Le site du parti de l'In-nocence

La "diversité" à la tête du 93.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 00:14   La "diversité" à la tête du 93.
Il est vraiment drôle, tout de même, le spectacle de cette pauvre mise en scène de la "diversité"...

.......................................
Un préfet issu de l'immigration en Seine-Saint-Denis10.12.2008, 15h06

Nacer Meddah est le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis. Le Conseil des ministres a nommé mercredi cet ancien préfet de l'Aube (2006-2008).

«C'est un bon exemple de préfet, de personnalité, de haut responsable public issu de la diversité (et) de la politique de promotion, du volontarisme, de la diversité au plus haut niveau de l'Etat», a commenté le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Né dans le Pas-de-Calais de parents d'origine kabyle, Nacer Meddah, 48 ans, avait été nommé préfet de l'Aube en 2006, avant de regagner en juillet dernier son affectation d'origine à la Cour des comptes. Il fut le deuxième fonctionnaire issu de l'immigration à décrocher un poste de préfet après Aïssa Dermouche, dont la nomination en 2004 dans le Jura avait suscité la controverse en plein débat entre le ministre de l'Intérieur de l'époque Nicolas Sarkozy et le président Jacques Chirac sur la notion de discrimination positive.

Le Conseil des ministres avait nommé mi-novembre un fonctionnaire d'origine camerounaise, Pierre N'Gahane, au poste de préfet des Alpes-de-Haute-Provence.

Le 27 novembre dernier, le chef de l'Etat avait annoncé de nouvelles initiatives «dans les semaines qui viennent» afin d'améliorer la représentation des minorités dans les élites françaises.

Nacer Meddah succède à Claude Baland, nommé préfet de la région Languedoc-Roussillon, préfet de l'Hérault, en remplacement de Cyrille Schott, nommé préfet hors-cadre.


Leparisien.fr avec AFP
... le chef de l'Etat avait annoncé de nouvelles initiatives «dans les semaines qui viennent» afin d'améliorer la représentation des minorités dans les élites françaises


C'est donc le chef de l'État qui fait les élites... CQFD.
11 décembre 2008, 08:57   Avis contraire
Bien cher ami, comme vous vous en doutez, je ne partage absolument pas votre avis.


La nouvelle, pour moi, est que la preuve est apportée que la société française ne ferme pas les hautes fonctions de la République à ceux qui en sont dignes, apportant ainsi un démenti aux cris de l'ultra-gauche.

Ce monsieur a eu une belle carrière, il nous vient de la Cour des comptes (organisme que je n'aime pas mais dont je dois bien reconnaître la qualité des membres), et je ne pense pas qu'on puisse contester sa compétence.

C'est un exemple positif, et non une discrimination positive. Plus nous aurons des préfets noirs ou musulmans, non parce qu'il ssont noirs ou musulmans mais parce que leur cursus le permet, mieux ce sera (à moins, bien cher Pascal, que les musulmans ne soient, dans votre imaginaire, entièrement dévolus à l'égorgement de moutons, et les noirs à Dieu sait quoi).
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 09:36   Re : La "diversité" à la tête du 93.
Oui, je partage l'avis de jmarc et je suis même prêt à parier que le préfet Nacer Meddah sera beaucoup moins sensible que d'autres aux sirènes de la discrimination positive. Après tout, c'est par ses efforts et ses talents qu'il est parvenu à son poste de représentant de l'Etat et son exemple démontre que le système d'intégration et de promotion sociale fonctionne pour ceux qui le veulent et s'en donnent les moyens. Avec un régime de discrimination positive, une telle nomination serait symboliquement dévaluée, puisque chacun pourrait penser et à bon droit que cette nomination ne tiendrait pas aux qualités du personnage, mais à son statut ethnique.
Oui mais est-il bien opportun qu'il soit nommé précisément en Seine-Saint-Denis ? Va-t-il falloir nommer des préfets corses en Corse, auvergnats en Auvergne, bas-bretons en Ille-et-Vilaine ? N'est-ce pas un aveu d'ingouvernabilité ?


* À quelle sous-région correspond précisément l'adjectif "bas-breton" ?
Il y a dans cette affaire deux aspects très différents. Le premier est la nomination de Nacer Meddah comme préfet, fonction à laquelle il pouvait prétendre grâce à ses seuls mérites. Bien qu'il n'y ait pas là de quoi faire toute une affaire, c'est très bien ; parfait, rien à dire. Mais c'est déjà presque de l'histoire ancienne puisqu'il avait été nommé préfet de l'Aube en 2006. Le second en revanche est à mon sens absolument désolant : la nomination d'un préfet d'origine maghrébine, dont on proclame urbi et orbi qu'il a été nommé, si j'ose dire, ès qualités, à la tête de la Seine-Saint-Denis. Comment ne pas voir ici un pas de plus vers une libanisation de la France ? Il n'a du reste jamais été dans la tradition de l'Etat français de nommer à la tête des administrations locales des gens d'origine locale, et pour cause. Va-t-il falloir nommer des Alsaciens à la tête des administrations alsaciennes, des Bretons en Bretagne et des Corses en Corse ?
11 décembre 2008, 11:15   Élite ?
Hola ! Arrêtez la ruée ! Je relevais simplement l'expression utilisée dans le communiqué ! Rien à voir avec ce monsieur Meddah , of course, contre lequel je n'ai rien, que du contraire !

Qu'est-ce qu'une élite ? Ce qu'il y a de meilleur, disent les dictionnaires ! Eh bien non, les élites sont désormais ce qui fait "représentation", et où les minorités doivent se trouver, à l'initiative du chef de l'État, nous dit ce texte...

Un grand savant méconnu n'est pas dans l'élite, un crétin nommé à un poste important de la fonction publique (encore une fois, je ne parle pas de ce monsieur !! ) en est, faut-il croire ! L'élite, c'est désormais ce qui se voit.

Je répète l'expression : « la représentation des minorités dans les élites françaises ». C'est vraiment mettre la charrue avant les bœufs !
11 décembre 2008, 11:44   Corsitude préfectorale
Lors de la création des deux départements corses, en 1975, le préfet de région et préfet de la Corse-du-Sud fut Jean Riolacci.
Les expériences faites avec la policiers ou les éducteurs issus de ls "diversité" dans les banlieues ont donné, je crois, des résultats assez catastrophiques. La solidarité communautariste avec la racaille s'est révélée plus forte que le devoir républicain.
Cassandre, il vous faudrait argumenter un peu cette affirmation. Je me souviens d'un documentaire sur la police en banlieue où les agents (notamment une femme) qui ressemblaient par leurs caractéristiques physiques aux délinquants, et avaient donc parfois les origines qu'eux, ne se montraient absolument pas complaisants : ils étaient d'autant plus sévères qu'ils se voyaient accusés d'être des traitres, comme si leur origine leur interdisait d'entrer dans la police : le racisme était alors du côté des délinquants, considérant que, quand on est noir ou arabe, la délinquance est la seule voie. Les policiers ayant la même origine détruisaient leur petit système complaisant de justification !
Nous sommes tous plus sévères avec ceux qui, nous ressemblant par l'origine, donnent par leur attitude une image déplorable de ladite origine, qu'elle fût sociale, géographique, etc. Je crois que c'est souvent le cas des policiers "issus de la diversité", en vertu du même type de réaction : nous sommes sévères avec ceux qui nous font honte !
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 13:31   Re : La "diversité" à la tête du 93.
"Plus nous aurons des préfets noirs ou musulmans, non parce qu'il ssont noirs ou musulmans mais parce que leur cursus le permet, mieux ce sera"


Ah.. et pourquoi donc sera-ce mieux ? Comme par hasard vous n'envisagez pas un seul instant la nomination d'un préfet asiatique... Cette nomination, et plus encore la manière que l'on a de nous la présenter, participe surtout de cette obsession de la lutte contre le racisme (supposé) des Blancs.
"ils étaient d'autant plus sévères qu'ils se voyaient accusés d'être des traitres, comme si leur origine leur interdisait d'entrer dans la police ".
Voilà: tout est dit. Ils sont accusés non pas de traîtrise à l'encontre de leurs ex copains délinquants, mais à l'encontre de leurs "frères" arabo-musulmans. Les exemples montrés par cette émission existent et je salue le courage de ces "Beurs"-là qui ont résisté à la formidable pression communautariste, mais, justement, il leur en faut tellement, du courage, qu'ils restent l'exception.
Je n'avais pas lu le message de Renaud Camus avant d'avoir posté le mien, d'où cette redite.
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:02   Re : La "diversité" à la tête du 93.
Mais quelle réjouissante communauté de vues! Le PI est un parti sans courant. C'est une force.
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:03   issus de l'X
Fichtre ! l'éduxion de Petit-détour a déjà ces "éducteurs" chez Cassandre !
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:19   Extrait de naissance de Basse-Bretagne
Jean-Marie Déguignet (1834-1905) est l'auteur de Mémoires d'un paysan bas-breton (que je n'ai pas encore lues.) Voici son acte de naissance :

"L'an mil huit cent trente-quatre, le 19 juillet, à dix heures du matin, par devant nous soussignés, Jugeau, maire, officier de l'état civil de la commune de Guengat, canton de Douarnenez, département du Finistère, est comparu à la maison commune, François-Marie Duguines, cultivateur, demeurant en cette commune, au lieu de Quilihouarn etc."

Le "pays" de Jean-Marie Déguignet s'appelle "le pays Glazig" (ach ! c'est pas baroque)
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:23   Re : La barbe avec la discrimination positive !
En Suisse, les nominations au plan fédéral tiennent compte d'une représentation équitable des minorités linguistiques. Ce fait est non seulement connu, mais explicité sans susciter la moindre contestation. Il fallait un chercheur étranger pour y trouver à redire. Je vous livre cet article en précisant que je ne partage absolument pas le point de vue de son auteur qui d'ailleurs se contredit grossièrement et veut rendre problématique ce qui ne l'est pas du tout au regard des citoyens helvétiques. Ce monsieur ferait mieux de s'inspirer du modèle suisse, aussi multilingue que pérenne, pour rechercher des solutions à des difficultés linguistiques autrement plus graves et plus proches de son bureau.... (paru ce jour dans le quotidien suisse Le Temps).

Citation

La discrimination positive à la façon suisse

Nenad Stojanovic, chercheur à l'Université de Louvain, met en garde, à propos de la nomination du vice-chancelier, contre une évolution «ethnicisante» de la politique suisse.

Nenad Stojanovic
Jeudi 11 décembre 2008

Annoncée le jour de la démission de Samuel Schmid, la nomination d'André Simonazzi au poste de vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral est passée au second plan dans les médias. Pourtant, il s'agit de l'un des plus importants postes au sein de l'administration fédérale.

La chancelière de la Confédération, Corina Casanova, a déclaré que la candidature de ce Valaisan de 40 ans avait certes été retenue pour «ses compétences professionnelles» (depuis 2004 il est le chef d'information de Moritz Leuenberger), mais aussi pour «son origine linguistique». Faut-il être surpris que, le lendemain, les médias écrivent que M. Simonazzi «doit sa nomination au fait qu'il est Latin»?

L'autorité de nomination a donc explicitement avoué d'avoir pratiqué la «discrimination positive» à l'égard d'une personne issue d'une minorité linguistique. Dans un pays où, faute de mieux, le «plurilinguisme» est devenu le fondement même de l'identité nationale, cette pratique paraît naturelle. Mais elle ne l'est pas.

Dans la plupart des démocraties, la discrimination positive reste un tabou. Non pas parce qu'elle n'est pas pratiquée, mais parce que pour déployer pleinement ses effets elle ne doit pas être déclarée. Les raisons en sont multiples: ne pas stigmatiser un groupe social en raison d'une caractéristique ascriptive, déterminée souvent par la naissance (couleur de peau, «ethnicité», langue maternelle, religion, genre, etc.), éviter de créer des tensions entre groupes (les personnes issues du groupe majoritaire peuvent développer la conviction d'être victimes d'une discrimination à rebours), une perte de l'estime de soi chez les bénéficiaires de la discrimination positive, etc.

Aux Etats-Unis, en 1983, le secrétaire de l'Intérieur du gouvernement Reagan fut forcé de démissionner en raison d'une remarque ironique prononcée à propos de la composition d'une commission qu'il était appelé à diriger. Il avait affirmé avoir veillé à garantir «toute la mixité imaginable», y compris «un Noir, une femme, deux Juifs et un infirme». En France, très emblématique à cet égard fut la polémique autour de la nomination d'un «préfet musulman», en hiver 2003, par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac réagit en soulignant le «principe républicain essentiel» selon lequel «les nominations dans la haute fonction publique doivent être fondées sur la juste reconnaissance du mérite, quelles que soient les origines des personnes concernées».

Ceci ne signifie pas que les gouvernements américains et français, pour ne citer qu'eux, ne pratiquent pas la discrimination positive. Ils ont tout simplement appris à ne pas la déclarer. Même George W. Bush, lorsqu'il a nommé deux Afro-Américains (Colin Powell et Condoleezza Rice) comme secrétaires d'Etat, a mis en avant seulement leurs compétences professionnelles et non pas leur origine «raciale». Et Nicolas Sarkozy, élu président, a bien fait attention de ne pas dire explicitement qu'en choisissant Rachida Dati comme garde des Sceaux il voulait nommer une ministre «musulmane» ou «d'origine maghrébine».

En Suisse, par contre, il est politiquement correct d'utiliser les arguments identitaires pour justifier la nomination de telle ou telle personne. C'est déplorable. Etait-il vraiment nécessaire de justifier la nomination de M. Simonazzi par «son origine linguistique»? Est-il juste d'utiliser cet argument presque chaque fois qu'un «Latin» ou une femme sont nommés à un poste de responsabilité alors que la nomination d'un germanophone n'est que par ses compétences professionnelles?

Il suffit de lire le CV de M. Simonazzi pour constater qu'il a toutes les qualités pour occuper son poste. Il n'avait pas besoin de discrimination positive. Les personnes issues des minorités linguistiques ont besoin de jouir d'une véritable égalité des chances, en particulier, ne pas être discriminées si elles ne parlent pas bien l'allemand. On aurait ainsi automatiquement une représentation équilibrée de toutes les langues au sein de l'administration fédérale.

Mais si l'«origine linguistique» de M. Simonazzi avait vraiment été un facteur déterminant, pourquoi le cacher? En réalité, lorsque les acteurs politiques suisses évoquent l'argument identitaire, notamment linguistique, ce n'est que rarement par souci de transparence. Au contraire, il est souvent utilisé pour cacher les véritables raisons qui sont à l'origine d'une décision. Raisons qui sont dans la plupart des cas strictement politiques et partisanes, donc liées à la gestion du pouvoir. Mme Casanova doit en savoir quelque chose vu que sa nomination, en 2005, fut également justifiée par son origine linguistique (rétho-romanche), alors que ce n'était qu'une excuse pour ne pas révéler des raisons plus politiques et personnelles qui en étaient à l'origine. Cela provoqua une polémique de la part de Pascal Couchepin qui, l'annuaire de la Confédération à la main, affirmait qu'elle était en réalité une Alémanique déguisée en Romanche. Cette évolution ethnicisante de la politique suisse doit nous faire réfléchir.
11 décembre 2008, 16:21   Difficulté de lecture
Bien cher Pascal,

Il y a des moments où je ne vous comprends pas. Vous écrivez :

"Plus nous aurons des préfets noirs ou musulmans, non parce qu'il ssont noirs ou musulmans mais parce que leur cursus le permet, mieux ce sera"


Ah.. et pourquoi donc sera-ce mieux ? Comme par hasard vous n'envisagez pas un seul instant la nomination d'un préfet asiatique... Cette nomination, et plus encore la manière que l'on a de nous la présenter, participe surtout de cette obsession de la lutte contre le racisme (supposé) des Blancs.


Considérez-vous que le fait de nommer quelqu'un pour son origine soit préférable à le nommer pour sa compétence ?
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 17:43   Re : La "diversité" à la tête du 93.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Et puis merde! l'Islam n'est pas une fatalité!
Utilisateur anonyme
12 décembre 2008, 14:20   Re : Difficulté de lecture
Citation

il reste qu'on peut ne pas souhaiter voir entériner une présence initialement illégitime (si c'est bien le cas), ou peu souhaitable autrement qu’à la marge, sur notre sol.

Je crains de ne pas comprendre, mais plus encore de comprendre.
Utilisateur anonyme
12 décembre 2008, 20:42   Re : La "diversité" à la tête du 93.
(Mais comme il est craintif, ce Corto...)
Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 02:49   Re : La "diversité" à la tête du 93.
C'est pas compliqué. Le Général l'a très bien expliqué en son temps, et tous les peuples de la terre le comprennent aussi, spontanément. Mais les génies torturés, agents du Bien comme notre divin Corto, tortillent du cul, de crainte qu'on ne les reluque pas assez. Mais vos tortillements nous emmerdent, et vos sous-entendus sont lamentables. Que n'adhérez vous au PD, pardon au MoDem ?
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 10:46   Re : Mouiller sa chemise brune
Que M. le Rouge soit parvenu à écrire cinq phrases sans utiliser le terme "fasciste" est un bel effort qu'il convient de saluer. Qu'il s'estime plus dans la ligne du PI que ma modeste personne ne fait, en définitive, du tort qu'au PI. A moins qu'il ne s'agisse d'un courant toléré ?
14 décembre 2008, 10:55   Re : Mouiller sa chemise brune
Cher Corto
Ne comptez pas sur moi pour vous apporter mon soutien. Quand on vient ici, il faut assumer son côté Jean Lorrain chez les apaches.
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 16:07   Re : La "diversité" à la tête du 93.
"Mais les génies torturés, agents du Bien comme notre divin Corto, tortillent du cul, de crainte qu'on ne les reluque pas assez. Mais vos tortillements nous emmerdent, et vos sous-entendus sont lamentables. "

Ouf !, c'est enfin dit, et sans tortiller du cul...
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 16:49   Re : La "diversité" à la tête du 93.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 17:13   Re : La "diversité" à la tête du 93.
"Seule une discussion raisonnée est acceptable, bien entendu, à laquelle on attend encore que M. Corto apporte lui-même, cela dit, une contribution constructive."


Oui, aussi nous attendons tous les lumières diffuses et fécondantes de M. Corto...
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 21:38   Re : Légalité versus légitimité.
Cher Monsieur Bourjon,
Je vous remercie de votre aimable message et je partage absolument votre dernier point de vue, car je suis un légaliste. Il n'en demeure pas moins que je ne comprends toujours pas votre intervention précédente où vous indiquiez :
Citation

Quelque soient la compétence et le parcours de ce monsieur, il reste qu'on peut ne pas souhaiter voir entériner une présence initialement illégitime (si c'est bien le cas), ou peu souhaitable autrement qu’à la marge, sur notre sol.
Est-ce à dire que vous considérez que la présence du préfet Nacer Meddah en France serait illégitime, bien que légale ? Les liens et les conflits entre la notion de légalité et celle de légitimité ont intéressé des générations de juristes et de philosophes, avec, à l'horizon, tout le débat sur le droit de résistance. Mais, on a beaucoup tourné en rond....Dans un article que j'ai écrit, il y a deux décennies déjà, pour un ouvrage collectif sur le droit de résistance dans l'Etat de droit, j'avais rappelé combien la notion de légitimité était subjective et relative et, en définitive, douteuse dans un Etat démocratique fondé sur le droit. C'est pourquoi, votre affirmation (si je l'ai bien comprise) sur l'illégitimité de la présence en France du préfet Nacer Meddah, né en France et qui y réside assurément légalement, me choque autant que m'avait choqué la loi du 22 juillet 1940 que le Maréchal Pétain s'est empressé de signer pour remettre en cause toutes les naturalisations d'étrangers effectuées depuis le 10 août 1927. Plus de 500.000 dossiers furent examinés, et 15.154 dénaturalisations furent prononcées, dont 40 % concernaient des Juifs.
Certes, l'Etat français considérait que ces naturalisations étaient illégitimes, bien que légales. Permettez-moi de pensez que c'est cette révision systématique des acquisitions de nationalité française qui était illégitime.
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 21:50   Re : Jean Lorrain chez les apaches.
Mais, cher jfbrunet, je n'y comptais pas du tout. ! Et comme vous avez si bien su assumer avec indifférence le qualificatif "d'ami du désastre", sachez bien que le conservateur nuancé que je suis n'a que dédain pour le prurit des attaques vulgaires qui ternit certaines interventions sur ce forum, généralement de si bonne tenue..
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:24   ET REVOILA LE MARECHAL !!!
"votre affirmation (si je l'ai bien comprise) sur l'illégitimité de la présence en France du préfet Nacer Meddah, né en France et qui y réside assurément légalement, me choque autant que m'avait choqué la loi du 22 juillet 1940 que le Maréchal Pétain s'est empressé de signer pour remettre en cause toutes les naturalisations d'étrangers effectuées depuis le 10 août 1927."

Et revoilà le Maréchal Pétain ! Le plus souvent, hélas, ressusciter les fantômes revient à ne plus voir la réalité... Au passage, Corto, vous pourriez vous demander comment les choses auraient tourné s'il n'y avait pas eu Pétain, et le gouvernement de Vichy ? La France soumise, non à l'autorité du Maréchal, mais à celle d'un Gauleiter, aurait-elle été plus douce ou plus dure pour les Juifs ? Le général Le Groignec soulignait : "Moins de 7% des Juifs européens ont survécu à la barbarie nazie, alors qu'en france 86% des Français juifs et près de 70% de leurs coreligionnaires étrangers ou apatrides échappaient à la mort". De tel chiffres seraient peut-être aussi à ajouter à votre dossier...

Mais bon... on ne peut vous en vouloir d'être autant prévisible, car comme beaucoup vous avez cette manie de vous fixer sur le passé ("ce passé qui ne passe pas") qui vous rend aveugle sur ce qui vous entoure. L'utilisation de slogans simplistes interdit parfois de comprendre le présent.
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:50   Re : ET REVOILA LE MARECHAL !!!
Le général Le Groignec soulignait : "Moins de 7% des Juifs européens ont survécu à la barbarie nazie, alors qu'en france 86% des Français juifs et près de 70% de leurs coreligionnaires étrangers ou apatrides échappaient à la mort".

Afin que chacun puisse apprécier la valeur et l'impartialité de votre référence, précisons que le général Le Groignec est également président de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain. Citons également pour mémoire son ouvrage de référence Pétain, gloire et sacrifice, et L'étoile jaune, la double ignominie, dans lequel il démontre de façon irréfutable que le maréchal Pétain a été le grand protecteur des Juifs pendant toute la période du régime de Vichy.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 01:54   Re : La "diversité" à la tête du 93.
"Afin que chacun puisse apprécier la valeur et l'impartialité de votre référence, précisons que le général Le Groignec est également président de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain"

Oui, et en quoi cela discrédite-t-il ses propos ?... Evidemment je suis bien conscient qu'il n'est désormais convenu que d'entretenir une seule "mémoire" (c'est d'ailleurs la seule autorisée), et pas les autres, - ça, surtout pas !
M. Alexis il ne s'agit donc pas de réhabiliter Vichy, il s'agit seulement de savoir si les guerres civiles ne doivent pas un jour se terminer. "Résistants" et "collabos" doivent-ils s'excommunier mutuellement jusqu'à la septième génération ? Cependant, et si ça vous chante, vous pouvez continuer de jouer au "Marek Halter de service" (grand historien ce Marek...) et nous rappeler, entre autre chose, qu'"Hitler n'est pas mort", qu'il "est demeuré en nous", qu'il "s'est installé en nous" ("Le Monde", 27 novembre 1992), etc.

Quant à votre "impartialité", c'est tout comme l'"objectivité", il y a des lustres que je n'y crois plus.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 09:30   Re : Ce passé...
M. Alexis il ne s'agit donc pas de réhabiliter Vichy, il s'agit seulement de savoir si les guerres civiles ne doivent pas un jour se terminer. "Résistants" et "collabos" doivent-ils s'excommunier mutuellement jusqu'à la septième génération ? Cependant, et si ça vous chante, vous pouvez continuer de jouer au "Marek Halter de service" (grand historien ce Marek...) et nous rappeler, entre autre chose, qu'"Hitler n'est pas mort", qu'il "est demeuré en nous", qu'il "s'est installé en nous" ("Le Monde", 27 novembre 1992), etc.

Je remarque que c'est vous qui revenez obstinément sur ce sujet, et il semble vous tenir tellement à coeur que vous ne pouvez pas l'aborder sans sortir de vos gonds et invectiver votre interlocuteur. Il ne s'agit certes pas en l'occurrence d'éterniser une hypothétique "guerre civile", mais de refuser la relativisation des actes et des responsabilités et la confusion des rôles. Sous prétexte de refuser les "excommunications mutuelles" et la "fixation sur le passé", il ne faudrait tout de même pas renvoyer dos à dos De Gaulle et Pétain, Jean Moulin et Pierre Laval, Jean Cavaillès et Robert Brasillach, comme si les uns et les autres n'avaient été que les acteurs d'un conflit désormais dépassé ou d'une comédie dont la dernière réplique serait une sorte de fantômatique et grinçant "Embrassons-nous Folleville".
D'accord avec Alexis. Le renvoi dos-à-dos des acteurs de la tragédie est tout aussi inacceptable que la reductio ad Hitlerum.

Les chiffres de Juifs disparus cités par Le Groignec correspondent à la réalité. On le sait bien, le taux de survie des Juifs de France, les trois quarts environ, est un des plus élevés de l'Europe occupée, le plus élevé parmi les grands pays ; mais cela s'explique surtout par la relative facilité avec laquelle ils ont pu se cacher parmi la population du pays et, dans une mesure sans doute un peu moindre, par un acharnement allemand moins intense qu'ailleurs, la France n'ayant pas été prioritaire sur la liste des pays à soumettre à la Judenreinigung. Les seuls qui ont bénéficié d'une relative et bien précaire protection de la part du régime de Pétain sont les Juifs de nationalité française ancienne, cette protection consistant surtout, au fond, à les placer en queue des listes établies grâce au fichier des Juifs.

De quoi parlait-on déjà ici ?
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 11:26   Re : La "diversité" à la tête du 93.
"De quoi parlait-on déjà ici ?"

Mais du Père Samuel ? - non ?
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 13:39   Légalité versus légitimité
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 16:44   Re : Légalité versus légitimité
Citation

Vous avez raison : la toile de fond du problème c’est bien la notion de résistance, attitude que je préfère à la déploration, voire au détachement cynique. De plus je n’aime rien tant que l’offensive, et je sais qu’il est des situations où seul le devancement est garant de l’avenir, et de la fidélité
.
Ah ! Cher M. Bourgeon, vous le savez bien, de telles phrases ne peuvent qu'éveiller l'ardeur du vieux condottiere solitaire qui sommeille en moi et je suis prêt à vous suivre dans ce noble combat. Mais, s'agissant de la légitimité du préfet Nacer Meddah, qui vient de déclarer qu'il n'est pas musulman, mais laïc, je constate que nous ne sommes pas d'accord et voilà tout !
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter