Prison ferme !

Le directeur de Sud-journal a été condamné à trois mois de prison ferme pour avoir écrit l'article suivant :

Mon voisin est une mosquée.

En plein choc des Civilisations, quand une mosquée atterrit d'un seul coup dans le jardin de la maison d'à côté et quand vous entendez cent types hurler "Allah Ouaakbaarrr!" à travers la cloison de votre salon. Il faut garder votre calme et rester philosophe. zen. cool. Respirez!

Il y a naturellement tous ceux qui calment le jeu en affirmant que les intégristes musulmans ne représentent pas le véritable Islam et que les Fous de Dieu détournent plutôt une gentille religion inoffensive. D'autres, comme le pape Benoît XVI ou un philosophe toulousain* récemment menacé de mort laissent entendre que l'islam est une religion violente par nature, par essence, c'est à dire dans son propre livre et dans l'exemple même de son prophète un peu racaille (1). D'autres, encore plus trashs derrière l'écrivain à succès Michel Houellebecq, avancent simplement que "L'islam est la religion la plus conne du monde".

Ce grand débat qui agite désormais la société française toute entière inquiète et panique par ricochet naturel la "France d'en bas", celle qui se retrouve toujours en première ligne comme, par exemple, les habitants du quartier tranquille du boulevard [route de] Lamasquère à Muret où, jusqu'à présent, les Mosquées on ne les voyait qu'à la télévision, avec du sang.

Mais depuis un mois et demi tout a changé, quartier Lamasquère. ELLE est là. ELLE est arrivée sans prévenir. ELLE est tombée ici comme un météorite.

Auparavant, les mahométans de Muret priaient Allah et maudissaient Israël dans un local rue Castelvieilh.

Cependant, comme la pratique de l'Islam explose aujourd'hui, les musulmans demandent depuis longtemps un lieu de culte plus décent et plus adapté. Bref, une vraie mosquée.

Alain Barrés, maire de Muret, leur a donc proposé pour un euro symbolique (2) un terrain de 2000 mètres carrés rue Notre-Dame. A charge pour les musulmans d'éviter tout financement saoudien comme ce fut toujours le cas ailleurs. Et de s'occuper des travaux.

En attendant la réalisation de la mosquée avec son minaret à la façon d'un pénis géant poussé vers le sombre ciel de France, la mairie a donc mis généreusement à la disposition de l'association cultuelle de Muret un local provisoire acquis jadis par la municipalité dans le cadre du projet de démolition qui doit accompagner le tracé d'une nouvelle rue pendant la durée des travaux bientôt effectués au passage à niveau tout proche.

Les musulmans de Muret ont ainsi obtenu la jouissance de ce local, situé au numéro 2 du boulevard [route de] Lamasquère, pour un premier bail d'un an, mais aussi pour l'éternité si Allah le veut bien.

UNE PETITE MAISON OUVRIÈRE.

La nouvelle mosquée "provisoire" est une petite maison ouvrière mitoyenne qui donne sur rue.

Par son jardin, les croyants peuvent rejoindre directement les barres de HLM qui jouxtent le quartier. Les croyants ont d'ailleurs déjà tracé une piste bétonnée de cinquante mètres en direction du grillage du square qu'ils ont percé afin que cela leur soit plus commode, plus direct en babouches.

Dans le quartier, les voisins d'en face, un jeune couple avec enfants, déménagent. Les autres ne se plaignent pas du tout.

Le plus confiant n'est autre que Willy, pourtant le voisin le plus concerné puisque les incantations à la gloire d'Allah et contre les croisés, l'Amérique et Israël se font de l'autre côté de la cloison de son séjour. Cette nouvelle présence, différente de la triste association des peintres et photographes qui logeait là auparavant, lui a même appris des choses instructives. Désormais, il connaît exactement les heures des cinq prières dont il n'avait jusqu'alors aucune idée, vu qu'il savait même pas qu'elles étaient cinq.

La dernière est à 22 heures. La première est à quatre heures du matin. Ça laisse à peu près quatre heures en tout pour roupiller ce qui est bien suffisant pour un ouvrier. Non, non, à part cela, Willy ne se plaint pas du tout, il est même plutôt content. "Ce sont des voisins comme les autres, affirme le jeune homme, non, la seule chose, c'est qu'on aurait aimé que la mairie nous prévienne. Remarquez, moi, à la place du maire, j'aurais fait la même chose, j'aurais prévenu personne. Cela coupe court a toute opposition. Surtout que vraiment, même si on les entend un peu pendant les prières, ils sont très calmes. et polis. Leur président, un français, est venu nous voir pour se présenter à nous. il est vraiment très très sympa. Non, non. On ne se plaint pas. Ça leur fait un endroit convivial bien à eux, ils viennent nombreux pour discuter et se retrouver.

C'est sympa pour eux. Ils ont même mis un rideau en plastique vert pour que l'on ne se voit plus depuis nos jardins. Ce sont des gens bien, il n'y a aucun problème" avance Willy .

Chez l'autre voisine qui partage son allée avec la nouvelle Mosquée, même absence de problème. Sauf que, pour le cas spécifique de Josefa, une sympathique espagnole de Galice, l'apparition de la Mosquée a été suivie d'une réunion de quartier dans laquelle on lui a brusquement annoncé que sa maison allait être prochainement rasée afin de laisser le passage à la déviation qui supposait d'abord de raser la maisonnette mosquée, mais qui est prévue désormais plus loin, à l'exact emplacement de la maison de Josefa. Comme Willy, Josefa, qui n'en dort plus la nuit, est très contente.

Mais qui fréquente donc cette mosquée? "De tous les âges, de 25 ans jusqu'à beaucoup plus", fait Willy qui, de toute façon, quand il profite des voix inspirées par la foi en Allah, dispose d'une arme moderne efficace: la télécommande de sa télé.

Même son de cloche pour Josefa qui dispose, elle, d'une pleine vue sur qui entre et qui sort par le jardin de la maisonnette: "II y a beaucoup de jeunes, et des très jeunes. Cela dit, moi je ne suis pas raciste car mon fils a même des amis marocains.

Pas plus que Josefa, Willy n'est donc inquiet. Le percement de la déviation par là-dessus ne le trouble pas non plus, vu qu'il aurait bien voulu en profiter pour acheter plus tard la maisonnette mitoyenne.

Pour Willy, propriétaire de sa demie-maison depuis trois ans à peine, l'apparition soudaine de la Mosquée n'a même strictement rien changé à la vie du quartier. "Ah si, parfois le soir, la nuit, il y a, devant ma porte, une voiture banalisée, feux éteints avec quatre hommes à l'intérieur qui ne font rien. C'est gros. C'est les R.G. Cela se voit bien. Remarquez, c'est bien qu'ils soient là.. Ils font leur travail.".

La police surveille-t-elle le brave imam que l'association cultuelle est allée chercher, à pas cher, au fin fond d'un oued algérien où l'on a jamais parlé français? C'est peu probable car le pauvre bougre possède un sourire si chaleureux et si enfantin qu'on pourrait même le plaindre sacrement à le voir s'emmerder comme il s'emmerde chez nous à mort entre ses cinq prières. Non, si les RG sont là, en planque, la nuit, c'est pour rien du tout, c'est comme ça. Faut pas y penser à mal.

Le nouvel imam de la mosquée de Muret, très touchant de solitude, ne comprend pas assez le français pour savoir seulement dire son nom. mais ça ne fait rien. Il a l'air gentil.

Peut-on savoir ce que dit le jugement ? Qui a déposé plainte ? Les antécédents éventuels du directeur de Sud Ouest ?
A première vue, je trouve un peu choquant des phrases du genre :

Citation

En attendant la réalisation de la mosquée avec son minaret à la façon d'un pénis géant poussé vers le sombre ciel de France.

Les croyants ont d'ailleurs déjà tracé une piste bétonnée de cinquante mètres en direction du grillage du square qu'ils ont percé afin que cela leur soit plus commode, plus direct en babouches.

La police surveille-t-elle le brave imam que l'association cultuelle est allée chercher, à pas cher, au fin fond d'un oued algérien où l'on a jamais parlé français? C'est peu probable car le pauvre bougre possède un sourire si chaleureux et si enfantin qu'on pourrait même le plaindre sacrement à le voir s'emmerder comme il s'emmerde chez nous à mort entre ses cinq prières. Non, si les RG sont là, en planque, la nuit, c'est pour rien du tout, c'est comme ça. Faut pas y penser à mal.

Comme je l'écrivais le 16 octobre:

Citation
A-t-on jamais vu dans l’histoire l’exemple d’un peuple qui aurait payé pour promouvoir sa propre servitude et son propre déssaisissement?

Les juges "anti-francais" qui prononcent de tels jugements ne sont que la cinquiéme colonne d'un envahisseur qui rentre en catimini dans notre pays depuis trois décennies pour nous en déposséder ...

Mais je suppose que cette affirmation passe sous le coup de la loi.

Non, je ne pense pas, cher Rogémi. d'ailleurs vous avez déjà assez de problème avec Francis !

Citation
A première vue, je trouve un peu choquant des phrases du genre :

Choquant ou pas, cher Corto, trois de prison ferme pour de tels propos c'est proprement incroyable!

Citation
Non, je ne pense pas, cher Rogémi. d'ailleurs vous avez déjà assez de problème avec Francis !

Ah bon je l'ignorais !

Je ne suis pas sûr, d'après le style, que Sud Journal soit tout à fait Sud-Ouest (ce qui ne change rien au fond du problème).

Aujourd'hui, vous pouvez très bien dépouiller votre prochain et même le tabasser méchamment et vous en tirer avec du sursis, voire, si vous êtes mineur même multirécidiviste, avec un simple rappel à l'ordre. En revanche, sont punis toujours et très lourdement le viol, ce qui serait tout à fait normal si l'on n'appliquait pas une définition très large de cet acte*, la pédophilie, même remarque, et tout ce qui touche de près ou de loin, voire de très très loin comme cela semble être le cas ici, à l'antiracisme. Quelqu'un sait-il comment on peut se procurer les attendus du jugement ?


*Je connaissais personnellement un jeune homme qui a été jugé pour viol. Cela s'était passé chez lui où la jeune fille l'avait suivi ; la jeune fille, qui était comme lui à moitié ivre, a eu à un moment une crise que le jeune homme a qualifiée d'hystérique et qui l'a entraîné à lui donner une gifle, comme, a-t-il dit, on gifle quelqu'un pour le ramener sur terre ; la jeune fille s'est alors enfermée dans la salle de bains où elle a appelé une amie ; puis elle s'est calmée et est retournée dans la chambre ; de son côté, son amie a appelé la police ; quand celle-ci s'est présentée, c'est la jeune fille qui a ouvert ; les investigations ont montré qu'il n'y avait eu ni pénétration, ni éjaculation ; malgré cela, l'affaire est passée aux assises ; les jurés semblent avoir été très impressionnés par la fragilité de la jeune fille qui s'est effondrée devant la cour et n'avoir pas aimé l'impassibilité du jeune homme, un petit-fils de sénateur a-t-on longuement exposé ; il a été condamné à cinq ans de prison ; comme tous les violeurs (ou réputés tels), et notamment des violeurs (ou réputés tels) blancs, il a, en prison, été la victime de persécutions systématiques de la part de ses co-détenus : brimades, ostracisme, tabassages, viols (bien réels ceux-là) ; au bout de trois ans, il s'est suicidé. Il avait vingt-trois ans.

Les minarets n'ont strictement aucune raison d'être. Autrefois les clochers rythmaient le temps et l'espace: vus et entendus de loin; ils servaient de repères et donnaient les "heures". Ils font partie du paysage.

C'est bizarre, je trouvais la métaphore du pénis érigé contre le sombre ciel de France plutôt flatteuse, même d'un point de vue philodésastreux. Et puis ça fait bien trente ans que la tour Montparnasse se fait traiter de pénis sans qu'on ait jamais traîné personne en justice.

Oui, cher Marcel, et ce directeur de Sud-journal, s'il est incarcéré, risque d'en baver autant (sinon pire) que le malheureux jeune homme dont vous nous avez conté la terrible histoire. Oui, imaginons un seul instant le quotidien de ce "de souche", en prison, condamné pour racisme anti-musulmans...

Pascal, vous m'ouvrez des perspectives !

Prenez vite le maquis, Florentin, vous êtes recherché !

Cher Corto,

puisque vous en parliez sur un autre fil...
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La LICRA exige une “sanction exemplaire”…
Posté le 31 octobre 2008 !

… contre une employée muncipale de Paris qui avait eu le tort de signaler une immigrée en situation irrégulière à Paris.

La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a réclamé jeudi une “sanction exemplaire” contre une employée municipale qui a dénoncé une mère de famille en situation irrégulière à Paris.

“La Licra exprime son indignation face à la dénonciation par une employée municipale d’une mère de famille en situation irrégulière alors qu’elle inscrivait son enfant à l’école à la mairie du Ve arrondissement de Paris”, déclare la ligue dans un communiqué.

“Pour la Licra, il n’est plus tolérable d’accepter les dérives individuelles et les excès de zèle autour de la politique d’immigration, où n’importe qui se croit autorisé à dénoncer son voisin”, ajoute le texte.

“L’employée coupable de cet acte indigne doit être sanctionnée de manière exemplaire afin de dissuader les futurs candidats à la délation”, conclut la Licra.


Selon Jean Tibéri, Maire du Ve arrondissement, “La fonctionnaire n’a fait que signaler une situation à sa hiérarchie, en fonction des instructions générales de l’article 40 de la loi du 20 novembre 2007 liée à l’immigration. Elle a fait son travail en toute bonne foi.”

Corto, il doit bien y avoir encore un peu de place pour les fugitifs, près de chez vous, dans la montagne, non…

Licra, c'est un tissu, une nouvelle matière, une dramaturgie à installer ?

Oui mais la montagne, pour Corto, c'est pas vraiment exotique... ça manque de "cpf".

Joyce, la Licra pourrait bien vous installer en prison, si vous continuez...

Oui, c'est incroyable, cher Rogémi. C'est pourquoi :
- doutant que la justice française soit tombée au niveau de celle d'une quelconque république soviétique à la "belle" époque;
- sachant combien chacun à tendance à tenir pour avérée une nouvelle qui va dans le sens de son prêt à penser;
- n'ignorant rien de l'extrême difficulté à comprendre une décision judiciaire sans l'avoir au moins lue;
... j'aimerai bien en savoir plus.

« ... j'aimerai bien en savoir plus. »

» Les minarets n'ont strictement aucune raison d'être.

For future use, I am afraid...

Oui Boris, ça commence plutôt mal, pour qui aimerait (aimerai ?) en savoir plus...

Licra n'est qu'une sous-préfecture alors que Viagra est une capitale.

Ah non ! Ma demande est inconditionnelle ! (Pascal, j'épuiserais mon temps précieux à vous signaler toutes les fautes de frappe qui émaillent vos messages...)

Bon, nous savons maintenant qu'il a des antécédents. Ce qui explique la peine ferme (sans doute une révocation de sursis antérieur)

Citation

Le directeur de publication d’un gratuit distribué dans le grand sud-ouest, “Sud journal”, a été condamné à Toulouse à trois mois de prison pour “provocation à la discrimination raciale”, “une décision rare” selon les avocats des parties civiles.

Un mandat d’arrêt va être délivré par le parquet à l’encontre du directeur de la publication, Rodolphe Crevelle, absent au délibéré devant le tribunal correctionnel, et déjà condamné à sept reprises pour des faits similaires.

M. Crevelle a en outre été condamné à verser les sommes de 1.500 euros de dommages et intérêts aux associations qui se sont portées parties civiles, dont la Licra, le Mrap, la LDH et Stop racisme.

Le procureur de la République avait réclamé quatre mois d’emprisonnement au cours de son réquisitoire, estimant que M. Crevelle avait “la volonté de désigner la population musulmane comme violente et dangereuse”.

Dans un article intitulé “Mon voisin est une mosquée“, signé “Benoît Seyse”, et paru dans l’édition du 6 octobre 2006 du gratuit distribué notamment dans l’Aude, l’Ariège et la Haute-Garonne, Rodolphe Crevelle “présente les musulmans comme des délinquants, des mauvais voisins et des gens violents”, avait expliqué à l’audience Me Pascal Nakache, avocat de la Ligue des droits de l’homme. Source

Je retiens en tout cas que ces associations ont un intérêt très concret à ce genre de condamnation...

" la volonté de désigner la population musulmane comme violente et dangereuse”... oui Corto, c'est monstrueux, et ce salaud de récidiviste méritait bien du ferme !

Vous connaissez sûrement Justine, l'héroïne un peu stupide de Sade : "Violez-moi, Monsieur, violez-moi, faites-moi bien mal, je vous en supplie. Ainsi, vous ne me tuerez point".

Eh Pascal ! Ne faites pas de moi le bouc émissaire des turpitudes judiciaires du temps ! J'ai déjà condamné ce genre de jugements liberticides. Alors lâchez-moi un peu la grappe et arrêtez de m'exciter avec de telles invitations :

Citation

"Violez-moi, Monsieur, violez-moi, faites-moi bien mal, je vous en supplie."

Citation
j'aimerai bien en savoir plus

Cher Corto,

Recidiviste ou pas quand on voit avec quelle mansuétude certains délinquants sont traités on ne peut que s'étonner d'un tel jugement. Mais vous avez raison avant de se prononcer sur une telle affaire il vaut mieux en savoir plus...