Envoyé par: Obi Wan ()
Date: 18 novembre 2008, 13:11
Cela en dit long sur l'alliance objective du grand capital et des immigrationistes, des natalistes en fin de compte.
Un autre exemple dans cet article bidon du Monde :
Une majorité d'Américains et d'Européens s'inquiètent de l'immigration illégale
Si, de part et d'autre de l'Atlantique, l'immigration est un sujet sensible, les opinions américaine et européenne ne manifestent pas d'opinions extrêmes, plaidant en faveur de politiques migratoires ouvertes et équilibrées. Tel est l'enseignement qui ressort de l'enquête réalisée dans sept pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne) par le German Marshall Fund of the United States (GMF US), rendue publique lundi 17 novembre.
Ainsi, Européens comme Américains considèrent (à 47 % et à 62 %) l'immigration "comme un problème". Les Français et les Néerlandais font exception, la percevant davantage "comme une opportunité" (46 % et 42 %).
UN IMPACT CULTUREL
Assimilée à un problème, l'immigration n'en a pas moins un impact positif sur la culture des pays d'accueil, affirment cependant dans leur grande majorité tant les Américains (68 %) que les Européens (65 %). Et bien que le sujet soit souvent associé aux questions d'insécurité, les uns comme les autres ne croient guère que l'immigration augmente les risques de terrorisme.
La principale inquiétude des citoyens américains et européens porte sur l'immigration illégale : 43 % des Européens et 45 % des Américains se disent préoccupés par ce phénomène. Les Européens, à l'exception notable des Français, redoutent une augmentation de la criminalité à travers les flux migratoires.
"Les Américains, comme les Britanniques, sont, eux, davantage préoccupés par l'impact économique de l'immigration", souligne Natalie La Balme, du GMF. Plus de la moitié des citoyens de ces deux pays (51 % et 52 % respectivement) pensent que les immigrés prennent les emplois des nationaux. "Cependant, relève Mme La Balme, ils pensent aussi (à 61 % et à 50 %) que l'immigration favorise le développement de l'emploi par la création d'entreprises." Pour limiter l'immigration illégale, les Américains, comme les Européens, estiment avant tout qu'il faut renforcer le contrôle aux frontières (respectivement 83 % et 80 %), pénaliser les chefs d'entreprise qui emploient des clandestins (74 % et 84 %), et renvoyer les migrants en situation irrégulière dans leur pays d'origine (69 % et 70 %). Mais les mêmes appellent, à 61 % et à 70 %, au développement de politiques favorisant l'immigration étudiante et de travail. Contrairement aux gouvernements, qui cherchent à favoriser une immigration professionnelle temporaire, les opinions publiques s'opposent à une conception utilitariste de l'immigration : 64 % des Européens et 62 % des Américains affirment qu'il faut donner la possibilité aux migrants en situation régulière de s'installer durablement.
Une fois ces migrants admis sur leur territoire, ils plaident également en majorité en faveur de politiques d'intégration leur garantissant les mêmes droits civiques (58 % en Europe, 59 % aux Etats-Unis), et les mêmes avantages sociaux (73 % et 58 %).
Laetitia Van Eeckhout
Laetitia Van Eeckhout est journaliste au Soir, journal belge qui défend sans cesse les "sans papiers". Après le titre accrocheur (pour Le Monde), on s'aperçoit qu'en fait, le fond de l'article plaide en faveur de l'immigration, en distribuant mine de rien des bons et des mauvais points selon les peuples envisagés dans l'enquête, quoique tout cela soit noyé dans une curieuse confusion.
Mais d'où sort cette enquête ?
De The Lynde and Harry Bradley Foundation, très à droite, très conservatrice d'après
Wikipédia, qui note dans son Criticism : Wilayto also published a 140-page report on the Bradley Foundation, The Feeding Trough, on behalf of the "A Job is a Right Campaign" in Milwaukee. The report claims the Bradley Foundation commissioned the studies that supported the welfare reform legislation in Wisconsin, which he contends harmed the state's poor residents. He also claimed the Bradley Foundation exploits Milwaukee's black community.
Tout en bas, on apprend aussi que cette enquête se base sur des coups de téléphone, meilleur moyen de connaître, comme chacun le sait, le fond de la pensée de quelqu'un en cette matière !
Methodology
TNS Opinion was commissioned to conduct the survey using Computer Assisted Telephone Interviews in all countries except
Poland, where lower telephone penetration necessitated the use of face-to-face interviews. In each country, a random sample of
approximately 1,000 men and women, 18 years of age and older, was interviewed. Interviews were conducted between August
29, 2008, and September 29, 2008.
For results based on the national samples in each of the seven countries surveyed, one can say with 95% confidence that the
margin of error attributable to sampling and other random effects is plus or minus 3.1 percentage points. For results based on
the total European sample (n=6002), the margin of error is plus or minus 1.3 percentage points. The average response rate for
all seven countries surveyed was 21%.