Gérard Noiriel doit être un élève d'Alain Badiou. Je ne vois que ce cercle pour entretenir ce style incomparable des tracts maoïstes de l'UCF(ml) en 1970, lesquels devaient impérativement se clore sur le démasquage de l'ennemi, le dévoilement de son vrai visage, dire
ce de quoi il est le nom. Pendant toute la Révo Cul les maoïstes chinois n'ont fait que répéter cela: l'ennemi avance masqué; tout le travail de la jeune garde révolutionnaire doit consister à le démasquer, le nommer. L'ennemi d'alors, en Chine, étant sans défense véritable, le nommer suffisait à "le combattre", c'est à dire, de manière imminente,
à le condamner à mort.
Repérez le langage: "...Noiriel
a mis en lumière"; "...
sans en occulter"; "
origines socialistes, communistes, etc..." (le dévoilement de l'origine de la victime faisait partie du procès public, de l'instruction préalable à la mise à mort).
Badiou et sa clique (pour emprunter à leur vocabulaire) sont d'authentiques guignols, des personnages de fiction, des héros de bande dessinée comme on n'en fait plus.