J'avoue ne plus trop savoir à quel saint me vouer, en matière d'enseignement.
Que le système actuel soit en grande difficulté, c'est un fait (cela étant, les formation "élitistes", c'est à dire celles qui comprennent à un moment ou à un autre un concours (agrégation, écoles d'ingénieurs, médecine...) continuent à donner d'excellents résultats). Il est donc urgent de le réformer profondément, c'est évident.
Je me suis penché sur les programmes du baccalauréat que j'ai passé, programmes de 1968 valables jusqu'à la fin des années 1970. A cette époque, les bacheliers étaient beaucoup moins nombreux, le nombre de reçus asssez faible dans ma série (mathématiques et sciences physiques, successeur de Mathélem) et le nombre d'épreuves très restreint.
Je me souviens n'avoir passé, en terminale, que :
- des épreuves écrites de mathématiques, physique-chimie et philosophie, et une épreuve écrite d'allemand ;
- deux épreuves orales optionnelles d'anglais et de latin (on ne pouvait pas prendre trois options).
En clair, aussi bien en première qu'en terminale, je n'ai suivi que d'un oeil très lointain les cours d'histoire-géographie et de biologie, car, au bout du compte, elles ne rentraient pas en ligne de compte si on avait le bac "du premier coup".
Un mien ami, remarquable en lettres classiques et très intéressé par l'histoire(il intégra Ulm), ne réussit jamais à dépasser la note de 3 en mathématiques de toutes ses années-lycée. Le programme de la série littéraire ne comportait pas de mathématiques.
Je me demande dès lors si la meilleure solution ne serait pas de très fortement spécialiser les filières, en concentrant les horaires sur les matières principales de la filière choisie.