Com. n° 2066, 3/9/2022, Sur les prénoms

Communiqué n° 2066, samedi 3 septembre 2022
Sur les prénoms

Le parti de l’In-nocence constate, à l’occasion de la rentrée scolaire, que les enfants qui arrivent à l’âge de la scolarisation sont affublés en grande majorité, désormais, de prénoms qui non seulement sont un effrayant reflet du génocide par substitution, ou changement de peuple — infiniment plus avancé à l’École que dans les EHPADs —, mais qui témoignent en outre, même lorsqu’ils sont plus ou moins indigènes comme il est souhaitable, d’un extraordinaire effondrement culturel et d’une totale soumission des parents à l’univers commercial. Dans les classes, le Petit Remplacement est au moins aussi sensible que le Grand. C’est pourquoi il est indispensable d'abolir la loi de 1993, de supprimer la latitude laissée aux parents de donner à leurs enfants n’importe quelle appellation absurde à l’orthographe de fantaisie, et de limiter leurs choix, au demeurant très large, au registre des saints et à la liste des héros antiques et modernes, dans leur forme française dotée d'une orthographe fixe. Vivent les Louise, les Jacques, les Léonidas et les Marceau ! À bas les Julyan, les Magalie, les Stéfan, les Marasme et les Ulycia !

Par exemple, aujourd'hui, c'est la saint Godegan, martyr, d'après le Grant kalendrier et compost des Bergiers, imprimé nouvellement à Troyes par Nicolas le Rouge (vers 1450)

Beau sujet, et beaucoup de choix, parfois étranges, dans la liste des saints.
Chaque jour, plusieurs saints sont fêtés.
Ainsi, pour le 3 septembre, à côté de saint Godegan quasi inconnu, sont fêtés d'autres saints, assez obscurs aussi, comme saint Mansuet et sainte Guala.
Seul le prénom de saint Grégoire, pape de 590 à 604, est encore quelque peu porté.
Saint Grégoire, "plus tolérant que son époque, prône la liberté de culte pour les juifs et recommande de construire des églises sur d'anciens lieux de culte païens pour adoucir les conversions".
Citation de l'historien Justin Favrod, dans "Les saints. Leur nom, leurs histoires et leurs légendes", Favre, Lausanne, 2014.
Pour la statistique, selon le site Meilleurs prénoms, en 2020, Grégoire est porté par 23.249 Français et leur âge moyen est de 31 ans.
Grégoire est le 227ème prénom le plus attribué depuis 1900 et il se place au 511ème rang du palmarès 2020.

Parmi les enfants mal prénommés, progénitures pathétiques de la CAF et de l'islamo-américanisation, on compte quelques martyres.

Quelle horreur...

[www.leparisien.fr]

Les enfants, les enfants... Je veux bien, mais la mère qui dépose ses gamins à l'école habillée en pyjama et pantoufles alors ?

[www.leparisien.fr]

Cela étant, si on m'avait dit que la disparition de la France ressemblerait, aussi, à ça...

"Cela étant, si on m'avait dit que la disparition de la France ressemblerait, aussi, à ça..."

Je découvre, en passant par un parc, que l'on tague les arbres désormais.

Rien ne s'oppose à ce qu'on prénomme les arbres.

J'ai également remarqué une certaine vogue de prénoms israéliens : les Amir, Tomer, Gad, Shirel, pas mal de Yaël... Diable, la présidente de l'Assemblée est une Yaël !



...mais se levant avant le jour et se tenant avec prudence dans le commerce d'un vieil arbre...