. Macron annonce l'organisation d'un référendum national solennel dont son gouvernement aura l'initiave sur la question du RIC-carl, qui doit se tenir après les élections européennes, la question devant être "Souhaitez-vous l'inscription du RIC-carl dans la Constitution" (avec descriptif détaillé des principes et modalités du RIC-carl en petits caractères en bas de bulletin), ou quelque formule approchante.
. Il annonce aussi qu'il fera campagne pour le Non, et que si le Oui l'emporte "il en tirera les leçons qui s'imposent pour sa présidence" (en ne laissant planer aucun doute sur le fait qu'il démissionnera et dissoudra l'Assemblée)
. Le référendum se tient sous la surveillance de commissaires vérificateurs étrangers dont seule une moité sera de l'UE. Le vote électronique est exclu.
. Le OUI l'emporte : Macron démissionne, après avoir dissous l'A.N. et annonce que son successeur mettra en place les modalités d'application du RIC-carl (comme Teresa May le Brexit), "en négociation avec les partenaires sociaux / les acteurs concernés" (dont les GJ).
. Elections générales : Le Rassemblement national avec Marine le Pen à sa tête gagne les élections, celle-ci constitue un gouvernement d'unité nationale en proposant l'Intérieur à Mélenchon. Tout ce qui est LREM disparaît du paysage politique (comme les "Jeune giscardiens" en 1981). Macron et Trogneux sont exfiltrés de l'Elysée en hélicoptère, c'est plus sûr. Sortie de crise par le haut, donc, digne et le regard droit sur la ligne bleue des Vosges, façon De Gaulle en 1969. Le nouveau gouvernement prend en charge l'encadrement / la tenue des premiers RIC-carl.
. Le NON l'emporte : Macron reste, prie les GJ d'évacuer les rues et les ronds-points manu militari et au besoin décrète l'état d'urgence, fondé sur sa légitimité nouvelle.
Voilà. A défaut de l'adoption d'une feuille de route de cet ordre ("référendum sur le RIC-carl"), nous verrons les chances de voir ce malheureux couple finir comme les Ceaucescu ou Louis XVI et sa famille augmenter de semaine en semaine, et la France décrocher définitivement du rang des grandes puissances économiques et perdre dramatiquement de son influence sur la scène internationale -- les dommages sur ce plan étant déjà considérables.