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Les associations anti racistes

Envoyé par georges jan 
13 décembre 2008, 15:26   Les associations anti racistes
j'indique le site où je diffuse par ailleurs ce document :

ici
Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 15:58   Re : Les associations anti racistes
Pourriez-vous s'il vous plaît indiquer la source du texte que vous nous proposez ?
13 décembre 2008, 16:20   Re : Les associations anti racistes
Moi même
La candeur efficace et implacable, la simplicité et l'apathie du ton de ce texte lui confèrent une qualité inattendue dans ce débat. On s'imagine lire la copie d'un bon étudiant en histoire de France de l'an 2999 se penchant sur le post-Moyen-âge français du tournant du deuxième millénaire, époque troublée, incapable d'ériger une conscience véritable d'elle-même, connaissant tout mais impuissante à "se décrypter", ne reconnaissant pas dans le boucan assourdissant du siècle le fracas de l'océan qui reflue avant de se déchaîner en tsunami sur la grève.

D'autres mieux au fait que moi des publications et interventions écrites dans la blogosphère et ailleurs portant sur ce sujet hausseront les épaules à mon commentaire, mais dans cette page d'écriture appliquée, je lis pour la première fois ce qui est somme toute un bon résumé synthétique, juste et suffisant, de la situation.
Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 16:37   Re : Les associations anti racistes
C'est en effet une très bonne synthèse de la situation, et je félicite son auteur, M. Jan.
Soyez le bienvenu, Monsieur. Votre texte résume en effet fort bien une réalité qui préoccupe beaucou la plupart des intervenants de ce site.
Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 17:42   Re : Les associations anti racistes
"On s'imagine lire la copie d'un bon étudiant en histoire de France de l'an 2999 se penchant sur le post-Moyen-âge français du tournant du deuxième millénaire,"


2999 ? Hum... il y aura belle lurette que l'interprétation germanique de l'Histoire comme logique ethnique se sera imposée contre la logique utopique crée par la Révolution française...
La logique ethnique qui préside (régit ? sous-tend ? préside à ?) l'interprétation germanique de l'Histoire, elle y est largement autant que "la logique utopique de la Révolution française", me semble-t-il, dans la fosse à lisier: jusqu'au cou, pour l'heure, non, et sans plus de voie d'extraction que nous autres qui n'en peuvent mais, ou bien si ?
Toutes mes félicitations à Georges Jan.
Il est courant, même chez les ennemis du désastre, de regretter que la délinquance, le comportement agressif de certains immigrés, la discrimination positive qui avantage ces derniers, renforce le racisme à leur encontre. Je suis contre l'emploi du mot "racisme" dans ces consditions. Faire le rejet d'une population qui transforme en enfer la vie des personnes qui les ont accueillies dans leur pays n'est en rien du racisme, mais une aversion justifiée. J'imagine que les juifs pogromisés par les Allemands dans les années trente, ne devaient pas, non plus, porter ces derniers dans leur coeur. Oserait-on reprocher aux juifs de cette époque leur "racisme" contre les Allemands ?
14 décembre 2008, 00:26   Le mensonge égalitaire !
Ci-après un texte dans les mêmes eaux que celui de Georges Jan. A lire ...


Comment l’idéologie égalitaire engendre précisément l’aggravation de l’inégalité, la discorde sociale, et finalement, la violente volonté de sécession d’avec une société qui se voudrait pourtant pacifiée grâce à cette égalité.

Exemple 1 – Locataires et propriétaires.
Au nom de la protection des locataires contre les propriétaires, on voit des propriétaires privés de la jouissance de leur propre bien. Ils se retrouvent impuissants face à des mauvais payeurs, voire à des squatteurs, et l’État ne les défend pas. Pire, il les condamnerait s’ils venaient à mettre manu militari les indésirables dehors. D’une part, ce serait considéré comme se faire justice soi-même – donc discréditer l’État, ce qu’il ne saurait tolérer sans une lourde sanction –, et d’autre part, ce serait s’afficher comme un vilain intolérant qui traite les pauvres et les exclus au mépris des droits de l’homme et du droit au logement. Ce qui est grave, c’est que la mise en location d’un bien est pour de nombreuses personnes un revenu d’appoint indispensable pour boucler les fins de mois. Plus simplement, l’État s’arroge le droit de décider qui est maître chez soi. Les braves gens se voient réduits à l’impuissance, à la frustration et à l’humiliation face à une égalité devenue véritable injustice. C’est à dire que l’État ne défend plus le bon droit des braves gens, mais couvre et entretient la délinquance des autres, en vertu de leur “minorité” ou de leur “oppression”. Autant vous dire qu’un jour la revanche des gens honnêtes sera terrible, et ils feront tout pour quitter l’emprise d’un État soi-disant protecteur des faibles.
Voir cette vidéo proprement ubuesque >>>

Exemple 2 – L’Éducation Nationale.
Avec le but explicite de donner le baccalauréat à tout le monde, l’État affirme que les moins diplômés sont indignes de considération – comble du mépris–, et que d’ailleurs le diplôme est une discrimination puisqu’il est une sélection. Avoir ou ne pas avoir le bac est une inégalité, donc une injustice. Mais en abolissant la valeur du diplôme, les méritants, les travailleurs et les doués se voient de plus en plus souvent humiliés par la non-récompense de leurs efforts. Quant aux illettrés qui l’ont obtenu, ils se retrouvent perdus dans des facs ou des grandes écoles aux exigences qui leur sont disproportionnées. C’est alors aux universités de faire le tri, et l’on entend des pleurs et des grincements de dents, pendant que le niveau d’icelles baisse dramatiquement. Les parents un tant soit peu intelligents auront vite compris qu’il faut ôter leurs enfants des bras funestes de l’Éduc’ Nat’ pour les caser dans le privé, pourvu qu’ils y trouvent une place. Moralité, les écoles indépendantes voient leur fréquentation exploser, et l’État viendra se plaindre de la disparité inégalitaire des enseignements français. Apprendre à lire, ou devenir un bon citoyen, les plus malins auront choisi leur camp : celui de l’inégalité des méthodes d’enseignement, et le divorce définitif d’avec l’État qui n’instruit plus rien mais éduque beaucoup trop.

Exemple 3 - L’identité nationale.
Depuis l’avènement de la République Théocratique Française, on sait que la nationalité française est un véritable sacrement qui lave du péché. Ne pas avoir de papiers français est une injustice fondamentale, il est indigne de vivre hors de la nationalité française. La France s’est dévêtue du statut de fille aînée de l’Église pour mieux revêtir son titre de Pays des Droits de l’Homme. Selon que l’on soit détententeur ou non de la dite nationalité, que l’on soit oint ou non de cette grâce incommensurable, on est dans la justice ou dans l’injustice. Devenir français n’est donc pas un choix civilisationnel ou une adhésion irrévocable à un Destin, c’est la réparation d’une injustice eschatologique, d’une inégalité théologique. Quiconque veut franchir la frontière pour s’installer en France se voit donc couvert de toutes les attentions, avec le concours de toutes les chapelles droit-de-l’hommistes orthodoxes, et se voit devenir l’égal des autochtones par l’opération magique de la seule nationalité française. C’est ainsi que les personnes les moins légitimes pour bénéficier des bienfaits nationaux se voient attribuer des droits et des faveurs dont les autochtones centenaires ou millénaires ne bénécidient qu’à grand peine, voire pas du tout. Quand on est “de souche”, on est vite suspecté d’aimer un peu trop son pays quand on en parle avec émotion ; ce que l’on appelle, selon les dégrés, le chauvinisme franchouillard, l’intolérance, l’extrémisme, ou le fascisme. L’égalité à marche forcée engendre ainsi un profond sentiment d’injustice et de vexation, de facto c’est la consécration d’une inégalité, contre laquelle le brave citoyen honnête ne peut rien puisque l’État est encore une fois contre lui. Qu’importe l’adhésion à un monde plus ancien que soi, à un territoire étranger à son histoire individuelle, seule compte la gigantesque Machine de Redistribution Citoyenne qu’est devenue la France.

Exemple 4 – Victimes et bourreaux.
Se défendre contre celui qui vous braque ou vous cambriole vous envoie en prison. Le malfaiteur a sans doute de terribles motifs sociologiques pour expliquer son acte. Milieu défavorisé, mère possessive, père alcoolique, discrimination à l’embauche, contrôle au faciès, tout ça. Bref, ne vous avisez pas de faire jouer le droit contre l’insécurité, la vertu [la quoi ?] contre la délinquance, la légitime défense contre la légitime révolte sociale ; l’État ne vous défendra pas. L’égalité de traitement des citoyens est à ce prix. Vous obtiendrez à grand peine un permis de construire pour percer une simple fenêtre dans votre mur [avec un peu de chance, votre voisin ne vous dénoncera pas pour vos petits travaux non déclarés], mais vous serez prié de fermer votre gueule quand cent cinquante caravanes viendront vandaliser le terrain vague en bas de chez vous, tirant du robinet et du compteur électrique municipaux tous leurs besoins sans débourser un seul centime. Demain les maires voteront l’application de la charia sur leurs territoires, ce sera une formidable expression de l’égalité des cultures et des valeurs Diverses.

Exemple 5 - Fiscalité et patriotisme.
C’est bien connu, la fiscalité vise à la redistribution, égalitarisme oblige. Mais à pousser l’égalitarisme à fond les manettes, on décourage complètement le sens de l’entreprise chez les jeunes générations, sachant qu’on ne récoltera pas les fruits de son travail, et que ceux-ci serviront à reconstruire la bibliothèque municipale qui a déjà brûlé trois fois en cinq ans, ou à payer des vacances à des petits cons oisifs et ruminants qui emmerderont les braves gens sur les pistes de ski ou sur les plages bretonnes. Auront-ils mérité tant d’attention, ces chérubins de banlieue – je cite Rama Yade – incapables d’initiative constructive sans une armada d’éducateurs, de travailleurs sociaux, d’assistants pédagogiques, de psychologues scolaires, de traducteurs franco-turcs à usage des parents primo-arrivants, d’emplois aidés, de contrats d’insertion subventionnés, de stages payés par des collectifs solidaires ? Le brave type qui veut ouvrir une boulangerie se voit prisonnier d’une nasse administrativo-fiscale délirante qui ne lui donne qu’une seule envie : se barrer en Suisse ou au Luxembourg, voire aux États-Unis, où personne ne viendra lui donner des leçons de solidarité obligatoire. Là-bas, il montera sa boîte et créera trente emplois. Comme il ne sera pas racketté par l’État, il rechignera moins à faire travailler plus souvent son menuisier, son jardinier, son maçon, son concessionnaire, ou son plombier, pour leur plus grand bonheur. L’égalité absolue visant à la cohésion nationale et au confort de tous n’aboutit qu’à une seule et même paradoxale nausée : l’envie de quitter le pays. Ou de vivre en sécession.
[Lu aujourd'hui : seuls 29% des 18-24 ans se disent attirés par l'entrepreneuriat. Une génération qui rêve donc davantage de confort que de liberté, ça fait peur...]

Exemple 6 – Le mariage.
Parce que le statut marital discrimine les gens qui vivent en concubinage, il est une injustice. Monsieur et madame Tartempion auraient le droit de rester en poste dans leur arrondissement cossu, alors que Gégé et Lili, qui ne sont pas mariés depuis quinze ans, seraient priés d’accepter leurs mutations respectives à Pétaouchnok et à Diable-Vauvert. Idem l’héritage, les impôts, etc. Ce qui fait qu’en rendant tous les contrats civils égaux au mariage, on rend celui-ci totalement caduc et totalement vidé de son sens. Les gens qui se mariaient pour que leur union devienne légitime aux yeux des valeurs de la société découvrent en réalité que l’État se fiche absolument des valeurs contenues dans le mariage. Ce qui intéresse l’État dans ses contrats d’union, et malgré ce que prétendent les adjoints qui vous lisent le Code Civil, c’est que vous soyiez de bons p’tits citoyens, qui payent leurs impôts, qui mettent leurs enfants dans les crèches citoyennes et dans l’éducation nationale, qui votent pour le Parti du Bien, qui tolèrent tout – la Tolérance, c’est sympa –, qui mangent cinq fruits et légumes par jour, qui révèrent la très-sainte Sécu, qui s’euthanasient les uns les autres comme je vous ai euthanasié, et qui ferment leurs gueules devant toutes les béances que le Progrès ouvre dans les murs de la Tyrannie Populiste. Bref, en rendant égales toutes les associations d’individus, on crée en réalité de profondes disparités judiciaires, sémantiques, biologiques, sexuelles, culturelles, etc., entre les partisans du mariage en tant qu’Institution, et ceux du mariage en tant que Droit. L’égalité comme diviseur et atomiseur du contrat social. Comment juger le fondement des unions quand pour les uns on défend le droit de s’aimer, et de l’autre on défend l’exigence de non-tromperie sur la virginité, sans démolir la cohérence civilisationnelle ?

EDIT – Exemple 7 – La hiérachie des infractions.
La loi stipule que le vol, le vandalisme, la calomnie, etc., sont interdits et donc assortis de sanctions pénales. À cette loi générale et égalitaire auquel tout un chacun est tenu, depuis le sénateur jusqu’au balayeur de rue – abolition des privilèges –, s’est agglomérée toute une galaxie de petites particularités afin de ne stigmatiser personne. Ainsi, selon que vous soyiez une victime hosexuelle, Noire, musulmane, juive, végétarienne, transsexuelle, que sais-je encore, votre agresseur verra sa peine modulée. C’est alors qu’à une loi simple et élémentaire [il est interdit de tabasser quiconque dans la rue], on finit par aboutir à des traitements fondamentalement inégalitaires, où l’on découvre qu’une victime juive, Noire, ou homosexuelle possède plus de poids dans sa défense qu’un type ordinaire, qui n’aura pas la chance d’invoquer son christianisme ou sa blanchitude pour condamner plus fermement son agresseur. À vouloir rendre égales toutes les causes, on finit par établir des hiérarchies anthropologiques délirantes et totalement contradictoires avec l’Universalité que la République nous vante à longueur de journée.

La source I C I
Cher georges jan, il m'a semblé reconnaître certains passages de votre texte, que je pense avoir lus, entre autres, dans le courrier des lecteurs du Monde (du 21 mai 2000, notamment). Me trompé-je ?
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