Etre à gauche, c'est être du côté des victimes

BHL interviewé sur National Public Radio le weekend dernier. Délirant : la gauche est mal barrée, car elle faillit à se mettre du côté des victimes, alors que c'est sa vocation (il parle de la gauche qui prend parti pour les théocraties, par exemple, contre l'Amérique). Saviez-vous que c'était ça, la gauche ? Un grand mouvement qui est toujours du bon côté ? toujours du côté des opprimés ? C'est quand même une redéfinition intéressante... L'inférence : la droite est toujours du côté des bourreaux.

Je crois que Pascal (Orsoni) le savait.

Merci Boris... et BHL peut raconter n'importe quoi puisque la droite continue d'ignorer ce qu'elle est et qu'elle n'a jamais pris complètement conscience de tout ce que ses aspirations impliquent.

Je ne me définis pas du tout comme "de droite", mais j'imagine tout de même que si je l'étais, ce serait parce que je partage avec cette tradition politique une certaine vision de la société et de l'économie qui n'a pas grand-chose à voir avec la sympathie pour les oppresseurs, plutôt quelque chose comme le libéralisme, la libre entreprise, que sais-je encore... mais que la droite incarne la barbarie et la gauche l'angélisme est ridicule. Et c'est notre philosophe national, je veux dire qu'aucun "philosophe" français n'est interviewé sur les ondes américaines que lui...

"qu'aucun "philosophe" français n'est interviewé sur les ondes américaines que lui..."


Et qu'en est-il de René Girard, cher Bruno Chaouat ?

Ah, je ne l'ai jamais entendu, mais vous avez raison, c'est aussi qu'il est américain, je crois, et a fait toute sa carrière aux Etats-Unis...