Les subprimes du 93.

Désormais, ça ne fait plus aucun doute. Pour éviter le chaos ethnique qui menace actuellement la France en proie à une colonisation de peuplement de la part des populations afro-maghrébines, il va falloir payer !


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(Sources: Les Echos, le 20/10/08, France 3)

Dans le département de Seine-Saint-Denis, les caisses sont vides. Pire, le département serait au bord d'une catastrophe bubgétaire.

La bonne surprise!
Arrivé en mars dernier à la tête du conseil général, le socialiste Claude Bartolone explique dans Les Echos qu'il vient de découvrir une dette de 864 millions d'euros, "constituée à 97% d'emprunts toxiques".


Prêts indexés sur le yen, le dollar...
L'ancien ministre de la Ville de Lionel Jospin n'en revient pas : "Nous avons des prêts dont les taux sont indexés sur le yen, le dollar, le franc suisse et même sur le taux d'inflation américain." Ce sont des emprunts proposés à des taux très alléchants, mais qui peuvent varier en fonction de l'évolution d'une devise par rapport à une autre, explique le journal économique.

"Risque équivalent à celui des subprimes"
En acceptant ce type d'emprunts, "les élus ont légué à leurs successeurs un risque au moins équivalent à celui des 'subprimes'", enrage Claude Bartolone. Il pointe la responsabilité de la banque Dexia, "l'inventeur du produit", qui doit, selon lui, "réparer les dégâts avant la catastrophe budgétaire".

5 milliards d'€ pour les collectivités territoriales
La bonne nouvelle de ce lundi pour le "93" et les autres collectivités : François Fillon a annoncé que le gouvernement allait donner 5 milliards d'euros pour le financement des collectivités territoriales.

Cher Pascal,
je ne vois franchement pas le rapport avec le chaos ethnique. Au Danemark et aux Etats-Unis, certaines municipalités sont en faillite du fait de placements financiers hasardeux. Il s'agit en l'occurrence de chaos financier, lequel est loin d'être terminé puisque l'excellent économiste Paul Jorion, qui, il y a deux ans, a publié un livre prémonitoire sur les subprimes, nous explique que s'ouvre un autre front : celui des CDS (Credit default swaps).

[contreinfo.info]

Mais, il n'y a aucun rapport, bien sûr, cher M. Petit-Détour. C'est le problème de l'obsession : on ramène tout à elle. Un article sur l'importation illégale de gris du gabon pourrait suffire à Pascal pour nous replonger dans l'enfer du 93.

Cher Petit-Détour,


Nous "achetons " la paix dans les banlieues et ça n'est pas nouveau.

Imaginons une gigantesque crise économique (hypothèse hautement probable désormais) dans une France et une Europe de plus en plus encombrées par les migrants-colons du tiers monde, dans une France et une Europe de plus en plus africanisées et islamisées, dans une France et une Europe de plus en plus en proie à des problèmes de sécurités et de maintien de l'ordre toujours plus graves - oui, imaginons un instant quelles seraient les répercutions d'une pareille crise économique dans les banlieues françaises (mais pas seulement) ? Il me semble, mais sûrement suis-je un peu paranoïaque (n'est-ce pas Corto ? N'est-ce pas Bégaudeau ?), que ce séïsme-là sera l'élément décisif, déclencheur d'un épouvantable chaos ethnique. De par les effets destructeurs de la crise, l'appartenance ethnico-religieuse prendra alors toute son importance.

A titre d'exemple je pose la question : qu'adviendra-t-il dès lors qu'il n'y aura plus de subvensions accordées pour le 93 ?

La guerre civile ... qui ouvrira les yeux des amis du désastre ( je suis à l'optimisme ce que vous êtes à la paranoia, cher Pascal !).

Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, cher Pascal, s'est endetté, via Dexia, dans des conditions douteuses en ayant recours, semble-t-il, à des des prêts à hauts risques. Ces emprunts, dont Bartolone explique d'ailleurs que ce n'est pas le montant absolu qui est problématique mais le caractère "toxique" (comme les gazs de Saddam), financent aussi la restructuration du territoire de la Plaine-Saint-Denis. Celle-ci connaissait, jusqu'à la crise, un véritable boom immobilier favorisé par l'installation de sièges sociaux de grandes entreprises et d'administration publique. Rien ou peu à voir avec le financement des "tier-quars" (voir Entre les murs), qui se financent d'ailleurs très bien tout seul par le recours à l'économie souterraine (moins toxique que celle des délinquants en col blanc).

Oui cher Petit-Détour, mais de là à dire qu'un désastre économique n'entraînerait pas une radicalisation des comportements communautaires, et donc, un chaos ethnique... (Enfin vous n'avez pas dit ça non plus...)