Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 00:14
La "diversité" à la tête du 93.
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11 décembre 2008, 07:52 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
11 décembre 2008, 08:57 Avis contraire |
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 09:36
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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11 décembre 2008, 11:04 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
11 décembre 2008, 11:10 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
11 décembre 2008, 11:15 Élite ? |
11 décembre 2008, 11:44 Corsitude préfectorale |
11 décembre 2008, 12:25 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
11 décembre 2008, 13:26 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 13:31
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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11 décembre 2008, 13:37 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
11 décembre 2008, 14:00 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:02
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:03
issus de l'X
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Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:19
Extrait de naissance de Basse-Bretagne
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Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:23
Re : La barbe avec la discrimination positive !
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Citation
La discrimination positive à la façon suisse
Nenad Stojanovic, chercheur à l'Université de Louvain, met en garde, à propos de la nomination du vice-chancelier, contre une évolution «ethnicisante» de la politique suisse.
Nenad Stojanovic
Jeudi 11 décembre 2008
Annoncée le jour de la démission de Samuel Schmid, la nomination d'André Simonazzi au poste de vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral est passée au second plan dans les médias. Pourtant, il s'agit de l'un des plus importants postes au sein de l'administration fédérale.
La chancelière de la Confédération, Corina Casanova, a déclaré que la candidature de ce Valaisan de 40 ans avait certes été retenue pour «ses compétences professionnelles» (depuis 2004 il est le chef d'information de Moritz Leuenberger), mais aussi pour «son origine linguistique». Faut-il être surpris que, le lendemain, les médias écrivent que M. Simonazzi «doit sa nomination au fait qu'il est Latin»?
L'autorité de nomination a donc explicitement avoué d'avoir pratiqué la «discrimination positive» à l'égard d'une personne issue d'une minorité linguistique. Dans un pays où, faute de mieux, le «plurilinguisme» est devenu le fondement même de l'identité nationale, cette pratique paraît naturelle. Mais elle ne l'est pas.
Dans la plupart des démocraties, la discrimination positive reste un tabou. Non pas parce qu'elle n'est pas pratiquée, mais parce que pour déployer pleinement ses effets elle ne doit pas être déclarée. Les raisons en sont multiples: ne pas stigmatiser un groupe social en raison d'une caractéristique ascriptive, déterminée souvent par la naissance (couleur de peau, «ethnicité», langue maternelle, religion, genre, etc.), éviter de créer des tensions entre groupes (les personnes issues du groupe majoritaire peuvent développer la conviction d'être victimes d'une discrimination à rebours), une perte de l'estime de soi chez les bénéficiaires de la discrimination positive, etc.
Aux Etats-Unis, en 1983, le secrétaire de l'Intérieur du gouvernement Reagan fut forcé de démissionner en raison d'une remarque ironique prononcée à propos de la composition d'une commission qu'il était appelé à diriger. Il avait affirmé avoir veillé à garantir «toute la mixité imaginable», y compris «un Noir, une femme, deux Juifs et un infirme». En France, très emblématique à cet égard fut la polémique autour de la nomination d'un «préfet musulman», en hiver 2003, par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac réagit en soulignant le «principe républicain essentiel» selon lequel «les nominations dans la haute fonction publique doivent être fondées sur la juste reconnaissance du mérite, quelles que soient les origines des personnes concernées».
Ceci ne signifie pas que les gouvernements américains et français, pour ne citer qu'eux, ne pratiquent pas la discrimination positive. Ils ont tout simplement appris à ne pas la déclarer. Même George W. Bush, lorsqu'il a nommé deux Afro-Américains (Colin Powell et Condoleezza Rice) comme secrétaires d'Etat, a mis en avant seulement leurs compétences professionnelles et non pas leur origine «raciale». Et Nicolas Sarkozy, élu président, a bien fait attention de ne pas dire explicitement qu'en choisissant Rachida Dati comme garde des Sceaux il voulait nommer une ministre «musulmane» ou «d'origine maghrébine».
En Suisse, par contre, il est politiquement correct d'utiliser les arguments identitaires pour justifier la nomination de telle ou telle personne. C'est déplorable. Etait-il vraiment nécessaire de justifier la nomination de M. Simonazzi par «son origine linguistique»? Est-il juste d'utiliser cet argument presque chaque fois qu'un «Latin» ou une femme sont nommés à un poste de responsabilité alors que la nomination d'un germanophone n'est que par ses compétences professionnelles?
Il suffit de lire le CV de M. Simonazzi pour constater qu'il a toutes les qualités pour occuper son poste. Il n'avait pas besoin de discrimination positive. Les personnes issues des minorités linguistiques ont besoin de jouir d'une véritable égalité des chances, en particulier, ne pas être discriminées si elles ne parlent pas bien l'allemand. On aurait ainsi automatiquement une représentation équilibrée de toutes les langues au sein de l'administration fédérale.
Mais si l'«origine linguistique» de M. Simonazzi avait vraiment été un facteur déterminant, pourquoi le cacher? En réalité, lorsque les acteurs politiques suisses évoquent l'argument identitaire, notamment linguistique, ce n'est que rarement par souci de transparence. Au contraire, il est souvent utilisé pour cacher les véritables raisons qui sont à l'origine d'une décision. Raisons qui sont dans la plupart des cas strictement politiques et partisanes, donc liées à la gestion du pouvoir. Mme Casanova doit en savoir quelque chose vu que sa nomination, en 2005, fut également justifiée par son origine linguistique (rétho-romanche), alors que ce n'était qu'une excuse pour ne pas révéler des raisons plus politiques et personnelles qui en étaient à l'origine. Cela provoqua une polémique de la part de Pascal Couchepin qui, l'annuaire de la Confédération à la main, affirmait qu'elle était en réalité une Alémanique déguisée en Romanche. Cette évolution ethnicisante de la politique suisse doit nous faire réfléchir.
11 décembre 2008, 16:21 Difficulté de lecture |
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11 décembre 2008, 17:43
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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11 décembre 2008, 18:06 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
Utilisateur anonyme
12 décembre 2008, 14:20
Re : Difficulté de lecture
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Utilisateur anonyme
12 décembre 2008, 20:42
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 02:49
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 10:46
Re : Mouiller sa chemise brune
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14 décembre 2008, 10:55 Re : Mouiller sa chemise brune |
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14 décembre 2008, 16:07
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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14 décembre 2008, 16:49
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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14 décembre 2008, 17:13
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 21:38
Re : Légalité versus légitimité.
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Est-ce à dire que vous considérez que la présence du préfet Nacer Meddah en France serait illégitime, bien que légale ? Les liens et les conflits entre la notion de légalité et celle de légitimité ont intéressé des générations de juristes et de philosophes, avec, à l'horizon, tout le débat sur le droit de résistance. Mais, on a beaucoup tourné en rond....Dans un article que j'ai écrit, il y a deux décennies déjà, pour un ouvrage collectif sur le droit de résistance dans l'Etat de droit, j'avais rappelé combien la notion de légitimité était subjective et relative et, en définitive, douteuse dans un Etat démocratique fondé sur le droit. C'est pourquoi, votre affirmation (si je l'ai bien comprise) sur l'illégitimité de la présence en France du préfet Nacer Meddah, né en France et qui y réside assurément légalement, me choque autant que m'avait choqué la loi du 22 juillet 1940 que le Maréchal Pétain s'est empressé de signer pour remettre en cause toutes les naturalisations d'étrangers effectuées depuis le 10 août 1927. Plus de 500.000 dossiers furent examinés, et 15.154 dénaturalisations furent prononcées, dont 40 % concernaient des Juifs.Citation
Quelque soient la compétence et le parcours de ce monsieur, il reste qu'on peut ne pas souhaiter voir entériner une présence initialement illégitime (si c'est bien le cas), ou peu souhaitable autrement qu’à la marge, sur notre sol.
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14 décembre 2008, 21:50
Re : Jean Lorrain chez les apaches.
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Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:24
ET REVOILA LE MARECHAL !!!
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Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:50
Re : ET REVOILA LE MARECHAL !!!
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Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 01:54
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 09:30
Re : Ce passé...
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15 décembre 2008, 11:21 Re : La "diversité" à la tête du 93. |
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 11:26
Re : La "diversité" à la tête du 93.
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Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 13:39
Légalité versus légitimité
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Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 16:44
Re : Légalité versus légitimité
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.Citation
Vous avez raison : la toile de fond du problème c’est bien la notion de résistance, attitude que je préfère à la déploration, voire au détachement cynique. De plus je n’aime rien tant que l’offensive, et je sais qu’il est des situations où seul le devancement est garant de l’avenir, et de la fidélité