Never on Sunday

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Les athées l'ont dans le cul. Tant mieux. Au boulot les esclaves ! MDR... (mort de rire) .. ahem.

C'est un des côtés haïssables du président Sarkozy. Moderniser c'est s'adapter à la réalité, mais de quoi ? D'un consumérisme de téléguidés publicitaires qui viennent "passer leur temps parce qu'ils s'ennuient" au super, en famille, le dimanche. Beau !
S'adapter aux dératés du travail, qui courent pour l'argent et qui courront aussi le dimanche. Et cela avec la curieuse approbation des socialistes (garants en principe des libertés acquises ?) pressés sans doute de ne pas avoir l'air d'empêcher une augmentation aux travailleurs ; attitude démagogique et imbécile puisque cela sera compensé par des horaire réduits en semaine ou une augmentations des prix, ou autre chose. La suppression du repos le dimanche est bien symbolique de la folie de ce temps. Ce jour-là, on pouvait se réunir en famille, entre amis, tous étaient en congé. Liberté Egalité Fraternité.

D'autant qu'on risque de perdre l'esprit d'enfance:
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Pour ma part, je me suis toujours refusé à acheter quoi que ce soit de non traditionnel un dimanche (c'est à dire le pain et des gâteaux), sauf urgence.

De la même façon, j'évite les restaurants ce jour-là, sauf voyage.

Sans être nullement de gauche, je vois très bien que les caissières des hypermarchés auront en fait le choix entre le travail du dimanche et la porte.

Professionnellement, il m'arrive de travailler le dimanche, mais j'exerce actuellement une profession de service public qui requiert une permanence.

C'est toujours l'aspect économique à court terme et à courte vue qui est pris en compte, rarement ce qui peut contribuer au bonheur, à la santé des gens (travail le dimanche = combien de kilos d'anxiolytiques supplémentaires ?)
Sans parler du retentissement que peut avoir un aussi grave abandon du mode de vie à la française du point de vue philosophique et culturel. Cela n'est tout simplement pas mentionné dans les critères déterminant ce "choix".

"du point de vue philosophique et culturel."
C'est bien sûr le point principal, cher Obi Wan; et c'est précisément parce qu'il l'est qu'on l'ignore, volontairement ou non.

Le pays approuve le projet gouvernemental visant à autoriser les salariés qui le désirent à travailler, suivant les cas, le dimanche. La fermeture d'office des magasins le dimanche lui a toujours semblé une aberration, spécialement dans le contexte de la baisse du pouvoir d'achat, lié à l'évolution des besoins et aux exigences de la croissance économique.

Quand je lis ça j'ai de grandes envies de retour au supplice du pilori. Quelques heures, tout nus, avec une plume dans le derrière feraient le plus grand bien à pas mal de monde. Un "donnant-donnant" bien compris en quelque sorte.