Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 757 : Sur un rapport de la Halde à propos des manuels scolaires

Le parti de l'In-nocence, qui déjà tient la Halde et ses pouvoirs exorbitants du droit commun pour une formidable machine à broyer la liberté de penser dans notre pays et à réécrire l'histoire en accord avec l'idéologie dominante, est atterré par "l'enquête" hautement directive que vient de publier cette institution de police de l'esprit à propos des manuels scolaires, sommés de se plier tous à l'interprétation particulière de l'histoire et de la géographie que promeut l'organisme de contrôle.

Le parti de l'in-nocence se souvient que c'est une formule rhétorique rebattue, dans les milieux idéologiquement proches de la Halde, de dire de telle ou telle opinion qui ne leur plaît qu'elle n'est pas une opinion mais un délit, voire un crime. Quand lui voit la Halde s'indigner que la religion catholique soit représentée dans un manuel scolaire par un édifice religieux situé en France — en l'occurrence la cathédrale de Chartres — tandis que la religion musulmane est représentée, elle, par un édifice religieux située hors de France, il estime au contraire que cette indignation ne constitue ni un délit ni un crime, mais qu'elle ne procède que d'une opinion et qu'elle ne représente rien d'autre. Et il juge déplorable que cette simple opinion, au demeurant éminemment contestable comme la plupart des opinions, mais plus que beaucoup d'autres, prétende s'imposer de force à tout un peuple, à tous ses enseignants et à tous ses élèves. Rarement l'antiracisme dogmatique aura-t-il révélé plus ouvertement et cyniquement son vrai visage d'endoctrinement perpétuel, et d'abord sur les écoliers et lycéens.
L'idéologie dominante voit en effet du racisme partout, à la façon dont les antisémites voient des "Juifs" partout : même obsession paranoïaque.
Signe révélateur : il s'agit désormais de spéculer sur un racisme invisible, "voilé", "sous-entendu", relevant à ce titre d'un fastidieux travail de décryptage, nécessairement subjectif (témoin ce "travail" de la Halde).
Entièrement d'accord avec ce communiqué, et avec les remarques de M. Orsoni.
Citation

Entièrement d'accord avec ce communiqué, et avec les remarques de M. Orsoni.

Moi aussi, surtout avec la seconde.
Vous n' êtes qu'un peu entièrement d'accord avec la première ?
La seconde remarque de M. Orsoni me semble en effet très pertinente ; en revanche, j'ai du mal à bien saisir le sens de l'analogie sur laquelle se fonde la première.
J'ai parcouru cette étude et l'on peut vraiment dire que le fond du ridicule est atteint. Voilà par exemple ce que l'on peut y lire concernant "la place des seniors dans les manuels scolaires" :

"Nous n’avons pas eu la possibilité, faute de temps, d’étudier les textes des manuels. En effet, certains textes pourraient contenir des stéréotypes. Par exemple, en Français, le poème de Ronsard « Mignonne allons voir si la rose » est étudié par tous les élèves. Toutefois, ce texte véhicule une image somme toute très négative des seniors. Il serait intéressant de pouvoir mesurer combien de textes proposés aux élèves présentent ce type de stéréotypes, et chercher d’autres textes présentant une image plus positive des seniors pour contrebalancer ces stéréotypes."

Voir ici l'intégralité de l'étude en format pdf.
bla-bla-bla, qui peut avaler ça s'il n'y est obligé ?
Hélas ! Si ce n'était que le ridicule... Avez-vous, cher Alexis, entendu un éclat de rire homérique pour saluer cela ? Non, n'est-ce pas ? Quelques réactions indignées ici ou là et le reste, en tout cas les journalistes, d'opiner gravement du bonnet. Ces gens sont dangereux vous dis-je.
Il faut les obliger à se faire soigner; un peu comme les violeurs en série. Qu'en pense Rachida? Hein! ma grande, qu'est-ce que tu en penses?
Merci, cher Alexis, de vous être penché sur la question et de nous avoir fourni cette étude, que je tâcherai de regarder plus en détail. Je n'ai fait que la survoler, mais cela a suffit pour me faire bouillir presque à chaque page.
Petit extrait au passage :

Afin donc de réduire, et à terme d’anéantir, ces stéréotypes, toutes et tous
s’accordent sur le fait que les éditeurs devrait construire les manuels, toutes
matières et niveaux confondus, en collaboration étroite avec des spécialistes
(« comité de vigilance ou comité de relecture, au même titre que sont traquées les
fautes d’orthographe ! », nous disait une interviewée). Des enseignant-e-s extérieure-
s, des médecins hommes et femmes, des historien-ne-s, des mathématicien-ne-s,
des sociologues hommes et femmes, des auteur-e-s, etc. mais également des
membres d’associations défenseuses des droits des femmes, des représentants de la
HALDE et/ou des délégations aux droits des femmes, etc.
« comité de vigilance ou comité de relecture, au même titre que sont traquées les fautes d’orthographe ! »

Mais quelle horreur !!!
Entend-on des intellectuels protester, des journaux relayer l'information comme il conviendrait, des ministres au moins remettre les pendules à l'heure, des partis ameuter la société, des pétitions envahir l'internet ? Non c'est le calme plat. Je cherche à me l'expliquer. La Halde est-elle bien prise au sérieux par les uns ou les autres ? Y a-t-il une adhésion d'un grand nombre, voire d'une majorité à ses thèses ? Ou bien trouverait-t-on sa langue de bois bien pratique pour cesser d'être contesté de partout dès qu'il s'agit de l'immigration : on sait désormais ce qu'il faut en dire. Songez aux querelles évitées, n'est-ce pas une bénédiction ? Ne servirait-elle pas aussi de bouclier au gouvernement pour mettre en place une politique de l'immigration plus restrictive, sauf que sa créature serait en train de lui échapper ? Pour moi c'est la réalité qui m'échappe.
"Pour moi c'est la réalité qui m'échappe."

Décryptez, Oztinato, décryptez !
La Halde serait le Loup au 17e siècle, ou "le brigand" dans la Chine des Qing: elle est le symptôme, le symbole de l'impuissance de la société civile à réagir, à se réveiller. Au 17e siècle, dans la Chine des Qing, chacun savait qu'il y avait des loups, des brigands, chacun savait très bien de quoi il en retournait, les loups, les brigands, pourtant, ne mobilisaient personne, ou que très exceptionnellement, une fois par siècle. Ils étaient le mal ordinaire, comme les pots d'échappement des véhicules diesel et la présence de camions en milieu urbain au XXe siècle. On se serre comme des poussins, ou des poissons qui n'ont pour lutter contre leur prédateur que la passivité mimétique du banc, du "c'est pas sur moi que ça va tomber". La Halde, comme la grêle, la vérole, fait parti du décor comme au Moyen-Age la vérole, le scorbut, chez les marins résignés.
On se serre comme des poussins, ou des poissons qui n'ont pour lutter contre leur prédateur que la passivité mimétique du banc

Cher Francis, votre image très juste me fait frémir...
Ce ne serait pas le loup terrifiant du moyen âge, mais la bête du Gévaudan déguisée en grand'mère !
De tous temps, en Occident, et mêmement en Extrême-Orient, curieusement, car je ne sais pas si l'Amérique précolombienne ou l'Inde des Guptas étaient ainsi, la société, celle des populations qui consentent à l'ordre, au maître, au trépas injuste, au bol alimentaire lequel vous laissant seul, par sa divine absence, vous abandonne au dieux, s'accommode des puces, des nocences, de la lèpre, de la vérole, du paludisme, du brigand et du loup qui prend les enfants, et s'accommode aujourd'hui de la Halde qui occupe un coin vigilant de l'esprit, de la parole lorsque, devant cette société qui plie, vous pliez. C'est fini, c'est gagné, la nocence de l'étant social, de la maladie, de la Halde, est intégrée. La Halde a réussi son intégration, dans l'esprit des citoyens, des humbles, des désignés à la Halde et à la morsure lasse du prédateur ordinaire; la Halde est le loup féroce, juste, magnanime, généreux, point-trop-n'en-faut, jamais outrepassant son carnage, prélevant son dû seulement. La Halde avait pour mission de s'intégrer, de s'enkyster, comme une norme de pensée qui impose à la pensée qu'on s'y plie. Toute la pensée, tout le social, et toute la pensée du social ont vocation d'enseigner le pli, la douloureuse acceptation. A présent, voilà que c'est fait. La Halde s'est logée dans ce pli. La Halde est juste: elle va s'appliquer à faire que son enkystage en vos vies soit sans douleur, sans gêne véritable. La Halde est ouverte aux critiques. La Halde est la preuve que l'intégration est possible.
Francis, vous nous parlez de sociétés de pénurie, où la communication était très faible, les évolutions lentes; on comprend cela, il faut s'accomoder. Mais quid d'une société développée, hyper réactive, communiquant dans tous les sens et ne bronchant pas devant une caricature de la propagande des ex pays de l'Est, qui servent certainement de modèle au fonctionnement de cette institution mise en place par le grand intellectuel Azouz Beggag. Oui oui c'est un grand intellectuel, je tiens à me protéger d'éventuelles mesures de rétorsion de la Halde.
Je propose un concept pour caractériser moults phénomènes sociaux a priori difficiles à comprendre et à faire converger dans une analyse : le kitsch. Nous aurions ainsi la kitschitude en politique avec Ségolène Royal, la religion kitshisée avec les différents groupes charismatiques ou les sectes protestantes diverses, le social-kitsch avec la Halde, et en ce qui concerne notre Président l'ensemble de ses qualités et des défauts ne sont-ils pas quelque peu kitschs. Oui le kitsch est le concept qu'il nous faut, oh oh oh !
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 13:50   Comité de défense du Kitsch
Madame, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir cesser de mêler le kitsch aux dépravations innommables dont vous parlez. Le kitsch n'est pour rien dans tout ça. Laissez-nous en paix, nous ne faisons de mal à personne, nous.

Boris Joyce, secrétaire général du CDK.
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 14:14   Re : Comité de défense du Kitsch
Puis-je adhérer cher Boris ? Car je suis d'accord avec vous : le kitsch, c'est autre chose. Mais ne craignez-vous pas d'autres récupérations du kitsch ? par exemple - Oh ! Horreur! - les liens tissés entre avant-garde et kitsch ?

Citation

Kitsch et avant-garde : stratégies culturelles et jugement esthétique
Sous la direction de Anne Beyaert-Geslin
29 et 30 septembre 2006

Fréquemment discutées par l’esthétique, la critique d’art et la sociologie, les notions de kitsch et d’avant-garde n’ont guère été soumises à l’attention sémiotique. Ce colloque propose de les associer à des objets, des formes de vie et des stratégies culturelles afin d’examiner le travail intime des valeurs et d’observer les liens du beau, du bien et du vrai.
Parce qu’ils permettent de marquer la place de la beauté dans les pratiques culturelles et vis-à-vis d’une alternative stratégique, les objets représentatifs du kitsch et ou de l’avant-garde offrent en effet un accès privilégié au jugement esthétique. S’ils ne nous apprennent pas ce qu’est le beau, du moins le montrent-ils « à l’œuvre » dans la construction du sens.

Anne Beyaert-Geslin
Kitsch et avant-garde : de l’objet à la stratégie culturelle [Introduction]
*
Maria Giulia Dondero
Reproductibilité, faux parfaits et contrefaçons : entre fétichisme artistique et goût esthétique
*
Christophe Genin
Le kitsch : une histoire de parvenus.
*
Pierluigi Basso-Fossali
Les seuils du kitsch : de la « logique du bazar » à la « rédemption (apparente) des guillemets ». Essai de sémiologie critique sur la gestion des valorisations
*
Françoise Parouty-David
Métamorphoses des styles et contrat fiduciaire
*
Odile Le Guern
Kitsch, ça le fait !
*
Nanta Novello-Paglianti
Esthétique des corps et représentations kitsch
Mais M'sieur Boris, je caractérise ici ce qui est pensé comme "dépravations innommables" en phénomènes beaucoup moins graves s'ils n 'en demeurent cependant atterrants et ne peuvent constituer un idéal pour la société. Au lieu d'être dans la tragédie on serait dans l'opéra-bouffe, et le CDK y aurait toute sa place comme chef d'orchestre.
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 14:35   The Hypotèse
"Il ne faudrait pas non plus écarter totalement l'hypothèse qu'en dehors de toute considération de race ou de religion, [nous soyons] entourés d'une belle bande d'imbéciles..."
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 14:36   SEUILS (mettez les patins)
« Pierluigi Basso-Fossali
Les seuils du kitsch : de la « logique du bazar » à la « rédemption (apparente) des guillemets ». Essai de sémiologie critique sur la gestion des valorisati »

Pierre-Louis Basse, je t'aime !
Si vous l'aimez Boris, vous pouvez certainement en quelques mots simples me dire les conséquences de cette pensée vis à vis du concept de kitsch (c'est le seul texte traduit en français que j'ai trouvé de cet auteur sur internet; (Je n'en avais jamais entendu parler)

"L’éthique est liée à une sémantique de l’action qui dépasse la raison instrumentale ; en effet, selon un regard éthique, le caractère sensé de l’agir relève d’une inclusion de chaque scénario pratique – délimité et focalisé par une visée – dans un cadre de traductibilité des mobiles et des valences. La perspective éthique s’enracine ainsi dans un détachement critique par rapport à l’immersion dans les scénarios d’action. L’éthique est élaborée par un discours vertigineux qui devrait s’étendre au-delà des morales ; ces dernières, en tant que formes culturelles stratifiées dans le temps, devraient être décrites à partir d’une observation de deuxième ordre par les mêmes communautés de discours qui les ont élaborées. L’éthique concerne la gestion des valeurs identitaires par rapport à leur horizon destinal. Chaque communauté de discours élabore une axiologie fondée sur la redistribution commensurable des destins ; mais la tension inter-communautaire fait émerger constamment l’exigence de répondre à la division des morales par la neutralisation d’une destinalité séparée. L’éthique est donc le niveau de négociation de l’agir sensé qui dépasse les garanties de sens données par les domaines sociaux et les différents jeux linguistiques, et qui conduit les formes de vie à reconnaître le scandale représenté par une Babel des destins. L’éthique est le bord d’une forme de vie qui doit se dépasser, s’étendre au-delà de ses buts et de sa propre finitude. Pour cette raison, le caractère apparemment intraitable des questions éthiques sub specie semiotica devient un domaine d’investigation potentiellement électif de la discipline, car cette tension des formes de vie au-delà d’elles-mêmes est, à bien voir, la structuration primaire, quoique tacite, d’une culture : croiser des destins."

Pierluigi Basso-Fossali
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 15:01   Conséquences de Pierre-Louis sur Boris…
Quelle est cette jolie chose ou virtualité ?
C'est la tête que je fais en lisant Pierre-Louis, Chère Ostinato, tout simplement…
La voici l'analyse du kitsch que je n'avais pas trouvée, par Pierluigi Basso-Fossali.

[revues.unilim.fr]

Cela suscite me semble-t-il quelques échos avec mes propos. Mais c'est un peu hermétique en première approche. (Pour qui n'est pas linguiste)
C'est une parodie ? (Je parle de l'extrait mis en ligne par Ostinato.)
Non, je ne pense pas, ça m'a l'air tout à fait sérieux. La question est, doit-on cependant prendre cela au sérieux ? A ma première lecture de la monadologie de Leibniz, j'ai cru à une plaisanterie, (et même à la re-lecture), donc je me méfie d'une appréciation négative de ce qui m'est obscure !.
Pour en revenir à ce rapport de la Halde, il me semble qu'il s'agit de quelque chose de très grave. Voilà un organisme officiel, une Haute autorité qui s'exprime eu nom de la République, dont les recommandations ont presque le statut de décrets et qui suggère qu'il convient d'éviter d'étudier Mignonne allons voir si la rose parce que cette œuvre "véhicule" une image négative des "séniors".

Il me semble qu'un communiqué du PI, aussi judicieux soit-il, ce n'est pas une réponse tout à fait suffisante. Ne croyez-vous pas que l'on pourrait lancer une action en justice au nom d'un ensemble de citoyens ? Nous sommes tous doublement concernés puisque c'est avec nos deniers que ces gens payent leur action et que nous subirons les conséquences de leurs décisions. Ne voilà-t-il pas de quoi légitimer une action en justicr ? Cela ne devrait pas être très difficile de rassembler suffisamment de personnes pour que les frais d'une telle action soient aisés à couvrir.
Oui, Marcel Meyer, c'est très grave. Protester n'est pas suffisant; il faut à tout prix empêcher ces gens de nuire à notre pays, notre civilisation.
En fait de dysphorie, ce serait plutôt de dyspepsie que je me sens souffrir à la lecture de votre P. B.-F...
Mais sur quel chef d'accusation devrions-nous ester ?
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 19:29   Halde là !
"Ne croyez-vous pas que l'on pourrait lancer une action en justice au nom d'un ensemble de citoyens ? Nous sommes tous doublement concernés puisque c'est avec nos deniers que ces gens payent leur action et que nous subirons les conséquences de leurs décisions. Ne voilà-t-il pas de quoi légitimer une action en justice ?"

Sur quoi serait fondée la plainte ? Détournement de fonds publics ?

Est-il possible de se procurer cette étude en version papier ?
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 19:29   Re : Halde là !
Nos messages se sont croisés.
08 novembre 2008, 19:44   Re : Halde là !
Nous ne sommes tout de même pas les seuls à nous indigner. Dans les grands médias, il n'y a rien de ce genre dans les articles, mais le ton change dans le courrier des lecteurs. Voici celui des abonnés du Monde en ligne.
08 novembre 2008, 19:48   Re : Halde là !
Ah oui il est très bien cet abonné.

TOTOR
08.11.08
Des millions de gens ont été gavés du Réalisme Socialiste, la Halde voudrait nous convaincre du Réalisme Correctiste où chaque exemple doit aller dans le sens du politiquement correct vers un monde idéal, au mépris de la réalité. L'Europe est de tradition chrétienne, l'Afrique est pauvre, les grands scientifiques et politiques sont dans leur immense majorité des hommes. Cela n'est pas être antimusulman, raciste ou machiste de le constater... Halde à la gonnerie
On peut aussi les pousser à attaquer et les prendre au piège, transformer la procédure en tribune.
Code pénal extraits:

La loi pénale française s'applique aux crimes et délits qualifiés d'atteintes aux intérêts
Fondamentaux de la nation et réprimés par le titre Ier du livre IV
Des entraves à l'exercice des libertés d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation. (Articles 431-1 à 431-2).

Les intérêts fondamentaux de la nation s'entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l'intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l'étranger, de l'équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel..
Oui, bon, d'accord, mais est-ce qu'ils achètent leurs lardons en barquette, à la Halde. (Vous noterez le silence assourdissant de Corto… Ça ne présage rien de bon, ça…) Il faudrait tout de même le savoir avant de passer à l'attaque !
Quoi, cette cause ne trouverait aucun moyen juridique ????
Je suis certain que les membres de la Halde mangent mal, boivent mal et, surtout, baisent mal.
A propos de la tête de Boris à 15h 01 sur ce fil je ne peux que lui dire " je vous trouve très beau"
08 novembre 2008, 20:46   Re : Halde là !
Quand on lit les réactions des lecteurs du Monde on sent bien qu'il y a quelque-chose à faire. Nous sommes en pleine "révision générale des politiques publiques" (voir le sigle RGPP) qui cherche notamment à diminuer les dépenses de l'Etat. Ne pourrait-on par une lettre ouverte au Président saisir ce thème pour demander la suppression de la Halde, non seulement nuisible mais aussi coûteuse...
"Effectivement, ça résume tout..."
Pour approuver Bernard Lombart
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 20:59   Ouverture épistolaire
À quel président, Ostinato ?

Ah, et merci pour votre appréciation très très bienveillante !
Utilisateur anonyme
09 novembre 2008, 00:29   Re : Comité pour la défense du kitsch
Citation

Le kitsch est gluant, car il est très difficile de s’en tenir à la bonne distance. Il va désolidariser, chez le sujet observateur, la compétence auto-attribuée et la compétence révélée par la centralité assignée (subrepticement et compulsivement) à la banalité. Le kitsch risque de rompre l’assiette du goût, la palette personnelle des saveurs.

Boris, je me demande, finalement,si je ne ferais pas mieux, pour occuper mes loisirs studieux, d'adhérer à l'Amicale des lecteurs de Kant, présidée par le distingué Bernard Lombart.
J'en reviens au sujet initial de ce fil : Va y avoir de la suite, il faut le savoir !

"Ces recommandations vont dans le bon sens. Montrer des contre-stéréotypes et la société telle qu'on voudrait qu'elle soit, on va en tenir compte", a réagi auprès de l'AFP Pascale Gélébart, du Syndicat national de l'édition.

La Halde examinera à l'avenir la réédition des manuels étudiés et élargira son étude à ceux du primaire, a promis M. Schweitzer.

(source : [afp.google.com])
Oui c'était clair dès le début du fil.
09 novembre 2008, 16:54   Re : Halde là !
Cher Marcel, les lecteurs de l'Express eux aussi semblent réagir dans le même sens que ceux du Monde :

[www.lexpress.fr]

A noter, celui-ci, gratiné :

Dominique - 08/11/2008 14:19:31

Il faut lire l'intégralité de ce rapport complètement délirant pour se rendre compte à quel point de débilité on peut arriver ! Un exemple entre mille : "Les relations homosexuelles ne sont guère plus évoquées dans le cadre de la sexualité des animaux comme l’attestent les extraits issus de différents manuels : “le rat est attiré par la rate en chaleur” (SVT section Terminale S, édition Bordas). “les grillons mâles attirent leurs femelles par leur chant “les mammifères femelles en période ovulatoire recherchent et acceptent les mâles” (SVT 4e éditions Nathan, 2007). Ces ouvrages font bien référence aux comportements sexuels des animaux, mais l’attirance pour le sexe opposé est l’unique conduite envisagée." "On ne représente pas la société telle qu'elle doit devenir" a déclaré le président de la Halde sur RTL". Bienvenue dans le monde de Georges Orwell !
Utilisateur anonyme
09 novembre 2008, 17:15   Re : Halde là, ça suffixe !
Bon, ça va, vous nous avez assez fait marcher, là, non ???
09 novembre 2008, 17:17   Re : Halde là !
Oui. Là aussi, le contraste est frappant entre l'article, absolument pas critique, au contraire, et les réactions de lecteurs, ici unanimes à dénoncer cette horreur. J'adore la réaction, rapportée par l'article, de Pascale Gélébart, du Syndicat national de l'édition : « Ces recommandations vont dans le bon sens. (...) On va en tenir compte (...) Les changements se feront au fur et à mesure de la refonte des manuels liée aux nouveaux programmes. »

Jamais peut-être le décalage entre les milieux dirigeants et le "pays réel" n'a paru aussi énorme. Cela peut-il durer ? Ce sont des constatations comme celles-là qui me retiennent de me retirer tout à fait dans ma coquille.
Utilisateur anonyme
09 novembre 2008, 17:25   Les Coquilles de Pascale Géléboules
Pascale Géléboules, du Syndicat international des Dingues :

« Ça va dans le bon sens, ça va dans le bon sens, le niveau monte, le niveau monte, nous sommes de chances pour le Réel, nous sommes des chances pour le Réel. »

Jacques Lacanal : « Le sens, c'est pour les notaires. Et encore… »

Ségolène + : « Oui, je pense que nous pouvons y ar-ri-ver, en-sem-ble ! »
09 novembre 2008, 17:29   Re : Halde là !
Même contraste au Figaro. L'article est assez neutre mais les réactions de lecteurs sont presque toutes indignées.
Utilisateur anonyme
09 novembre 2008, 20:19   Re : Il me cherche, le zoophobe !
Citation

Un exemple entre mille : "Les relations homosexuelles ne sont guère plus évoquées dans le cadre de la sexualité des animaux
Entre mille, Francmoineau ? Mais il me cherche ce zoophobe ! Et si la Halde veut inscrire Corydon au programme ? Ce sera au moins écrit en bon français, non ?
12 novembre 2008, 18:27   Re : Halde là !
Cher Marcel, mais c'est la gloire, dites-donc !

[www.causeur.fr]
12 novembre 2008, 18:38   Re : Halde là !
Une gloire immense dans un cercle gigantesque, n'est-ce pas (avez-vous bien lu, aussi, mon post dans la discussion ?).

Cela dit, j'essaie en effet d'ameuter le ban et l'arrière-ban de la mal-pensance, et notamment ceux qui ont tne influence encore plus grande que celle du
PI. Cela a marché avec le Causeur, merci à Elisabeth Lévy et à Marc Cohen. Ivan Rioufol m'a répondu qu'il en avait parlé sur RTL et qu'il essaierait d'en dire un mot dans le prochain bloc-notes. Je vais aussi écrire à Zemmour et essayer de faire parvenir un message à Marcel Gauchet. J'hésite à solliciter Alain Finkielkraut avant son retour sur la scène publique. Si vous avez d'autres idées...
12 novembre 2008, 18:53   Re : Halde là !
Oui, cher Marcel, j'ai lu, parmi les réactions à cet article,votre intervention , très juste et très claire, et certainement très utile aussi. J'admire, moi qui n'en suis nullement capable, votre énergique propension à faire bouger les choses : soyez-en remercié !
Utilisateur anonyme
12 novembre 2008, 19:22   Re : Halde là !
Et comment va Alain Finkielkraut, au fait ?
12 novembre 2008, 19:52   Re : Halde là !
Je n'en sais rien du tout.
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