Commissaire UE : « Aucun coin de l’Union européenne n’échappera à l’immigration de masse » (Observatoire de l'islamisation)
« Bruxelles a déclaré que les Européens doivent accepter l’immigration massive en provenance du tiers monde comme la "nouvelle norme", avertissant que ni les murs ni les politiques ne permettront à un morceau de l’UE de rester "homogène et sans immigration".
"Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration", écrit Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de l’immigration, dans un article pour POLITICO publié lundi et intitulé "Les migrants européens sont là pour rester".
L’Eurocrate y dit que "la mobilité humaine définira de plus en plus le XXIe siècle", et que l’immigration de masse est une question dans laquelle Bruxelles a engagé l’Europe "pour le long terme" , en déclarant: "L’immigration est profondément liée à nos politiques en matière d’économie, de commerce, d’éducation et d’emploi – pour n’en citer que quelques-unes."
Faisant référence aux migrants des pays les plus pauvres du monde qui se sont vus accorder le statut de réfugié en Europe, Avramopoulos a clairement indiqué que Bruxelles considère l’asile non pas comme un moyen d’offrir un répit temporaire à la guerre, mais plutôt comme une autre méthode de transplantation permanente des populations du tiers monde dans les pays de l’UE.
"Ils ont trouvé la sécurité en Europe, mais nous devons aussi veiller à ce qu’ils trouvent un foyer", écrit-il à propos des réfugiés, en insistant sur le fait que programmer les Européens à l’accueil de l’immigration de masse est "non seulement un impératif moral", mais aussi "un impératif économique et social pour notre continent vieillissant – et l’un des plus grands défis dans l’avenir proche".
À cette fin, la Commission s’emploie à "renforcer les voies légales d’immigration économique grâce à une Carte Bleue plus ambitieuse pour les travailleurs hautement qualifiés et à lancer des projets pilotes ciblés de migration de main-d’œuvre dans les principaux pays du tiers-monde", note-t-il. »
Dans la Russie soviétique du temps de Staline, le Bureau politique du Parti communiste d'URSS fixait les objectifs économiques, le Gosplan planifiait les milliers de tonnes de blé qu'il faudrait produire, les milliers de tonnes d'acier, ici, et là, pas ici, mais là, les kilowatt-heures que permettrait d'obtenir la construction de tel ou tel barrage, ici ou là, pas ici mais là. C'était la politique économique dirigiste et centralisée, à laquelle le peuple russe et ceux des ses républiques diverses qui composait l'URSS devaient se soumettre, se soumettaient. de bonne ou de mauvaise grâce. On décidait pour lui les normes et les objectifs économétriques, les données quantitatives de la prodution et leur répartition sur le territoire soviétique. Les quotas, les transferts de marchandises, de machine-outils, étaient fixés par l'instance suprême, quant aux transferts de population (vers l'orient russe), ils étaient de deux types : à mobile économique, et induits comme tels par les décisions touchant la sphère économique (octroi de terres à labourer, à défricher, développement de villes avant-postes dans l'Orient, etc.) et à dessein pénitentiaire d'autre part (le Goulag, sur lequel il est inutile de revenir ici).
Puis, le communisme vit fleurir, plus à l'Est, l'ère maoïste et au Cambodge, plus spécifiquement, le polpotisme :
Même économie dirigée qu'en Urss dans ce moment de la tyrannie communiste à l'Est, mais avec un supplément d'âme : les transferts de population vers les campagnes sont dirigés autoritairement et centralement, aussi autoritairement que les objectifs quantifiés de la production. Pol Pot, et avant lui Mao, décidèrent que, littéralement du jour au lendemain, à coups de feu tirés en l'air et à coups de sifflet, serait opérée la transhumance des populations urbaines vers les campagnes, afin d'édifier l'économie socialiste dans le monde rural, ce à quoi se mêlait la dimension de purge idéologique bien connue et abondamment glosée s'agissant de la Chine de la Révolution culturelle puis du Cambodge. Et déjà, on vit les objectifs économiques cèder le pas, leur quantification n'étant désormais plus que secondaire, devenant parfaitement fantaisiste, alors que devenait prédominante l'intention de "refonder le peuple", d'en faire un peuple nouveau, refait dans tous les sens du terme. Le déplacement démographique dans l'espace national,
la fabrique démographique devenait l'objectif premier sous le parement du souci économique. L'économie étant en lambeau et sans aucun espoir de relèvement, on résolut de prendre la matière humaine comme
matière à ouvrer. Faute d'industrie appliquée à de la matière première, ce sont les hommes et les femmes qu'on se prit à transformer industriellement comme matière (en en faisant passer de vie à trépas une forte proportion d'entre eux en sus d'opérer leur transplantation). Mais il faut souligner toutefois que, tant en Chine qu'au Cambodge de Pol Pot, cette manière de transplanter et de transformer l'humain respecta les identités ethniques et nationales respectives. Pol Pot, qui était un monstre et une pourriture comme l'histoire en a peu recensées, n'eut jamais l'idée de faire disparaître les Cambodgiens du sol du Cambodge en les chassant et en les métissant par une importation de matière humaine allochtone. La brute devait manquer d'imagination.
Troisième phase dans l'horreur : l'Union européenne et son Soviet Suprême l
a Commission.
A ce stade, le dirigisme économique s'est effacé ; il a fait plus que se rabougrir, il a disparu. Mais en revanche, l'autre versant du dirigisme, le versant démographique qu'avaient inauguré les tyrannies maoïste et polpotiste, a pris des proportions qui confèrent une dimension nouvelle à ce mode de tyrannie par une oligarchie. La démographie y est traité comme jadis l'économie dirigée -- non seulement la démographie n'est désormais rien de plus qu'une branche de l'économie, mais
elle est devenue la branche dirigée de l'économie libérale. Dans le régime qu'impose la Commission de Bruxelles, tout le dirigisme de Staline, en abandonnant la sphère économique, s'est reporté sur les populations humaines et leurs composantes historiques. L'oligarchie décide qui sera le peuple, ce qu'il sera et comment on parviendra à le re-former sous le diktat théorique de l'économie, pourtant libérale (!). La place de l'économie dans ce mode de dirigisme totalitaire n'est plus que celle d'un truchement : l'économie, nous dit-on, nous impose une immigration de masse du Tiers-monde en Europe. Elle est donnée comme prétexte théorique à refaire le peuple.
La problématique est éthique, politique et profondément philosophique : pour commencer, comment un peuple peut-il être souverain quand une oligarchie se met en devoir de le composer de ses mains, à coup de décrets et d'oukases migratoires ? Comment, et de quel droit, une poignée d'hommes et de femmes, peuvent-ils décider de transferts de populations internationaux, trans-continentaux afin de combler leur idéal économique, leur vision privée des objectifs économiques ? Fixer des cibles quantifiées à des transplantations transcontinentales de populations représente un crime contre l'humanité, et quand ces transplantations se décident et sont quantifiées au prétexte d'objectifs prétendûment économiques purs, on se trouve en présence d'un acte de tyrannie qu'il faut placer sur un même plan que ceux des grandes tyrannies qui ont ensanglanté le XXe siècle.
Forcer le peuple à faire ce dont il ne veut pas a toujours mal fini en Europe, généralement par des têtes brandies au bout de piques. Mais forcer le peuple à
être ce qu'il ne veut pas... Pour ce crime suprême, le châtiment sera incommensurable. On ne saurait trop inviter M. Dimitris Avramopoulos à méditer sur le sujet.