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Lapidation en Somalie

Envoyé par Marcel Meyer 
07 novembre 2008, 11:13   Lapidation en Somalie
Le drame raconté sous la rubrique "Faits divers" par un site musulman en se fondant sur une dépêche AFP :

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MOGADISCIO (AFP) - lundi 27 octobre 2008 - 18h01 - Une Somalienne jugée coupable d'adultère par un tribunal islamique a été enterrée vivante jusqu'au cou, puis lapidée à mort par 50 hommes lundi dans la ville portuaire de Kismayo (sud) contrôlée par les insurgés islamistes depuis le 22 août, a-t-on appris de source officielle.
Des milliers de badauds s'étaient rassemblés sur l'une des principales places de la ville pour assister à l'exécution d'Aisha Ibrahim Dhuhulow.
"Notre soeur Aisha a demandé au tribunal de la charia islamique de Kismayo de la condamner et de la punir pour le crime qu'elle a commis", a expliqué à la foule un des responsables islamistes de la ville Cheikh Hayakallah.
"Elle a avoué devant le tribunal avoir entretenu des relations sexuelles extra-conjugales. Il lui a été demandé à plusieurs reprises de revenir sur sa confession mais elle a insisté sur le fait qu'elle voulait (que soit appliquée) la Charia (loi islamique) et qu'elle méritait la punition adéquate", a-t-il ajouté.
La ville de Kismayo a été prise le 22 août par une coalition de combattants fidèles au leader islamiste Hassan Turki, dont le nom figure sur la liste américaine des financiers du terrorisme, et de "shebabs", le principal groupe de combattant extrémistes en Somalie.
Depuis, une nouvelle administration a été mise en place dans la ville et a commencé à mettre en application une forme très stricte de la Charia.
"Cet après-midi, nous disons à la population de Kismayo que nous appliquons une punition très rare dans cette région et qui constitue une première à Kismayo", a ajouté le Cheikh Hayakallah dans son adresse à la foule.
Les caméras et autres appareils photos étaient interdits lors de cette exécution publique à laquelle ont pu assister des journalistes de presse écrite et de radio.

La même affaire vue par Reuters après enquête menée par l'Unicef :

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Une jeune femme somalienne lapidée par des islamistes qui l'accusaient d'adultère était en réalité une adolescente de 13 ans qui avait semble-t-il été violée, rapporte mardi l'Onu.
Cette exécution en public était sans précédent depuis deux ans.
La jeune fille a été lapidée le 28 octobre à Kismayo devant des centaines de personnes après avoir été déclarée coupable en vertu de la charia (droit coranique) par les autorités locales.
Des témoins avaient déclaré à l'époque qu'elle était âgée de 23 ans.
"Toutefois, des rapports montrent qu'elle avait été violée par trois hommes alors qu'elle se rendait à pied à Mogadiscio, capitale déchirée par la guerre, pour rendre visite à sa grand-mère", indique l'Unicef (Fonds mondial pour l'enfance).
"A la suite de cette agression, elle a demandé la protection des autorités, qui l'ont ensuite accusée d'adultère et l'ont condamnée à mort", précise l'organisation onusienne dans un communiqué. "Un enfant a été victime deux fois - d'abord des auteurs du viol et ensuite de ceux qui rendent la justice."
L'Unicef a souligné que cet incident illustrait la vulnérabilité des jeunes filles et des femmes en Somalie, déchirée par un conflit vieux de 17 ans.

Version française Gwénaelle Barzic

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Utilisateur anonyme
07 novembre 2008, 11:29   LILY.
N'empêche que Pierre Perret demeure convaincu, lui, qu'être somalienne en France c'est dix fois pire que la lapidation. (Lily est somalienne, je crois...)
07 novembre 2008, 13:17   Re : Lapidation en Somalie
Lamentable!
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