Question.

A propos du succès littéraire d'Anna Gavalda - quelqu'un pourrait-il me l'expliquer ?, m'en dire les raisons ? (N'arrive pas bien à saisir le pourquoi d'un pareil engouement... )


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Un homme et des femmes.

Il a fallu quatre ans à Anna Gavalda, l'auteur d'Ensemble, c'est tout, pour publier un nouveau roman, l'histoire d'un architecte parisien à succès, Charles Balanda, qui voit sa vie chavirer le jour où il apprend la mort de la mère de son ami d'enfance. A première vue, La Consolante (Le Dilettante) ressemble à une banale histoire de démon de midi: à l'approche de la cinquantaine, le héros remet d'un coup sa vie en question. Mais le vrai propos du livre est de raconter comment les femmes, quand elles sont libres et fortes, peuvent sauver les hommes, aidées dans cette histoire par des enfants un peu trop mûrs pour leur âge.

Charles se souvient ainsi de cette Anouk, femme volcanique, extravertie et terriblement féminine aux yeux du petit garçon qu'il était. Et se met lentement à détricoter sa vie quotidienne avec une tentation: tout plaquer. Tout se précise quand il rencontre Kate, une Mère Courage séduisante et nature. Pas de mauvaise surprise ou de dénouement tolstoïen: on est chez Anna Gavalda et tout se finira bien! Ce nouveau roman se situe dans la droite ligne du précédent: tendre, sympa, proche de ses lecteurs, écrit dans la langue de tous les jours. Hormis les inconditionnels qui se régaleront de bout en bout, les autres risquent de s'essouffler dès les 150 premières pages qui peinent à faire démarrer ce pavé de 637 feuillets. Parions pourtant, vu le succès des précédents, qu'il ne faudra pas une semaine pour voir le livre faire son entrée en tête des ventes.



Karine Papillaud


20 Minutes, éditions du 11/03/2008 - 07h06

Il ne manquait plus que ça... Après Thierry Meyssan, Anne Gavalda... Et sait-on ce que devient André Rieux ?

Ben, André qu'est Flamand a déclaré qu'il n'était pour rien dans l'algarade antisémite imaginaire de Bruges.

Pardon, pardon R'naud i vient de Maastricht. Fo dire qu'on si perd avec tous ces néerlandomachins.

Cher Renaud Camus,
il me semble que vous avez écorché le nom du musicien hollandais. Car c'est bien de lui qu'il s'agissait, lui le populaire André Rieu (sans x), n'est-ce pas ?
La Hollande est susceptible et en ces temps difficiles qu'elle s'apprête à traverser (l'opprobre islamiste va s'abattre sur les Bataves) il convient de la ménager en n'écorchant point le nom de ses grands artistes.

Vous avez raison, Little Deviation. Culturellement, j'ai du mal à suivre les nouveaux thèmes culturels lancés sur ce forum. Moi je serais plutôt "World Requiem" de Foulds, si vous voyez ce que je veux dire.

Pardonnez-moi mais je ne vois pas du tout. Foulds ? Serait-ce du middlebrow ?

Cher Maître, sitôt dit, sitôt servi : pour André Rieu (sans "x", on dirait...), c'est par ici :

[quicoulol.blogspot.com]

"Il ne manquait plus que ça... Après Thierry Meyssan, Anne Gavalda... Et sait-on ce que devient André Rieux ?"


Non mais c'est tout plein d'affreux élitistes ici ! - non ?...

On essaie, mais ce n'est pas facile...

Sûr que pour Gavalda aussi "la question culturelle est d'abord vécue comme un vecteur d'intégration... "

Pendant qu'on y est, quelqu'un aurait-il des nouvelles de Richard Clayderman ?

"Cher Renaud Camus,
il me semble que vous avez écorché le nom du musicien hollandais."

Ah ! Non ! Toc ou pas, je ne laisserai pas dire qu'un type qui ne joue pas toutes les notes des partitions est un musicien. Comme on dit dans Achille Talon, il y a des limites dont les bornes marquent la fin !

Et Helmut Lotti ? On ne parle jamais d'Helmut Lotti.

Sacré Petit-Détour il connait ses classiques belges.

Il est très bien cet Helmut Lotti, ce chanteur pour belles-mères et grands-mères il fait d'ailleurs un tabac en Allemagne où le troisiéme âge est un marché en pleine expansion.

Et Jacques Lantier ? Et Nicolas de Angelis ?

Cher Didier Goux, ne confondons pas : Jacques Lantier, c'est La Bête humaine, et Jack Lantier, c'est Les Roses de Picardie, La petite église et Quand refleuriront les lilas blancs.

Quelques notes glanées dans "Le grain à moudre"(... ou à mordre) de cette après-midi :
Modiano et Sollers chez Pivot (un Apostrophe de 1980), Patrick M. se voit rapidement traité par Philippe S. d'écrivain réactionnaire ! ( une époque où c'était mal vu de vouloir raconter une histoire) l'apostrophé se tourne avec lenteur vers l'apostropheur en prétendant être sous son charme : « vous êtes le twist et le scoubidou » .

Cela n'a rien à voir avec ce qui précède, juste que Modiano est belge par sa mère, (mince alors !... )