taux par plusieurs banques centrales, ce qui au niveau boursier équivaut à l'utilisation de l'arme nucléaire, n'a eu aucun effet. C'est une véritable surprise. Les grands argentiers sont KO debout et se demandent ce qu'ils peuvent faire de plus. Nous sommes donc ce soir à un tournant de cette crise. Qu'elle vienne encore à s'aggraver et la crise de 1929 viendra se rappeler à notre bon souvenir.

Depuis le départ j'ai critiqué le plan Paulson. Je suis aujourd'hui convaincu que ce plan ou les interventions identiques sous des formes déguisées en Europe auront aggravé cette crise. Car il n'y a pas que les spéculateurs qui peuvent créer des bulles. Les Etats également. Alors que les Etats-Unis ou les Etats européens étaient déjà endettés jusqu'au cou voilà qu'ils se lancent à corps perdu dans le sauvetage des banques en engraissant leurs dettes publiques en engageant des milliers de milliards. Contrairement a ce qui se dit un peu partout je suis persuadé que ces dépenses folles non seulement ne permettront pas d'empêcher la récession mais qu'elles n'auront fait que prolonger la maladie à l'origine de cette crise en maintenant artificiellement en vie ceux qui auraient du payer pour leurs fautes. Plutôt que racheter les actifs pourris des subprimes il fallait avoir le courage et prendre le risque de couper les branches pourries. Que cette bulle des déficits publics vienne à crever et alors... D'ailleurs on vient d'apprendre que le déficit budgétaire des Etats-Unis pour l'exercice 2008 (clos fin septembre) a atteint 438 milliards de dollars. Bien au-delà des prévisions. Ce montant totalise 3,1% du produit intérieur brut (PIB). Un rapport du Congressional Budget Office indique que le prochain président des Etats-Unis devra prendre des décisions radicales en matière de dépenses dès les tous premiers jours de son accession au pouvoir.

La source i c i

analyse stratégique sur le même site:

[www.rebelles.info]

Cet article est bien bon sur le plan des principes, mais n'envisage nullement l'idée que s'agissant d'une contamination très importante et mal cernée, le laissez faire permettrait à la partie saine de l'économie , sans intervention, de prendre le dessus. J'ai des doutes. On nous redit que le laissez-faire fut ce qui fut fait en 1929.ça ne donne pas envie. On peut espérer que n'étant pas la même chose les décisions d'aujourd'hui seront moins mauvaises, sans pour autant que le pire soit exclu.

« On nous redit que le laissez-faire fut ce qui fut fait en 1929.ça ne donne pas envie. »

C'est curieux, j'ai entendu exactement l'inverse, avant-hier soir, venant d'économistes qui avaient l'air sérieux !

C'est curieux, je ne parviens ni à me sentir concerné par ce grand remue-ménage international, ni à m'y intéresser. J'ai tort, je sais.

Pas grave, Francmoineau, ce grand remue ménage risque fort de s'intéresser à vous...

Sur la crise : Le Krach de 1929

[fr.wikipedia.org]

On voit qu'il y a une petite intervention au début, vite abandonnée. A la fin de la guerre, pour éviter notamment une rechute de ce qui avait entraîné la guerre, les accords de Bretton Woods ont été mis en place pour une régulation de l'économie. Mais lorsque l'économie a atteint un beaucoup plus fort degré de mondialisation, de nouvelles régulations ont été mises en place qui ont été totalement inefficaces voire pernicieuses. Donc on peut supposer qu'il faut revoir la régulation et non la supprimer.

Chère Ostinato,
Après avoir parcouru l'article de wikipédia, mis en ligne par vos soins, je tombe sur :
« Ce n'est qu'avec l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale fin 1941 que le pays se redresse durablement. » . Si je comprends comme il faut, les investiteurs arrêtant de se tourner vers la bourse, l'économie va mieux, tout le mal viendrait de la bourse. (Pourtant la guerre est ruineuse en général). Qui pourrait m'éclairer ?

Chère Anna,

Je ne le lis pas de cette façon : la crise n'ayant pas été jugulée, justement pour en punir les " responsables", la guerre a suivi, comme "solution". Hitler est parvenu au pouvoir et y est resté grâce à la diminution du chômage .Le réarmement a dû procurer des emplois y compris en Amérique . On peut supposer que ce mode de sortie de crise n'est pas fatale et qu'il faut l'éviter par une nouvelle régulation. Sinon on confirmera l'analyse marxiste : "le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l'orage".

« Ce n'est qu'avec l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale fin 1941 que le pays se redresse durablement. »

J'ai bien lu, c'est une vérité de fait, pour autant il n'est pas dit que c'est LA solution et qu'elle est souhaitable !

du général Georgelin.

Sur le site très recommandable [secretdefense.blogs.liberation.fr] de Jean-Dominique Merchet, bon analyste sur les affaires militaires, et qui ne doit pas être vraiment "dans la ligne"

Le monde est "plus dangereux" à cause de la crise financière, estime le chef d'état-major des armées

"Ce serait une grave erreur de dire: puisque c'est une crise internationale financière qui n'est pas militaire, réduisons notre effort de défense" a affirmé ce soir le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, sur la chaîne Public Sénat. "Plus le monde est chaotique, plus il est incertain et, par conséquent, plus il est dangereux et plus les risques de conflits émergent. Nous constatons que la guerre reste pour les Etats une option pour régler un certain nombre de conflits et, par conséquent, il serait irresponsable de baisser la garde".

"Pas grave, Francmoineau, ce grand remue ménage risque fort de s'intéresser à vous..."

Oui, chère Ostinato, et pour ma part je continue de rencontrer tous les jours des Français qui, comme ce cher Francmoineau, ne parviennent toujours pas à se sentir concernés "par ce grand remue-ménage international". Inquiétant.

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Il me semble avoir infligé, dans le lointain passé, mon interprétation cacophonique de ce morceau à mon entourage, ce devait être dans la " méthode Rose". Mais caisse ?

Attendez, je demande à Marcelle Meyer…

Les conseils de Le Clézio pour affronter la crise financière (qui ne s'arrange pas : WS perd 10 %) :

[www.lemonde.fr]

Chère ostinato, cher Pascal Orsoni,

Si la Crise doit me croquer, elle me croquera. Que je couine ou non. De quoi peut-il bien servir qu'alors je me joigne au brouhaha ?

Parce-que le brouhaha est aussi réflexion éventuellement.

Très éventuellement, alors. Parce que la réverbération est telle, dans la salle, qu'il devient difficile de discerner les paroles sensées des cris de panique.
(Bernard, il vous reste des boules Quiès ?)

Ostinato, Marcelle est occupé à revendre ses titres RAMEAU.

Jean-Philippe me dit qu'il s'agit du Tambourin…

Sans vouloir me faire de la publicité déloyale, je rappelle que la maison Boris Joyce vend du Silence numérique de premier choix.

Mais ce n'est plus du numérique qu'il nous faut, Boris, c'est du vrai, du sérieux, du costaud ! C'est la Crise, vous ne comprenez donc pas ? C'est la crise ! C'est la Crise ! C'est la Crise!
(ad libitum)

Je ne vous les conseille pas, finalement. Elles donnent des maux d'estomac, et l'on entend toujours autant...

Vous n'allez pas chipoter au moment où il nous faut nous réunir dans l'union sacrée, Francmoineau ! Le Silence Boris Joyce est numérique, soit, mais il est "modélisé analogique". Si vous voyez ce que je veux dire…

Oui-da ! J'en suis même au point où j'entends ce que vous voulez voir, c'est vous dire mon état !

Des maux d'estomac ? mais, malheureux, il faut simplement les mâcher ! pas les avaler !