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Le pere Samuel

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 16:17   Le pere Samuel
Puisque Alexis compare ici le Pere Samuel à des "imams excités", voici les éléments de comparaison :


[www.peresamuel.be]

Homosexualité

Chez moi, j’accueille les homosexuels, hommes et femmes, comme tout le monde, c’est-à-dire sans faire de distinction. En tant que prêtre catholique, je dois être tolérant et miséricordieux envers tous les êtres humains mais cette tolérance et cette miséricorde ne signifient pas qu’il faut légitimer l’erreur.
À ce propos, le pape saint Pie X (257ème pape, 1903-1914) avait une réflexion très juste. Il disait :
« La Doctrine Catholique nous enseigne que le premier devoir de la charité n’est pas dans la tolérance des convictions erronées, quelques sincères qu’elles soient, ni dans l’indifférence théorique ou pratique pour l’erreur où nous voyons plongés nos frères… Si Jésus a été bon pour les égarés et les pécheurs, il n’a pas respecté leurs convictions erronées… : il les a tous aimés pour les instruire, les convertir, les sauver. »
Saint Pie X, Notre Charge Apostolique, cité dans Le Courrier de Rome, juin 1992 (Année XXVI, n°136).
Le socialiste français Pierre-Joseph Proudhon († 1865) avait raison de dire que l’homme est le produit de l’éducation.
Conformément à ce principe, un médecin n’est pas né médecin, il le devient ; une infirmière n’est pas née infirmière, elle le devient aussi. De la même manière, un homme ne naît pas homosexuel, il le devient et une femme ne naît pas lesbienne, elle le devient aussi. Conformément à ce même principe de Proudhon, les homosexuels qui viennent me voir, qui écoutent mes homélies et qui voient l’éducation que je donne, finissent le plus souvent par quitter l’homosexualité. Beaucoup souhaitent même se marier avec quelqu’un de l’autre sexe et fonder une famille. Je suis convaincu que beaucoup d’hommes et de femmes tombent dans l’homosexualité à cause de la propagande faite par les associations et les médias gauchistes et des lois permissives votées par nos dirigeants indifférents et corrompus.
Je sais de quoi je parle. J’ai déjà reçu à de nombreuses reprises des familles malheureuses qui me disent ouvertement qu’après plusieurs années de mariage, leur fille ou leur fils a lâchement abandonné son conjoint et ses enfants pour entretenir une vulgaire relation homosexuelle et cela après avoir vu à la télé des homosexuels se faire applaudir et acclamer en défilant dans la rue lors de parades scandaleuses ou en se mariant à la maison communale devant un bourgmestre et des échevins admiratifs. L’occasion fait le larron : voilà un proverbe bien connu qui se vérifie ici parfaitement. La publicité et la propagande pour le scandale favorisent l’homosexualité et ce qui était autrefois l’exception est en train de devenir la règle. Or si l’homosexualité se généralisait, l’espèce humaine finirait par disparaître, tôt ou tard.
Selon la Bible, Dieu a créé un homme et une femme, c’est-à-dire un homme pour une femme et une femme pour un homme. Dieu n’a pas créé deux hommes ou deux femmes l’un pour l’autre. « Au commencement, Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa. Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre. » Genèse 1, v.27
Souvent les homosexuels utilisent comme argument en faveur de l’homosexualité la parole de la Bible qui dit : « Aimez-vous les uns les autres. » Mais si les homosexuels lisaient correctement la Bible, ils verraient que la Bible condamne catégoriquement leur comportement, comme l’attestent les versets suivants :
« Tu ne coucheras pas avec un homme comme on le fait avec une femme. C’est une abomination. » Lévitique 18, v.22
« Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. » Lévitique 20, v.13
« Ne vous égarez pas. Ne savez-vous pas que les sodomites n’hériteront pas du règne de Dieu. » 1ère épître de saint Paul aux Corinthiens 6, v.9
« Les impudiques, les homosexuels n’entreront pas dans le royaume de Dieu. » 1ère épître de saint Paul à Timothée 1, v.10 (Bible de Jérusalem)
« [À cause de leur incrédulité] Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; ainsi ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes, étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence [c’est-à-dire de bon sens], de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde. Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » Épître de saint Paul aux Romains 1, v.24-32
L’homosexualité ne peut pas apporter le bonheur et l’équilibre à la société. Malheureusement, les pays européens (Danemark, Pays-Bas, Belgique, Espagne) sont de plus en plus nombreux à légaliser le soi-disant mariage homosexuel et l’adoption d’enfants pour des couples de même sexe. Je ne crois pas qu’un couple d’hommes puisse aimer un enfant qu’ils n’ont pas mis eux-mêmes au monde comme une mère qui a porté son enfant pendant neuf mois et qui a enduré les douleurs de l’accouchement. Quant au couple de femmes, il y aura toujours une jalousie terrible entre celle qui aura porté l’enfant et l’autre. De plus, l’expérience nous montre déjà que les couples homosexuels sont bien moins solides que les mariages entre un homme et une femme.
À l’instar de l’écrivain français Honoré de Balzac († 1850), j’affirme que la famille est la base de la société. On n’a pas le droit de ridiculiser ni de marginaliser la famille occidentale au profit de familles artificielles, basées le plus souvent sur l’égoïsme charnel. Sur cette question de l’homosexualité et de la famille, je laisserai le mot de la fin à Jean-Jacques Rousseau († 1778) : « La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille. » Sujet à réflexion…
Père Samuel,
prêtre catholique


[www.bivouac-id.com]

Exclusif Bivouac-ID : «Les homosexuels devraient être torturés en public, la mort est trop douce pour eux » (TV koweïtienne), la vidéo en français.
Par Yann le 10 décembre 2008
Exclusif Bivouac-ID

Carte animée : législation à l’égard des homosexuels et population musulmane par pays. Cliquez sur la carte pour l’agrandir.
« Lorsque vous trouvez deux hommes accomplissant le péché de Loth, mettez-les à mort, le passif comme l’actif » (Mahomet)
Ainsi que vous pouvez le voir sur la carte animée ci-dessus, il existe une évidente corrélation entre sociétés islamiques et répression légale des homosexuels. Certes, l’islam n’a pas le monopole de l’intolérance envers les homosexuels, celle-ci étant commune aux trois monothéismes abrahamiques. Mais l’islam étant des trois religions la plus arriérée, son emprise sur la société étant la plus puissante, c’est dans la culture musulmane que l’homophobie est la plus prégnante et la plus violente. L’homosexualité est généralement interdite dans les pays musulmans (voir sur wikipedia l’effrayant tableau du statut juridique de l’homosexualité dans les pays à majorité musulmane), et c’est en toute légalité que l’on y persécute les homosexuels, quand tout simplement on ne les tue pas.
En effet, la religion d’amour et de tolérance™ considère l’homosexualité comme étant un péché contre l’ordre établi par Allah. La charia condamne fortement l’homosexualité dans toutes les écoles juridiques, et prescrit la peine de mort comme sanction en cas de pratique. Ceci en accord avec les recommandations du “prophète” Mahomet, le « beau modèle » que doivent suivre les musulmans, qui a dit selon un hadith considéré comme authentique par les oulémas : « Lorsque vous trouvez deux hommes accomplissant le péché de Loth, mettez-les à mort, le passif comme l’actif ». Finalement, le seul point de divergence entre les “érudits” islamiques est la façon de les mettre à mort. Pour certains, il faut les jeter du haut d’une montagne (le musulman de cette vidéo est d’ailleurs de cet avis), pour d’autres, il faut les lapider ou les brûler vifs.

Deux adolescents homosexuels pendus en Iran en juillet 2005.
Conséquence de ces corâneries, la situation des homosexuels dans les pays musulmans est au mieux très précaire, au pire dramatique. On se souvient par exemple qu’en Irak en 2006, le très influent ayatollah al-Sistani, l’autorité suprême chiite en Irak, avait appelé dans une fatwa les Irakiens à tuer les homosexuels, et ce «de la pire manière qu’il soit». Fatwa suivie d’effets, de nombreux homosexuels ayant été assassinés par des escadrons de la mort. En Iran, il y a deux mois, un homme a été condamné à mort par un tribunal pour des relations homosexuelles. En Arabie Saoudite, la police religieuse rafle régulièrement les homosexuels. Ils encourent flagellation et prison, voire la peine de mort. Le président de la Gambie s’est quant à lui fait remarquer il y a quelques mois en offrant aux homosexuels le choix entre fuir le pays ou se faire décapiter. En Afrique du Nord-Ouest, si les lois anti-homosexuelles sont dans les faits plutôt peu appliquées, la société n’en est pas moins profondément homophobe, et il n’est pas rare que les homosexuels y soient l’objet de menaces, intimidations, et violences physiques, pouvant dans certains cas conduire à la mort. Et cætera ad nauseam.
Avec l’immigration massive de populations musulmanes, ces représentations mentales d’un autre millénaire ont franchi les frontières et ont fait souche chez nous ces trente dernières années. Ainsi vient-on d’apprendre (mais est-ce une surprise ?) que les deux-tiers des agressions que subissent les homosexuels à Amsterdam sont le fait de « minorités ethniques ». La situation dans nos quartiers islamisés n’est guère plus reluisante, où les homosexuels sont bien souvent contraints de se cacher ou de raser les murs. Quel enrichissement cultuel et culturel, une fois encore !
Dans cette vidéo que nous vous proposons en version française, vous verrez avec quelle décontraction il est possible de tenir à l’antenne de la télévision koweïtienne des propos tels que « la mort est un châtiment trop doux pour eux [les homosexuels]. On devrait les rassembler sur une place publique, où on les fouetterait et on les torturerait. ». Le plus dramatique, ce n’est pas tant qu’un enturbanné pourri par la corânerie jusqu’à la moelle tienne ce genre de propos ignobles, mais qu’une présentatrice non-voilée que l’on pourrait croire émancipée de l’obscurantisme mahométan puisse les accueillir avec un sourire marquant un assentiment implicite. Cela en dit plus qu’un long discours sur les schémas mentaux qui ont cours chez bon nombre de musulmans.
La vidéo
Cette vidéo en anglais de Memri TV a été sous-titrée en français pour vous par Bivouac
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 16:27   Re : Le pere Samuel
"De la même manière, un homme ne naît pas homosexuel, il le devient et une femme ne naît pas lesbienne, elle le devient aussi. [...] Je suis convaincu que beaucoup d’hommes et de femmes tombent dans l’homosexualité à cause de la propagande faite par les associations et les médias gauchistes et des lois permissives votées par nos dirigeants indifférents et corrompus."

Corto !!!...
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 16:46   Re : Le pere Samuel
Les "lesbiennes politiques" ne disent pas autre chose ...

A part cela,

il est absurde de mettre sur le même plan, un prêtre comme Samuel qui dénonce les condamnations à mort d'homosexuels, et des imams, qui la prône sinon pire.
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:06   Re : Un jour mon prince viendra
Oui, M. Orsoni,on avait déjà eu droit à "On ne nait pas femme, on le devient." Et chacun sait aussi qu'on ne nait pas hétérosexuel, on le devient à cause d'une propagande massive, dès le berceau et tous ces horribles contes où une future mégère se fait engrosser par un musculeux et princier crétin. Décidément, je commence à m'ennuyer ferme. Je vais faire comme Attali,
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:47   Re : Le pere Samuel
Il faut soutenir Charles-Clément Boniface, le "Père Samuel"


Il faut soutenir Charles-Clément Boniface,
le « Père Samuel »


Charles-Clément Boniface, plus connu sous le nom de « Père Samuel », est un prêtre catholique belge d’origine araméenne. Né en Turquie orientale, il fait partie de ce peuple très ancien qui parle la langue de Jésus, l’araméen, et s’est converti au christianisme dès les origines. Rappelons aussi que le christianisme est apparu en Asie Mineure, l’actuelle Turquie, bien avant la naissance de l’islam : « Saint Nicolas » (270-350 APJC), par exemple, était évêque de la ville de Myre.

Confrontés à la domination musulmane dès le VIIe siècle, les Araméens qui sont restés chrétiens n’ont cessé d’être victimes de discriminations et de persécutions. Encore au début du XXe siècle, ils ont subi de la part des Turcs musulmans des massacres dans lesquels la famille du Père Samuel a vu mourir 42 de ses membres.

En plus de sa langue maternelle, l’araméen, Charles-Clément Boniface parle et lit couramment l’arabe littéraire – il est né et a vécu pendant 35 ans dans des pays musulmans – et étudie l’islam depuis plus de quarante ans. Ordonné prêtre catholique au Liban (1967), il s’est fixé pour mission, outre son rôle de pasteur de sa paroisse en Belgique, d’avertir les Européens sur les dangers de l’islam, car il pense que la présence de l’islam en Europe y entraînera les mêmes périls que ceux dont lui et sa famille ont été victimes dans leur terre ancestrale du Proche-Orient.

Ses discours et textes sur le contenu de la doctrine de l’islam sont des exposés très clairs, pédagogiques, et référencés. Vous pouvez les consulter sur son site : [www.peresamuel.com] ; et quelques-uns sur [islam-connaissance.blogspot.com].

Comme les lecteurs l’auront deviné, le Père Samuel, qui a réchappé aux persécutions des musulmans et qui a le courage, au point de risquer à nouveau sa vie, de parler de l’islam sans équivoque, se voit intenter un procès pour « racisme » devant la justice belge. Il devra ainsi comparaître devant le tribunal correctionnel de Charleroi (Belgique) les vendredis 16 mai, à 10 h 30 ; 30 mai, à 9 h et 13 juin, à 9 h.

Il peut paraître saugrenu de la part d'une féministe d’appeler à soutenir un prêtre catholique . Mais il n'est plus temps de s’enfermer dans des « querelles de chapelle ». Tel est exactement aussi l’avis du Père Samuel et je peux témoigner personnellement qu’il est spontanément tout à fait chaleureux envers la féministe athée laïcarde déclarée et impénitente que je suis.

Le Père Samuel est un prêtre catholique comme il ne doit plus en exister qu’en Asie mineure : « traditionnel » dans sa tenue vestimentaire, dans sa messe en latin, dans son point de vue conforme à celui du Vatican, sur la famille, la sexualité et l’homosexualité ; il se dit même guérisseur et, contrairement à certains abbés médiatiques, il affirme : « je suis vierge et pur et le resterai jusqu’à ma mort ». Mais il précise toujours qu’il accueille les homosexuels « sans faire de distinction », qu’il « préfère un franc-maçon humain à un évêque inhumain » et il aime rappeler, comme le dit l’évangile selon saint Jean (4, 22), que « le salut vient des juifs ».

À ceux qui lui reprochent ses propos sur les conséquences de la présence de musulmans en Europe, il explique que les évènements prouvent ses dires : « Est-ce que ce ne sont pas des jeunes musulmans nés et élevés ici en Europe, qui ont fait exploser des bombes en Angleterre (Londres, 2005) et en Espagne (Madrid, 2004) ? ». À ceux qui lui reprochent ses prétendues « incitations à la haine », il répond : « je ne hais que la haine », et toutes les litanies d’ « amour de Dieu pour les hommes » et « d’amour pour son prochain » de la Bible et des Évangiles… Concrètement il rappelle : « je n’ai jamais appelé à aucune violence envers les musulmans, jamais, jamais bien au contraire ».

Quand nos « intellectuels vigilants » d’une guerre ou deux de retard, font tellement dans leur pantalon qu’ils n’osent même pas ouvrir un coran ou un manuel de fiqh (droit musulman) de peur que ne leur échappe un jour un mot de travers sur l’islam, Charles-Clément Boniface, lui, n’a pas peur : il est prêt à « témoigner » fût-ce au prix de sa vie, afin de protéger « les petits enfants européens » contre le danger venu de l’islam.

Charles-Clément Boniface, s’il est prêtre, est aussi un homme, un homme droit ai-je envie d’ajouter. C’est pourquoi il faut le soutenir : ces 16, 30 mai et 13 juin, tous à Charleroi avec le Père Samuel !

Elisseievna
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:49   Re : Le pere Samuel
Venu d'Asie Mineure, comme Saint Nicolas, pour protéger les enfants



Le Père Samuel est aujourd'hui accusé par une femme d'abus : il est facile de voir, pour tous ceux qui ont connaissance des comportements des abuseurs, (dont le point commun est la justification d'un libértinage ou libertarisme ou laxisme sexuel, et l'insistance sur l'impossibilité ou l'absurdité pour des humains, adultes ou enfants de résister aux pulsions sexuelles, discours dont le but est évidemment de briser la résistance des enfants qu'ils agressent), que les réflexions du Père Samuel sont exactement à l'opposé de ce comportement.
Le Père Samuel affirme qu'un comportement chaste, vierge ( des mots que plus personne n'ose utiliser aujourd'hui par peur du ridicule ...), à part dans le mariage, est à la fois possible pour les adultes et les jeunes, et bienfaisant .
Une telle affirmation, un tel encouragement à la préservation de son propre corps, contre les abus d'autrui notamment, un tel encouragement à la maîtrise de soi, décrite sans complaisance et sans pessimisme comme possible, est une arme morale permettant aux enfants ou aux jeunes de se défendre.





[www.peresamuel.be]




Célibat des prêtres ( extraits)

Personnellement, je suis heureux d’être prêtre catholique, célibataire et vierge et de le rester jusqu’à la mort.
.... de grâce, que les incroyants, les catholiques « à la carte » et les prêtres modernistes habillés en pantalons jeans, comme des clochards dangereux dans la cité, arrêtent de se mêler de ce qui ne les regarde pas et qu’ils cessent de critiquer le célibat des prêtres en citant seulement les paroles du Christ qui leur conviennent. Ils n’ont aucune leçon à donner.
Leur but est en fait de ridiculiser le vrai prêtre et de le rabaisser au rang de n’importe quel homme marié, plus préoccupé par les problèmes de sa femme et de ses enfants que par ceux de ses fidèles. ...
Chez les orthodoxes, à cause du mariage de leurs prêtres, le peuple est tombé dans la pauvreté et l’ignorance et a subi la domination des musulmans puis des communistes.

Chez les catholiques, par contre, existe le sacerdoce, institué par le Christ il y a deux mille ans et qui fait du prêtre le représentant du Christ sur la terre. À ce propos, le célèbre prédicateur belge, Cornelius a Lapide (mort en 1637), a donné un très beau commentaire sur le pouvoir que le Christ donna à ses apôtres, dans l’évangile selon saint Jean (20, 21-23) de pardonner les péchés :
« Les Juifs étaient dans la vérité, lorsqu’ils disaient: Qui peut remettre les péchés, si ce n’est Dieu seul : Qui potest dimittere peccata, nisi solus Deus ? (Luc, 5, 21) Or, le prêtre remet les péchés, donc il est comme Dieu ; il tient la place de Dieu, il a les pouvoirs de Dieu. Après Dieu, il est Dieu sur la terre, dit saint Clément : Post Deum terrenus Deus (Constitutions Apostoliques, livre II, chapitre XXVI). »
Les Trésors de Cornelius a Lapide (édités par l’abbé BARBIER), Paris, 1856, t.IV, p.72.

Conformément à cette pensée de saint Clément (4ème pape, 88-96), si Dieu, qui est au ciel, n’a pas de femme alors le prêtre, qui est Dieu sur terre, ne peut pas avoir de femme non plus.
D’ailleurs, le mot « célibat » vient du latin caelibatus (de caelebs) qui signifie également « vie céleste » (de caelum qui veut dire « ciel »). Tertullien († 225), le premier grand théologien chrétien de l’Histoire, disait : « Le célibataire est l’habitant du ciel. » Le prêtre, qui représente Dieu, doit donc être, plus que quiconque, célibataire.

Dans un autre passage des évangiles (Saint Matthieu, 19, 1-12), Jésus fait encore allusion au célibat des prêtres. Aux Pharisiens qui étaient venus le trouver pour lui demander s’il était permis à un homme de répudier sa femme, Jésus répond que le mariage doit rester indissoluble et qu’un homme qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère. En entendant cela, les apôtres se demandent alors s’il n’est pas mieux de ne pas se marier. Le Christ leur répond :
« Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux-là à qui c’est donné. Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
Les hommes qui se sont faits eunuques pour le Royaume sont en fait les prêtres qui, pour devenir les serviteurs du Christ, ont renoncé au mariage et ont choisi de demeurer célibataires et chastes. Dès lors, nous pouvons dire avec Jean-Claude BOLOGNE (Histoire du célibat et des célibataires, Fayard, 2004, p.51-52) :


Ailleurs dans le Nouveau Testament, on retrouve des allusions au célibat. Dans l’Apocalypse (14, 1, 4-5), il est question de 144 000 élus, chiffre symbolique, présentés comme « ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges ; ils suivent l’Agneau [c’est-à-dire le Christ, victime innocente] partout où il va […], ils sont irréprochables. »

Dans sa première épître aux Corinthiens (6,3), saint Paul, qui était célibataire et prêtre, déclare : « Ne savez-vous pas que nous [les prêtres] jugerons les anges ? ». Un peu plus loin dans cette même lettre (7, 29-38), saint Paul recommande le célibat pour pouvoir se consacrer totalement à Dieu :
« Je voudrais vous voir exempts de soucis. L’homme qui n’est pas marié a souci des affaires du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur. Celui qui s’est marié a souci des affaires du monde, des moyens de plaire à sa femme ; et le voilà partagé. De même la femme sans mari, comme la jeune fille, a souci des affaires du Seigneur ; elle cherche à être sainte de corps et d’esprit. Celle qui s’est mariée a souci des affaires du monde, des moyens de plaire à son mari. […] Ainsi, celui qui se marie avec sa fiancée fait bien, mais celui qui ne se marie pas fait mieux encore. »
Selon saint Paul, le célibat de ceux et celles qui se consacrent à Dieu est donc meilleur que le mariage. Mais, comme le Christ, saint Paul laisse une entière liberté aux fidèles.

Origène, philosophe, théologien et Père de l’Église grecque († 254), est d’avis que seul le prêtre célibataire et continuellement chaste est digne de célébrer la messe : « Il est certain que le sacrifice perpétuel est interrompu par ceux qui ont des rapports matrimoniaux ; c’est pour cela que je suis d’avis que celui-là seul doit offrir le Sacrifice [c’est-à-dire célébrer la sainte Messe], qui a fait vœu d’une constante et perpétuelle chasteté. »

Le prêtre est l’homme de Dieu, il ne peut donc être l’homme d’une femme. Le prêtre représente Jésus. Or Jésus n’a pas fondé de famille personnelle et n’a couché avec aucune femme. De la même manière, le prêtre, qui représente le Christ sur la terre, ne doit pas fonder de famille personnelle et doit rester célibataire et totalement chaste, afin d’être disponible pour tous, gratuitement et à tout moment. Bien ou rien !!!

Le prêtre doit rester célibataire pour accomplir sa mission, celle de sauver les âmes en étant libre de toute attache, sauf celle qui le lie à Dieu. Comme le disait Balzac († 1850) : « Le prêtre n’appartient à personne d’autre qu’à Dieu. » Et je le répète, l’homme de Dieu ne peut pas être l’homme d’une femme.

Père Samuel
Prêtre catholique

Jeunesse (extraits)

Je suis d’accord avec l’ami de Jean-Paul II, le philosophe français Jean Guitton († 1999) quand il dit : « En Occident, la jeunesse est désemparée ; l’une des raisons de son trouble est que l’on n’exige plus assez d’elle. »
Je plains les jeunes filles qui couchent avec vingt ou trente garçons avant le mariage, et commettent plusieurs avortements. Comment voulez-vous que cette jeunesse fonde de véritables familles sur cette sexualité précoce et épileptique qui les rend tellement laids, usés, abîmés et même mentalement déviés !

Ce qui est dommage et regrettable c’est que tout ce que Dieu commande semble être un poison pour la jeunesse vicieuse qui se nourrit de tout ce que le démon lui inspire. D’ailleurs, l’une des premières armes du démon contre la jeunesse est le sexe. Une jeunesse vicieuse portée à suivre ses passions devient facilement esclave d’elle-même. Or être esclave de ses passions est la pire des servitudes. Être libre, c’est contrôler ses passions et sa sexualité.

La jeunesse ne doit jamais être oisive ni perdre son temps inutilement dans les cafés et les discothèques ni errer dans les rues toute la nuit comme des clochards. Une jeune personne qui est élevée dans l’oisiveté et à qui on laisse tout faire devient plus terrible qu’une bête féroce. Je reprends l’expression de l’écrivain français Paul Claudel († 1955) : « La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, mais pour l’héroïsme. »


Selon moi, une minute de plaisir peut amener mille douleurs. N’oublions pas que plaisirs, douleurs, chagrin, amertume et regrets couchent dans le même lit. Je dis donc à la jeunesse qu’il faut regretter avant et pas après. Nous avons besoin d’une jeunesse stoïque, équilibrée, bien éduquée, bien formée et pleine de maturité.


.. pour être heureux, les jeunes gens doivent s’abstenir des plaisirs honteux, des plaisirs du ventre, de la paresse, de la médisance et des passions déréglées.

Je dirais avec saint Paul (2ème épître à Timothée, 2, 22) : « Fuyez les passions de la jeunesse et recherchez la justice, la foi, l’amour [de Dieu et du prochain], la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. » Au sujet de la pureté, Jésus dit (Évangile selon saint Matthieu, 5, 8) : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. »
...avant de donner le pain et l’argent de poche à vos enfants, il faut leur donner l’éducation, de préférence chrétienne. Jeunes gens, jeunes filles, ..Vous n’avez pas d’expérience, ne soyez donc pas orgueilleux. Vous êtes des enfants gâtés mais vous ne vous en rendez pas compte. Or, comme le disait Jean-Jacques Rousseau, « le moyen le plus sûr de rendre notre enfant misérable, c’est de l’accoutumer à tout obtenir. »

Jeunesse, si donc vous ne voulez pas être misérable, cultivez-vous, lisez de bons livres, ne soyez pas esclaves de votre sexualité sauvage et n’oubliez pas la spiritualité. Je conseille aux jeunes filles et aux jeunes gens d’écouter toutes ces paroles de sagesse car, comme la jeunesse n’a aucune expérience, « toutes les chances de se tromper sont nécessairement avec elle », disait l’écrivain français Paul Valéry († 1945).

Père Samuel,
prêtre catholique
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:52   Re : Le pere Samuel
L'islam et les autres peuples et religions

I

Double langage du Coran

Depuis des années, à chaque fois que des musulmans commettent des attentats quelque part dans le monde au nom d’Allah et de l’islam, de nombreux islamologues et intellectuels pro-musulmans nous répètent que les actes de violence et de terrorisme ne sont pas conformes à l’islam et que l’islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance. Pour prouver qu’ils ont raison, ils citent tous à chaque fois et sans aucune analyse, les rares versets du Coran qui semblent donner à l’islam l’image d’une religion pacifique, tolérante et charitable. Or quand on lit le Coran attentivement, on se rend compte de deux choses : 1. Les versets habituellement présentés comme tolérants contiennent des mots et des expressions qui donnent à ces versets un double sens. 2. Le Coran contient un bien plus grand nombre de versets qui appellent ouvertement à détester, à combattre et à tuer tous ceux qui ne veulent pas devenir musulmans. Ces versets de haine tellement nombreux abrogent, c’est-à-dire annulent, les versets soi-disant tolérants. Au cours de cette analyse, nous allons voir que le Coran adopte continuellement envers les non-musulmans un double langage, à l’instar de Mahomet, le prophète fondateur de l’islam, qui s’est comporté sagement, tant qu’il était faible, et qui, une fois devenu fort, s’est montré cruel et impitoyable. Voici un premier exemple de double langage du Coran. Un verset recommande apparemment aux musulmans d’être bienveillants envers les juifs et les chrétiens : « Ne discute avec les gens du Livre [juifs et chrétiens] que de la manière la plus courtoise. – Sauf avec ceux d’entre eux qui sont injustes – Dites : “Nous croyons à ce qui est descendu vers nous [le Coran] et à ce qui descendu vers vous [la Bible]. Notre Dieu qui est votre Dieu est unique et nous lui sommes soumis”. » Le Coran, sourate 29, v.46 (trad. de D. MASSON). Or dans un autre verset, le Coran ordonne carrément de combattre et de tuer les juifs, les chrétiens et les athées : « Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour [ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres penseurs], et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre [Mahomet] ont interdit [ça, c’est pour tous ceux qui notamment boivent du vin et mangent de la viande de porc], et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité [c’est-à-dire l’islam, selon le Coran], parmi ceux qui ont reçu le Livre [ça, ce sont les juifs et les chrétiens] jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut [l’impôt] de leurs propres mains et qu’ils soient humiliés [c’est-à-dire en étant frappés et insultés]. » Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. d’É. MONTET). Voici un autre exemple de double langage coranique : « Ceux qui ont cru, ceux qui suivent la religion juive, les chrétiens, les sabéens [ancien peuple du Proche-Orient, adorateurs des étoiles] et quiconque aura cru en Dieu et au jour dernier, et qui aura pratiqué le bien, tous ceux-là recevront une récompense de leur Seigneur ; la crainte ne descendra point sur eux, et ils ne seront point affligés. » Le Coran, sourate 2, v.59 (trad. de KASIMIRSKI). À propos de ce verset coranique apparemment tolérant, le diplomate et traducteur du Coran, Kasimirski, donne un commentaire très intéressant : « On a voulu conclure des paroles de ce verset que les hommes de toute religion pouvaient être sauvés, pourvu qu’ils reconnaissent l’existence d’un seul Dieu et pratiquent les bonnes œuvres ; mais le sentiment unanime des commentateurs s’oppose à cette interprétation, d’autant plus que le verset 79 de la sourate 3 abroge celui-ci en mettant la profession de l’Islam pour condition indispensable du salut. » Voici le verset 79 (ou 85) de la sourate 3, dont parle Kasimirski : « Quiconque recherche une religion autre que l’Islam, cela ne sera pas accepté de lui et il sera, dans la Vie Dernière, parmi les Perdants. » Le Coran, sourate 3, v.79/85 (trad. de R. BLACHERE). Voilà le double langage du Coran : nous lisons, sur une page, des versets apparemment pacifiques et tolérants qui, sur une autre page, sont contredits et annulés par des versets franchement intolérants. Ségrégation antijuive dans les pays musulmans Dans un livre écrit avec avec Dalil BOUBAKEUR et Pierre LAMBERT (Le choc des religions. Juifs, chrétiens, musulmans, la coexistence est-elle possible ?, Paris, Presse de la Renaissance, 2004), le psychanalyste français d’origine juive, Daniel Sibony, qui est aussi docteur d’État en mathématiques et en philosophie, fait remarquer que les juifs vivant dans les pays musulmans ont été humiliés de tout temps, y compris au XXe siècle : « Dans certains pays arabes, en plein XXe siècle, avant que les Juifs ne soient obligés de partir, ils portaient sur leur carte d’identité le terme moussaouï, qui veut dire “adepte de Moussa (Moïse)”. C’était comme un signe distinctif [et discriminatoire]. De fait, on n’est pas vraiment musulman si l’on est adepte de Moïse sans l’être de Mahomet […]. » Daniel SIBONY, Le choc des religions, p.27. Aujourd’hui encore, dans un pays musulman soi-disant laïque comme la Turquie, la religion est mentionnée sur la carte d’identité. Le but de cette mention est de défavoriser les petites minorités rescapées juives et chrétiennes dans leurs rapports avec l’administration turque qui peut ainsi, par exemple, freiner l’avancement de leurs différents dossiers ou empêcher leur nomination à des emplois publics, fût-ce même un poste de simple ouvrier dans une administration locale. C’est la forme moderne de discrimination pour les juifs et les chrétiens à laquelle on peut encore ajouter cette autre mesure discriminatoire : aujourd’hui encore, en Turquie, il est strictement interdit de bâtir une nouvelle église. Au Moyen Âge, en Égypte, le calife musulman fatimide al-Hakim (996-1021), qui avait fait détruire 30 000 églises dont le Saint-Sépulcre à Jérusalem, a imposé un signe discriminatoire plus visible : « aux chrétiens le port d’une longue croix et aux juifs celui d’un bloc de bois taillé en forme de tête de bœuf en souvenir du veau d’or » (Michel ABITBOL, Le passé d’une discorde. Juifs et Arabes depuis le VIIe siècle, Perrin, 2003, p.51). Ce mépris permanent qu’ont les musulmans pour les juifs et les chrétiens tient au fait que le Coran, livre sacré des musulmans, les insulte en les considérant, notamment, comme des pervers : « Ô croyants [musulmans] ! ne prenez point pour awliya (amis, maître, patron, bienfaiteur, protecteur, associé, camarade) les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu [Allah] ne sera point le guide des pervers. » Le Coran, sourate 5, v.56/51 (trad. de KASIMIRSKI) ; Les juifs, minorité méprisée par les musulmans Dans les pays musulmans, les minorités juives ont été tolérées (mais toujours méprisées) aussi longtemps que les juifs vivaient sans avoir un État souverain, un pays bien à eux, c’est-à-dire tant qu’ils constituaient un peuple errant et donc méprisable aux yeux du monde musulman. C’est pourquoi à partir du moment où ils ont fondé, en 1948, l’État d’Israël, les juifs n’ont plus été tolérés en pays d’Islam : « Ceux qui refusent le message de Mahomet parce qu’ils n’en voient pas la nouveauté, ceux qui refusent de “se soumettre” sont des “insoumis”. Et le Coran appelle à les combattre. Il est vrai que de nos jours certains musulmans éclairés s’efforcent de tordre le Texte coranique pour montrer qu’il n’en est rien : qu’on peut être un kafir (un mécréant) et être toléré par l’islam. C’est d’ailleurs vrai, si l’on ne prétend à aucune souveraineté [indépendance] : les communautés juives furent tolérées en terre d’islam dès lors qu’elles acceptaient une tenue distinctive, plutôt humiliante [et discriminatoire], un impôt spécial qui pouvait être assez lourd, et le renoncement à toute idée de souveraineté, même si les meilleurs d’entre eux [juifs], isolément, purent devenir des conseillers du pouvoir [musulman qui, pour une simple question d’intérêt, profitait des compétences de certains juifs]. Mais dès qu’il s’est agi de souveraineté, avec la résurgence de l’État hébreu [Israël], presque tous les Juifs des terres d’islam ont dû partir. » Daniel SIBONY, Le choc des religions, p.28-29. En effet, dans les années qui ont suivi l’indépendance de l’État d’Israël (1948), tous les juifs établis depuis des siècles voire des millénaires dans les pays conquis bien après par l’Islam, ont dû fuir soit en Israël, soit dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord c’est-à-dire des pays de tradition chrétienne. Un journaliste arabe bénit Hitler Le retour des juifs dans les différents pays du monde arabo-musulman est impensable quand on voit la haine permanente des musulmans contre les juifs. Voyez par exemple ce qu’écrivait l’éditorialiste d’un grand journal Égyptien en 2001 : « Grâce à Hitler, bénie soit sa mémoire, qui, au nom des Palestiniens, les a vengés par avance, contre les criminels les plus vils sur la surface de la terre. Bien que nous ayons regretté que sa vengeance n’ait pas été suffisante. » Ahmad RAAB, dans Al-Akhbar, 18 avril 2001, cité par Yves AZEROUAL, A-t-on le droit de défendre Israël ?, Hachette-Littératures, 2004, p.49. Si un journaliste belge avait parlé comme cela, qu’auraient dit le MRAX et le Centre pour l’égalité des chances ?
Père Samuel
UBU
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:56   Re : Le pere Samuel
Moi, je suis prêt à renoncer à ma sexualité sauvage si Elisseievna nous promet de ne plus nous accabler avec les sermons de son gourou à la barbe fleurie.
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 22:59   Re : Le pere Samuel
Evidemment, je ne suis pas d'accord avec la vision de l'homosexualité ou des féministes du Pere Samuel, et je n'ai que faire de son opinion sur le mariage des prêtres,

ce qui importe, est que cet homme, sur tous ces sujets, montre de la compassion et de la responsabilité pour les êtres humains dont il parle, et un grand courage en témoignant au risque de sa vie, sur l'islam.

Ce prêtre d'asie mineure, il défend les Juifs, il dénonce le danger du coran en disant "j'aime les musulmans, je n'aime pas le coran",
voilà pourquoi il est haï tant par des politiques et instances gouvenementales belges, que par des membres de sa propre hiérarchie catholique,
voilà pourquoi après lui avoir intenté un proces en racisme, on tente de le salir en portant les accusations les plus infâmes - l'argent et le sexe - contre lui,
voilà pourquoi il est, dans la réalité, un défenseur de nos libertés et de nos vies,

IL FAUT LE DEFENDRE ET LE SOUTENIR,
(ce qui n'empêche pas de discuter ses points de vue)
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 23:25   Re : Le pere Samuel
Le salut vient des Juifs »


« Le salut vient des juifs »


En réponse à un lecteur du Père UBU, Jacques Piret, qui critique mes prises de position en faveur des juifs et d’Israël et contre le Coran et l’Islam.

M. Piret compare le terrorisme islamique à de la résistance à l’impérialisme américain en Irak et en Afghanistan. Je rappelle qu’avant leur intervention dans ces deux pays, les Américains ont été attaqués sur leur propre territoire par des terroristes musulmans, le 11 septembre 2001 [près de 3000 morts et plusieurs milliers de blessés].

M. Piret justifie le terrorisme palestinien en le présentant comme une résistance à Israël. Or, Israël existait en tant que Royaume avec Jérusalem pour capitale dès l’époque du roi David, c’est-à-dire 1000 ans avant J.-C. et 1600 ans avant la conquête de la Terre sainte par les guerriers arabo-musulmans.

Depuis le 14 mai 1948, jour de son indépendance, Israël a été attaqué militairement par ses voisins arabes (Liban, Syrie, Égypte, Jordanie) à quatre reprises mais est parvenu, à chaque fois, à se défendre et à repousser les assaillants lors des guerres israélo-arabes : Guerre d’Indépendance [1948-1949], Crise du canal de Suez [1956], Guerre des Six Jours [1967] et Guerre du Kippour [1973].

Les 5 millions de juifs en Israël, cernés par 300 millions d’Arabo-musulmans, savent donc très bien qu’ils doivent résister de toutes leurs forces s’ils ne veulent pas être « rayés de la carte » pour reprendre l’expression du président iranien Mahmoud AHMADINEJAD. Car, quand les musulmans sont forts, ils appliquent sans pitié l’ordre donné par leur dieu, Allah :

◄ Rappelons-nous les déclarations haineuses du président iranien
Mahmoud Ahmadinejad
qui, peu après son arrivée au pouvoir en 2005, disait que l’Etat d’Israël devait être “rayé de la carte”.

« Croyants [musulmans] ! Veillez à combattre vos voisins infidèles ! Qu’ils trouvent en vous de rudes guerriers ! » Le Coran, sourate 9, v.123 (trad. de S. MAZIGH).

Mais les musulmans n’ont pas attendu la fondation de l’État d’Israël pour détester et combattre les juifs. Mahomet, le prophète fondateur de l’islam et le beau modèle des musulmans, a lui même montré l’exemple en tuant les juifs de ses propres mains.

Dans sa Biographie du prophète Mahomet, IBN HICHAM nous relate la manière dont, en 627, Mahomet a exécuté, à Médine, tous les hommes de la tribu juive des Banû Quraydha qui avaient osé s’opposer à ses plans de conquête guerrière de l’Arabie :

« Le prophète [Mahomet] ordonna de faire descendre de leurs fortins les Banû Quraydha [tribu juive] et de les enfermer dans la maison de Bint al-Hârith [fille de al-Hârith]. Il alla ensuite sur la place du marché de Médine, […] et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord du fossé. Ils étaient six à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. Le prophète [Mahomet] ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale. »
IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, trad. W. Atallah, Paris, Fayard, 2004, p.277.

► Massacre des Quraydha (tribu juive).
900 juifs de la tribu des Quraydha ont été massacrés par Mahomet lui-même en 627 à Médine - ville interdite aux non-musulmans (Médine, actuellement ville en Arabie Saoudite).
Ibn Hicham, La biographie du prophète Mahomet, traduction française de Wahib Atallah, Paris, Fayard, 2004, p. 277.


Au sujet des juifs, Mahomet a donné deux ordres terribles aux musulmans :

« Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. »
Cité par IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, p.232-233.

« Vous combattrez les Juifs au point que si l’un d’eux se cache derrière une pierre, la pierre dira : [Musulmans !] voilà un Juif derrière moi, tue-le. »
EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.94, t.2, p.322.

Même le Coran, livre sacré des musulmans, incite à tuer les juifs : « Maudits, quelque part qu’ils [les juifs] soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié. »
Le Coran, sourate 33, v.61 (trad. de R. BLACHERE).
◄ Lecture du Talmud, la Tradition juive.
Quant au Talmud, la Tradition juive que M. Piret me conseille de lire et de comparer au Coran, je le connais pour l’avoir lu et étudié. Mais si je n’en parle pas, c’est parce que le terrorisme islamiste qui concerne aujourd’hui le monde entier, plonge ses racines non pas dans le Talmud mais bien dans le Coran et l’exemple de Mahomet.


Pour conclure, j’ajoute que si je prends la défense d’Israël et des juifs, ce n’est pas parce que je suis soutenu par une quelconque institution juive ou israélienne, c’est parce qu’Israël est le seul État démocratique du Proche-Orient et que son existence est menacée par les musulmans qui l’entourent. Étant né et ayant vécu pendant 35 ans dans les pays musulmans et étudiant l’islam depuis plus de 40 ans, je sais de quoi je parle.

De plus en tant que prêtre catholique, je respecte cette parole du Christ qui dit :
« Le salut vient des juifs » (S. Jean 4, v.22).


Père Samuel, prêtre catholique
www.peresamuel.be
Utilisateur anonyme
14 décembre 2008, 23:27   Re : Le pere Samuel
Au lieu d'allusions lourdes à la "barbe fleurie" d'un Pere Samuel, en clair de le comparer à Pétain, lisez ses textes en faveur des Juifs et d'Israel.

voilà pourquoi on veut le faire passer pour "douteux", voilà pourquoi on le calomnie.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 05:43   Re : Le pere Samuel
Bruce Bawer dénonce le refus de parler des violences anti-homo de certains musulmans,
le Pere Samuel est un des rares à oser dénoncer ces violences et expliquer leurssource, ce qui le rend certainement "douteux" aux yeux de certains, mais ce qui est pour moi une raison de le soutenir.


First They Came for the Gays
First They Came for the Gays

PJM Oslo: Once an oasis of tolerance, Europe is slowly but surely succumbing to Islamization. "Sharia law may still be an alien concept to some Westerners," writes Bruce Bawer. "But it's staring gay Europeans right in the face -- and pointing toward a chilling future for all free people."


January 29, 2008 - by Bruce Bawer
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One day last month, I gave a talk in Rome about how the supposedly liberal ideology of multiculturalism has made possible the spread in Europe of the highly illiberal ideology of fundamentalist Islam, with all its brutality and - among other things - violent homophobia. When I returned to my hotel, I phoned my partner back home in Oslo only to learn that moments earlier he had been confronted at a bus stop by two Muslim youths, one of whom had asked if he was gay, started to pull out a knife, then kicked him as he got on the bus, which had pulled up at just the right moment. If the bus hadn’t come when it did, the encounter could have been much worse.

Not very long ago, Oslo was an icy Shangri-la of Scandinavian self-discipline, governability, and respect for the law. But in recent years, there have been grim changes, including a rise in gay-bashings. The summer of 2006 saw an unprecedented wave of them. The culprits, very disproportionately, are young Muslim men.

It’s not just Oslo, of course. The problem afflicts most of Western Europe. And anecdotal evidence suggests that such crimes are dramatically underreported. My own partner chose not to report his assault. I urged him to, but he protested that it wouldn’t make any difference. He was probably right.

The reason for the rise in gay bashings in Europe is clear - and it’s the same reason for the rise in rape. As the number of Muslims in Europe grows, and as the proportion of those Muslims who were born and bred in Europe also grows, many Muslim men are more inclined to see Europe as a part of the umma (or Muslim world), to believe that they have the right and duty to enforce sharia law in the cities where they live, and to recognize that any aggression on their part will likely go unpunished. Such men need not be actively religious in order to feel that they have carte blanche to assault openly gay men and non-submissive women, whose freedom to live their lives as they wish is among the most conspicuous symbols of the West’s defiance of holy law.

Multiculturalists can’t face all this. So it is that even when there are brutal gay-bashings, few journalists write about them; of those who do, few mention that the perpetrators are Muslims; and those who do mention it take the line that these perpetrators are lashing out in desperate response to their own oppression.

Never mind that Europe, far from oppressing Muslims, offers personal freedoms and welfare-state benefits far beyond those available in any Muslim country. Never mind that few if any Europeans - certainly not gay people - are doing any Muslim-bashing. Never mind that Hindu and Buddhist immigrants, or immigrants from South America or China, feel no compulsion to react violently against their “oppression.” No, assaults by Muslims always have to be construed as defensive - as expressions not of power but of weakness, not of aggression but of helplessness. To suggest that the culprits, far from being fragile, sensitive flowers who’ve been pushed over the line by something we did, are in fact bullies driven by an overweening sense of superiority and a deep-seated malice - both of which they’ve been carefully taught at home, at school, and, yes, in the mosque - is verboten.

One familiar response is: “Well, non-Muslims beat up gays, too!” Yep - indeed they do. Yet for a while there, in much of Western Europe, homosexuality was on its way to being a non-issue. In Amsterdam in the late 1990s, I was delightfully surprised to discover that when groups of straight teenage boys passed gay couples in the streets, they just walked past without any reaction whatsoever. The sight of gay people didn’t upset, threaten, amuse, or confuse them; the familiar, insecure urge to respond to open homosexuality with some kind of distancing, disdainful word or gesture - and thereby affirm to one another, and to themselves, their own heterosexual credentials - was simply not part of those kids’ makeup. For me, it was a remarkable experience. Amsterdam then seemed to me the leading edge of a new wave in the progress of human civilization.

Alas, it is now very clearly the opposite. The number of reported gay-bashings in Amsterdam now climbs steadily year by year. Nearly half Muslim, the city is a front in the struggle between democracy and sharia, under which, lest it be forgotten, homosexuality can be a capital offense. Things have gotten so bad there that even on the part of the exceedingly politically correct, there has been a degree of acknowledgment that something has changed, and is still changing. After a group of Amsterdam Muslims beat up Chris Crain, the six-foot-five editor of the gay newspaper The Washington Blade, in May 2005, the head of the Netherlands’ leading gay-rights organization admitted that tolerance of gay people in that city was “slipping away like sand through the fingers” and that “gays and lesbians are less willing to walk hand-in-hand because they might be beaten up.”

I can testify that this is true. Yet politicians, journalists, activists, and others who cling to the multicultural mindset can’t bring themselves to acknowledge the Islamic foundations of all this bullying. Instead, they offer the same kind of nonsense that was served up by a Human Rights Watch spokesman after the Chris Crain incident. “There’s still an extraordinary degree of racism in Dutch society,” that spokesman said. “Gays often become the victims of this when immigrants retaliate for the inequities they have to suffer.”

So powerful is the determination to turn away from the plain and simple truth that Amsterdam mayor Job Cohen recently commissioned a study by the University of Amsterdam. Its purpose? To try to figure out what motives underlie the increase in attacks on gay men and lesbians by Dutch-Moroccan men in Amsterdam. “Some researchers,” wrote a reporter for UPI, “believe they [Muslim gay-bashers] lashed out at local gays after feeling stigmatized by Dutch society.” In other words, as the straight-talking Norwegian immigration expert Inger-Lise Lien put it sardonically when I showed her the article, “it’s the assailant who’s the real victim.”

As for Cohen, he would appear to be operating out of pure cynicism. This is the same mayor, after all, who has called for the Netherlands to reach some “accommodation” with its male Muslim residents that would allow them to oppress their wives, sisters, and daughters - though he hasn’t been entirely clear as to just where he would draw the line. (Beatings? Rape? Forced marriage? Genital mutilation? Honor killing?) Given such an extraordinary record of pragmatism, it seems safe to assume that Cohen would also be more than willing, in the name of peace in our time, to turn away with respectful discretion when Muslim gangs beat the living daylights out of the occasional flikker.

In any event, another mayor, London’s Ken Livingstone, has already blazed that trail. In 2004, playing host to Sunni scholar Yusuf al-Qaradawi, who has supported the execution of gay people, Livingstone hailed him as a “progressive.” When gay activists called him on this ridiculous assertion, Livingstone retaliated by putting out a dissertation-length report whitewashing Qaradawi and smearing his critics as racists.

Even as Europeans in positions of authority persist in denying the plain facts about Muslim attitudes toward gay people, leading European Muslims keep reminding us what those attitudes are. Take Norway’s Asghar Ali, deputy chairman of Norway’s Islamic Council. Ali, who also holds high-ranking positions in Norway’s ruling Labor Party and in the powerful Norwegian Confederation of Trade Unions, and has worked in an advisory capacity on the government’s Equality and Anti-Discrimination Ombud, would seem to be a model of successful assimilation. Yet at a November 2007 debate arranged by the gay student organization at the University of Oslo, he refused to reject the death penalty for gays. When asked about this issue, the head of the Islamic Council, Senaid Kobilica, said that Norwegian Muslims needed to discuss it and consult religious authorities. “While this process is underway,” Kobilica said, “I ask for understanding and respect for the fact that I am unable to comment, either about my personal position or about the position of the Islamic Council of Norway.” Understanding and respect, that is, for his unwillingness to say flat out that he did not believe gay people should be murdered.

Perhaps younger, well educated Muslims are more enlightened? Another participant in the University of Oslo debate, Muslim Student Association head Usman Rana, said that he personally didn’t support making homosexuality a capital crime, but that he would not criticize other countries’ practices. “There is unfortunately a tendency in Norway to degrade religious people,” Rana told Universitas, the college newspaper. “It is due to an extreme secularism among the Norwegian public. I fervently hope that our participation [in the debate on the death penalty for gays] helps to create a more nuanced view of Islam. The Norwegian public needs to become more liberal.” Once again, it’s the assailants - or, in this case, the would-be executioners - who are the real victims.

The Norwegian public may not yet be “liberal” enough to suit Rana, but the European establishment has been exceedingly so. Though Kobilica’s refusal to condemn the execution of gays caused a brief stir in the media, the Norwegian government has made no move to withdraw the Islamic Council’s annual subsidy of half a million kroner (about $100,000). Government officials and journalists continue to treat the council with deference, to view it as the Voice of Muslims, and to pretend that it is a voice of moderation. Once the flap over executing gays died down, moreover, politicians and others returned soon enough to the mantra about Islam being a religion of peace.

It’s very clear what’s going on here - and where it’s all headed. Europe is on its way down the road of Islamization, and it’s reached a point along that road at which gay people’s right to life, liberty, and the pursuit of happiness is being directly challenged, both by knife-wielding bullies on the street and by taxpayer-funded thugs whose organizations already enjoy quasi-governmental authority. Sharia law may still be an alien concept to some Westerners, but it’s staring gay Europeans right in the face - and pointing toward a chilling future for all free people. Pim Fortuyn saw all this coming years ago; most of today’s European leaders still refuse to see it even though it’s right before their eyes.

Bruce Bawer’s book While Europe Slept is now in paperback. His website is at www.brucebawer.com.

While Europe Slept
15 décembre 2008, 09:35   Re : Le pere Samuel
Je suis de ceux (ou peut-être le seul, qui sait ?) qui sans entendre renoncer le moins du monde à sa sexualité volontiers "sauvage et débridée" (quand elle trouve le temps, le terrain et l'inspiration pour s'exprimer), juge dignes d'intérêt les matériaux mis en ligne et le point de vue défendu ici par Mme Elisseievna.

Au vu de certaines réactions on comprend que décidément l'apologie du célibat - une si riche expérience pourtant, quand on y songe, le célibat, choisi ou forcé - restera sans doute le dernier des derniers chants audibles dans le concert des discours sur le corps et les conduites de vie. Le célibat, au fond, ressemble au Sida: personne, pour rien au monde, ne souhaite y tomber; c'est que la plupart du temps, il est, comme le Sida, un état profond et avancé, à l'instar de cette pathologie, à peu près irréversible. Il est redouté et craint comme la mort. Voilà une belle erreur de perception. (Du reste le discours de l'Eglise sur la mort considérée comme vie nouvelle n'est qu'une facette de son discours sur le célibat - c'est ainsi tout au moins que sur les masses actuelles, coule ce discours).

PS: la masse amorphe de nos contemporains les plus moyens partage la même trouille tout uniment de la mort, du sida et du célibat. Je ne sais pas si, à tout prendre, je ne lui préfère pas le Père Samuel. Comme pour la mort, pour affronter le célibat, faut avoir des c...
15 décembre 2008, 10:49   Re : Le pere Samuel
Cher Francis, vous m'avez devancée. Je ne suis pas sûre que les intervenants de ce forum connaissent suffisamment l'Affaire du père Samuel et le personnage flamboyant qu'il est pour pouvoir en juger. D'après ce que j'ai pu savoir son procès est un vrai sacndale. On veut se débarrasser d'un homme au charisme et au rayonnement certain qui a eu toute sa famille massacrée par les musulmans au Liban et qui cherche à mettre l'occident en garde contre l'islam.
15 décembre 2008, 10:52   Re : Le pere Samuel
Merci de cette mise au point, chère Cassandre. J'ignorais cela.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 11:01   Re : Le pere Samuel
Ce que dit en somme le Père Samuel, c'est que l'on a le choix, et ce discours est SUBVERSIF dans un monde où le discours dominant n'est qu'apparemment celui du choix, et en fait un discours coercitif disant : "soumettez vous au sexe sinon vous tomberez dans l'enfer du refoulement"
soumettez vous au sexe et à tous les produits de consommation et d'abrutissement et de soins affectifs payants que sa pratique nécessite évidemment ...

Si Sarkozy bave à ce point sur la Princesse de Clèves, c'est parce qu'elle montre l'aspect de petitesse de sa relation avec l'ex-femme de Jacques Martin ...

Oui, il faut de la trempe pour assumer la liberté d'un choix libre, d'un choix qui exige de ne pas être l'esclave de ses pulsions.

Je ne partage pas le point de vue du¨Père Samuel sur plusieurs questions, je ne fais pas ses choix, je souhaite seulement vous faire connaitre quelqu'un qui tient un discours vraiment courageux et généreux, et qui défend la liberté de tout le monde,

donc qu'il faut absolument défendre.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 11:03   Re : Le pere Samuel
voir mon message ci dessus, sur la biographie du Père Samuel :

Il faut soutenir Charles-Clément Boniface, le "Père Samuel"
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 12:27   Re : Le pere Samuel
Au lieu d'allusions lourdes à la "barbe fleurie" d'un Pere Samuel, en clair de le comparer à Pétain, lisez ses textes en faveur des Juifs et d'Israel.

Il me semble que dans l'imaginaire français, cette expression évoque plutôt Charlemagne. Pétain n'a jamais que je sache porté de barbe, mais plutôt une moustache enneigée, comme l'on disait dans une chanson.
15 décembre 2008, 12:32   Re : Le pere Samuel
« Pétain n'a jamais que je sache porté de barbe. »
Charlemagne semble-t-il non plus.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 12:46   Re : Le pere Samuel
C'est un tyranneau de paroisse entouré d'une cour d'idiotes et d'ahuris. Il est entiché de livres anciens très coûteux qu'on lui offre en l'échange de purifications diverses et dont la nature est peu propice, me semble-t-il, à soulager les miséreux. Un escroc habile et bien culotté qui vend de l'illusion comme tant d'autres, à une échelle moins grande, c'est entendu, que cet ancien directeur du Nasdaq. Mais avec ce genre là, on se retrouverait facilement en train de faire la file parmi des pénitents sanguinolents, ou en parfait grillé sur bûches bien crépitantes bénies à la manière d'antan...
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 12:48   Re : Barbe
Certes, c'est pourquoi je parlais d'imaginaire, en pensant à la Chanson de Roland :

"Eh! Durendal, comme tu es belle et sainte. En ton pommeau d’or il y a quantité de reliques, une dent de saint Pierre, du sang de saint Basile, des cheveux de monseigneur saint Denis, du vêtement de sainte Marie : il n’est pas juste que des païens te possèdent ; des chrétiens doivent assurer votre garde. Ne tombez entre les mains d’un couard ! Par vous, j’aurai conquis de fort vastes domaines que détient Charles à la barbe fleurie. L’empereur en est puissant et riche."
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 13:12   Re : Le père Samuel
Je ne suis pas sûre que les intervenants de ce forum connaissent suffisamment l'Affaire du père Samuel et le personnage flamboyant qu'il est pour pouvoir en juger.

Chère Cassandre, une simple visite du site indiqué par Elissneieva est suffisante pour se faire une opinion sur ce personnage flamboyant (il n'y a que ses livres de compte qui soient opaques), se présentant sans vergogne comme "voyant, guérisseur et exorciste" pour attirer les gogos. Ses discours enflammés sur l'islam, et sur divers autres sujets, ne me semblent pas pouvoir occulter l'aspect nettement sectaire de sa petite entreprise.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 13:17   Re : Le pere Samuel
Les livres anciens sont indispensables sur certains sujets. Le père Samuel est un érudit, auteur de plusieurs ouvrages.

Beaucoup de monastères ont heureusement été "entichés" de livres anciens. Heureusement pour notre mémoire. Les paroissiens du Père contribuent à cette oeuvre. ceux que j'ai rencontrés n'étaient ni des idiotes ni des ahuris.

Ne vous parait il pas contradictoire d'accuser à la fois Samuel d'avoir une bibliothèque vaste et ancienne grâce à ses paroissiens ... et de berner des "ahuris" ?

Parmi eux, je vous conseille les écrits de Johann Bourlard, "le Jihad" éditions de Paris, docteur en histoire et étudiant en droit.

Je comprend mal la hargne qui apparait ici contre ce prêtre, et le fiel contre ses paroissiens.

Personnellement je ne suis pas croyante, mais je pense que des "guérisseurs" peuvent effectivement guérir par des moyens que la science n' a pas encore élucidés.
et il me parait parfaitement logique que des gens qui ont de tels dons, soient attirés par la vocation de prêtre au service des autres.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 13:33   Re : Le pere Samuel
ps : j'avais associé "barbe fleurie" et "moustache enneigée" de la chanson de Guidoni

Le Bon Berger

Tous les enfants de France
Ont un second papy
Couronné d'espérance
Et de chêne au képi
Etoile à la houlette
Et moustache enneigée
Petit Francais, répète :
"Tu es notre berger"
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 13:47   Re : Le pere Samuel
Pour ce qui est de l'argent qu'on lui donne, c'est très simple, et avant de d'affirmer que ses comptes sont opaques vous devriez prendre garde à ne pas diffamer :

les paroissiens lui donnent de l'argent à lui, personne physique,
pour son "salaire" d'abord, car il n'a d'autres moyens d'existence, et pour ses recherches et pour l'église et pour ses dons,

ce que la juge lui reproche est de ne pas avoir tout reversé à l'association consistuée pour l'achat de l'église et son entretien, alors que rien ne l'oblige à le faire :
c'est une accusation completement inepte.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 14:02   Re : Le pere Samuel
De quels ouvrages s'agit-il diable ?
La carrière de chaque exemple de guérisseur dont j'ai eu connaissance s'est terminée par des condamnations pour faits d'escroquerie, souvent accompagnés d'abus sexuels. Les conséquences pour les "patients" vraiment malades sont parfois épouvantables, douloureuses, mais restent généralement inconnues du public, comme le sont les perdants par rapport aux gagnant du LOTO. Le moindre fait en apparence merveilleux est retenu plutôt que les malheurs ! Guérir est un art qui s'apprend, et qui demande des moyens techniques évidents. Il semble la fin d'année donne à croire au Père Noël à bien du monde sur ce forum !
15 décembre 2008, 14:08   Re : Le pere Samuel
Chère Madame elisseievna,
Il ne s'agit pas de hargne, je pense, mais de méfiance. Les articles de presse que le Père Samuel met en liens sur son site proviennent proviennent presque tous de « La Dernière Heure », un torchon que vous ne toucheriez pas avec des gants.
15 décembre 2008, 14:22   Re : Le père Samuel
C'est curieux tout de même, cette envie que vous provoquez, Obi Wan, Alexis, de bondir sur le ring de catch pour vous distribuer à tour de bras des "cravates", histoire de vous mettre à égalité, Dame Elissieivna, Père Samuel et vous deux.

Cet acharnement dans la partialité, l'a-priori, quand justement on vous dit que ce père Samuel est vraisemblablement ce qu'il est pour avoir vécu des drames personnels, familiaux qui, si j'en juge à votre intransigeance, vous ont largement épargnés, surprennent. Le Liban est à deux pas de la Grèce, qui est chez nous: là-bas, à deux heures trente d'avion de Nice, vous pouvez être assassiné simplement parce que vous êtes chrétien; est-ce que ce simple fait ne devrait pas relativiser votre opinion et temporiser vos jugements sur ce personnage ? Ne le confondez donc pas avec un évangéliste protestant de Virginie occidentale qui rackette des crétins bien nourris et dont la foi ne met nullement en péril la sécurité, je vous prie. Et si vous ne comprenez pas ce que je vous dit, relisez par exemple "La Messe là-bas" de Claudel. Dans certains pays que vous n'avez peut-être pas encore visités, être chrétien, ou simplement être habité d'une foi spirituelle proche de l'enseignement des Evangiles, peut vous tuer, avant de vous sauver. Ce simple fait devrait refroidir vos ardeurs à "taper sur la calotte", puisqu'apparemment, c'est bien de cela qu'il s'agit.

Si le père Samuel était un rabin juif, j'en vois qui prendraient d'autres précautions ici pour donner de la voix comme ils le font à son sujet.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 14:41   Re : Le pere Samuel
"Si le père Samuel était un rabin juif, j'en vois qui prendraient d'autres précautions ici pour donner de la voix comme ils le font à son sujet."



Oui Francis, et pour achever comme il se doit le Père Samuel ne devrait-on pas faire courir le bruit qu'il est également un adhérent très actif de l'"Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain"... ?
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 14:50   Re : Le pere Samuel
Le Père Samuel a d'une part une foi et une sensibilité aux autres "très forte", disons, pour ne pas plus préciser, d'où ses vocations,
(je trouve plus honnête un prêtre qui n'explique ses guerisons morales et physiques que par la foi, c'est à dire en somme sans savoir pourquoi, qu'un psychanalyse qui prétend soigner au nom de la science, le premier me parait moins gourou que l'autre ...),

et d'autre part, en plus de son expérience personnelle, il a étudié l'islam, il connait l'araméen et l'arabe littéraire, c'est pourquoi il se permet de faire les discours qu'il fait sur l'islam.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 18:01   Re : Le père Samuel
Cet acharnement dans la partialité, l'a-priori, quand justement on vous dit que ce père Samuel est vraisemblablement ce qu'il est pour avoir vécu des drames personnels, familiaux qui, si j'en juge à votre intransigeance, vous ont largement épargnés, surprennent.

Ce sont ses drames familiaux qui le poussent à se présenter comme "voyant, guérisseur et exorciste", à développer un culte effréné de la personnalité et un histrionisme qui le conduit à se livrer à des parodies de crucifixion dans son église le Vendredi Saint ou à circuler à dos d'âne pour bénir la foule de ses adeptes le jour des Rameaux ? Respecte-t-il les autres, lui qui n'hésite pas à traiter dans ses sermons (ce sont plutôt des meetings, si l'on en juge par l'attitude des fidèles qui applaudissent à tout rompre chacune de ses sorties) l'abbé Pierre de "diable" et Soeur Emmanuelle de "diablesse" ? Allez voir sur You Tube les vidéos qui lui sont consacrées, vous vous rendrez compte aisément que l'on est beaucoup plus proche de la farce du Mandarom que de la foi chrétienne authentique, pour laquelle j'ai le plus profond respect.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 18:19   Re : Le Bon Berger
Voici au moins un terrain d'entente : j'aime beaucoup cette chanson.
15 décembre 2008, 20:20   Re : Le père Samuel
Cher Alexis, je suis d’accord avec votre intervention. Ce Père Samuel navigue tout de même dans des eaux fort troubles. Renié par l’Eglise, se disant guérisseur, exorciste et traînant déjà derrière lui quelques condamnations pour détournement d’argent. Pratiquant la charité, sûrement, je n’en doute pas mais enfin, l’opacité de ses œuvres est celle des sectes. N’oublions pas non plus qu’il officie dans une région de Belgique économiquement déshéritée dans laquelle son charisme, très certain, fait merveille. Autre motif de méfiance : il est de notoriété que, dans ses prêches, il recommande à ses ouailles de voter socialiste. Or, j’imagine que même en France, on est sans doute au courant des « affaires » de Charleroi, du clientélisme effrayant que le parti socialiste, fossilisé là-bas, y a instauré.
Sachez encore, Madame elisseievna, que ce prêtre n’a pas été et ne sera pas condamné pour ses propos contre l’Islam. Cette affaire est derrière lui , je pense que vous êtes mal renseignée.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 23:11   Re : Le pere Samuel
Vos sources : ???? Quelles condamnations ????

Je n'ai aucun écho "de notoriete publique" qu'il incite à voter pour un parti quelconque, par contre, pour son procès vous dites des bêtises Aline :

Le Pere Samuel a été relaxé dans le procès qui s'est achevé en juin, car ses propos n'ont pas été reconnus racistes, or la loi belge n'incrimine que les propos racistes, et non les propos sur les religions.

le jugement est sur son site, il est très accusateur envers lui.

Dire qu'il ne sera pas condamné est une ineptie, car il continue à parler sur le sujet et entre temps, la loi belge a été modifiée, ce qui ouvre la voie a de nouvelles "persécutions judiciaires", - en tout cas c'est ainsi que je qualifie ces actions.

Toujours est il, que nombre de personnes pro-islam et antisémites veulent sa peau, ce qui explique ces accusations ridicules sur l'argent et le sexe.
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 23:20   Re : Le pere Samuel
Celui qui a "rejeté le Pere Samuel", ce n'est pas l'" Eglise", mais l'évèque de Tournai,

"A vrai dire, l'évêque de Tournai n'a jamais eu de véritable juridiction sur le Père Samuel qui est en fait incardiné (c'est-à-dire attaché) au Patriarcat syro-catholique (Liban) mais qui a été détaché à l'évêché de Tournai.

L'évêque de Tournai et sa clique profitent de l'ignorance religieuse généralisée (y compris chez les catholiques "pratiquants") ainsi que du lynchage médiatico-judiciaire en cours pour faire croire à l'opinion publique que les sacrements donnés par le Père Samuel sont invalides.

Les documents et témoignages publiés sur ce fil montrent suffisamment qu'une fois de plus, l'évêché de Tournai se fait le propagateur du mensonge et de la calomnie et s'inscrit en faux contre la tradition catholique que le Père Samuel, lui, suit fidèlement.

En outre, il faut rappeler que quand un prêtre catholique a été validement ordonné, ce qui est le cas du Père Samuel, il reste prêtre pour toujours et les sacrements qu'il donne restent valides."

Lettre ouverte aux évêques de Belgique

Prenant sans relâche la défense du Père Samuel, Anne-Marie Delcambre dénonce l’indigne lâcheté des évêques de Belgique.


Messeigneurs les évêques de Belgique, on m’a souvent vanté votre extraordinaire ouverture aux autres, votre souci de dialogue interreligieux, votre main tendue à vos frères humains, en particulier musulmans. Aussi ai-je lu très attentivement ce que quelques-uns d’entre vous écrivent sur l’islam.

Certains, dont Monseigneur Guy Harpigny, actuel évêque de Tournai, se présentent comme « spécialistes des relations entre chrétiens et musulmans », des islamologues en quelque sorte. Le primat de Belgique lui-même, le cardinal Godfried Danneels, cardinal archevêque de Malines-Bruxelles, considère que l’islam véritable est un « islam des lumières » qu’il faut accueillir avec bonté. Aussi prône-t-il l’accueil de l’étranger non catholique dans les églises. Ne s’est-il pas réjoui, en effet, de « la présence de la descendance d’Abraham dans la basilique de Koekelberg » lors d’un congrès qui s’est tenu à Bruxelles la journée du vendredi 3 novembre 2006 ?!

Pour vous tous, Messeigneurs les évêques de Belgique, rien ne semble plus beau que le dialogue islamo-chrétien dans un climat d’amour, de paix et de tolérance. À lire vos discours adressés à vos frères musulmans, on sent la charité chrétienne qui déborde de vos cœurs et on se prend à rêver. Quelle générosité ! Quel amour pour le prochain ! Quel respect mutuel ! Quel humanisme !

Mais bizarrement, vous gardez volontairement le silence sur la montée de l’antisémitisme d’origine maghrébine à Anvers, Bruxelles, Charleroi et d’autres grandes villes de votre beau royaume. Alors, Messeigneurs les évêques belges, je vous pose publiquement cette question : votre indulgence, votre charité sont-elles les mêmes pour tous les hommes, sans distinction de religion ?

Si je vous pose cette question, c’est qu’il existe dans votre pays un prêtre catholique d’origine orientale parlant l’araméen, le turc, le kurde et l’arabe, connaissant les textes de l’islam qu’il étudie depuis 40 ans, et de plus ayant vécu 35 ans en pays musulmans. Et chose curieuse, il m’a semblé que pour ce prêtre catholique – votre « frère dans le Christ » – vous n’aviez pas la même bienveillance. Je veux parler de Charles Clément Boniface, plus connu sous le nom de Père Samuel.

Pour vous, Messeigneurs, le Père Samuel serait différent du reste des prêtres. Vous brossez de lui, à toute occasion, un portrait totalement méprisant mais surtout mensonger : gourou, manipulateur, raciste, islamophobe…

Faut-il vous rappeler l’attitude de l’ancien évêque de Tournai, Jean Huard, qui, voilà bientôt 20 ans déclara faussement au Ministère belge des Cultes que le Père Samuel avait démissionné et ce, afin de faire supprimer, en plein hiver, un salaire auquel a droit tout ministre des cultes en Belgique. Or le Père Samuel n’a jamais démissionné et ce mensonge incroyable a d’ailleurs valu à l’évêque, le 7 janvier 1993, une condamnation pour voie de fait par la justice civile belge.

Quelque temps auparavant déjà, ce même évêque avait, lors d’une messe, humilié les parents du Père Samuel en leur tournant le dos publiquement pour ne pas avoir à leur donner la communion. Ils étaient restés là, à attendre debout, humblement, sans comprendre qu’ils étaient victimes de mépris de la part d’un évêque dont l’attitude cynique n’avait pour but que de manifester le peu d’estime qu’il avait pour ce prêtre oriental et sa famille. Attitude particulièrement ignoble sur le plan religieux mais aussi sur le plan humain.

Mais, Messeigneurs, je me demande si cette attitude n’est pas tout simplement raciste car le Père Samuel est en fait un des vôtres. Après avoir obtenu la permission (nihil obstat) de l’ancien évêque de Tournai Jean Huard, l’archevêque Grégoire Ephrem Jarjour, auxiliaire du patriarche d’Antioche – et que j’ai bien connu au Liban – était venu en Belgique pour conférer, le 23 octobre 1988, au Père Samuel le titre de chorévêque (« évêque des campagnes ») en remerciement de l’aide et des services rendus aux Chrétiens du Liban et d’Irak.

Au cas où vous l’auriez oublié, Messeigneurs, ce titre donne le droit au Père Samuel de se faire appeler lui aussi « Monseigneur » et de porter, comme vous, la croix pectorale et l’anneau dans les cérémonies officielles religieuses et civiles. Ce titre de chorévêque n’est certes plus connu en Occident depuis le XIIIe siècle, mais il est encore d’usage fréquent en Orient.

Je me demande même si, derrière votre attitude dédaigneuse envers ce prêtre catholique oriental, ne se cache pas un antisémitisme qui n’ose pas dire son nom. Pourquoi tant de haine, Messeigneurs, pour un confrère qui n’a commis d’autre crime que de rester fidèle à la soutane, de prêcher une morale traditionnelle, de célébrer des messes en latin qui plaisent et qui attirent des foules nombreuses et, surtout, de dénoncer les dangers de l’islam ?

Pourtant, le Père Samuel, prêtre araméen qui a vu une partie de sa famille massacrée et l’autre partie contrainte à l’exil, parle de l’islam, lui, en connaissance de cause. Comment pourrait-il envisager d’évoquer un islam fait de paix et de tolérance – comme certains d’entre vous le suggèrent – lui qui a été confronté au quotidien et pendant des années à la dure réalité de cette religion ! Faut-il dès lors, comme vous le faites, qualifier ses déclarations sur l’islam de « propos racistes » à l’égard des musulmans, quand on sait qu’être musulman relève non pas de la race mais de la religion ?

Mais pourquoi vos propos le concernant sont-ils toujours aussi fielleux et venimeux ? En caricaturant ce prêtre sous les traits d’un gourou, et en parlant d’adeptes à propos de ses fidèles, vous jetez le doute sur son titre et ses qualités de prêtre catholique. Or vous savez pertinemment qu’il est bel et bien prêtre et que « quand un prêtre est ordonné, il l’est jusqu’à la mort ». En somme, vous vous permettez, sans fondement théologique, de disqualifier le Père Samuel aux yeux de tous, à défaut de pouvoir l’excommunier.

Dès lors, les questions que je me pose, en tant qu’agnostique, sont les suivantes : Messeigneurs, pourquoi une telle indulgence envers les Musulmans qui, eux, vous considèrent comme des chiens d’infidèles, impurs et polythéistes, et qui nient et condamnent tout ce qui fait votre raison d’être d’hommes d’Église et même tout simplement de Chrétiens : Trinité, divinité du Christ, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection ? À l’inverse, pourquoi un tel acharnement contre ce prêtre catholique, votre « frère dans le Christ » ? Où est votre charité, Messeigneurs, vous qui devriez normalement être remplis d’amour fraternel pour votre confrère venu d’Orient ? Seriez-vous, par hasard, devenus musulmans ?

Et pourtant on vous voit, Messieurs les évêques, aller la main tendue, hypocritement, vers n’importe quelle secte ou religion. S’étonnera-t-on alors de l’attitude du Père Samuel qui en arrive à ne plus rien espérer de vous, sa hiérarchie ? Il y a deux phrases favorites qu’il aime répéter : « Le salut vient des juifs » (S. Jean 4, 22) et « Je préfère un franc-maçon humain à un évêque inhumain ». À vrai dire, je suis tentée de lui donner raison.

© Anne-Marie Delcambre pour LibertyVox
Islamologue et arabisante.

"
lorsque j'ai fait mon enquête pour écrire "Lettre ouverte aux évêques de Belgique".
[www.libertyvox.com]
La présence du Père Samuel est une véritable épine dans le pied de l'Eglise belge dialogueuse Le Père m'a raconté qu'ils l'avaient convoqué à l'évêché pour lui demander s'il ne voulait pas rentrer en Orient. Le Père leur a répondu " Mais je suis naturalisé belge. Mon pays, maintenant, c'est la Belgique.
Alors ils ont inventé autre chose : il fut de nouveau appelé à l'évêché et , comme il n'a pas de voiture, Vincent, qui lui sert de chauffeur, l'accompagnait ainsi que d'autres personnes.
Ce jour-là il pleuvait des cordes. Arrivés à l'évêché, le secrétaire qui ouvrit la porte refusa de faire entrer les fidèles du Père, trempés jusqu'aux os.
Et alors on présenta au Père un papier : "Signez-le" lui ordonna le secrétaire, d'un ton autoritaire ! Le Père Samuel pressentit qu'on voulait lui faire signer sa démission ou autre chose de semblable. Il refusa poliment. Et c'est alors que le secrétaire se jeta sur le Père Samuel et le prit au cou. Il allait l'étrangler, tant sa fureur était grande. Heureusement le Père Samuel n'est pas un gringalet et il réussit à se dégager.
Inutile de vous dire que le Père sortit de l'évêché quelque peu traumatisé et décoiffé.
Vincent n'a pas oublié et si un jour il y a procès , les gens découvriront ce qu'il y a derrière la façade de l'Eglise catholique belge.
Je crois très sincèrement que s'ils pouvaient le faire, en toute impunité, ils tueraient le Père Samuel. Et ce qui les rend malades , c'est que ce curé oriental est pour eux un reproche vivant et ils ne peuvent le renvoyer au Liban. "
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 23:21   Re : Le père Samuel
Chère Aline, je connais votre admirable sens de la pédagogie, mais pourquoi répondre à ce galimatias mystifiant ?
Utilisateur anonyme
15 décembre 2008, 23:28   Re : Le pere Samuel
On vous parle d'un homme courageux, intègre, héroique, érudit, qiue les siens, chrétiens d'Orient, élèvent au rang de Chorévèque, persécuté par des lâches pro-islam et antisémites, lui, sa famille et ses paroissiens, et vous taxez cela de "galimatia" ... !

Vous parlez de "racines nationales" Aline, pour moi ce sont les Voltaire et les Zola, et je ne peux laisser accuser un homme parce qu'il s'efforce de dire la vérité sur un danger, celui du coran, et moi qui suis 100% athée je me contrefiche que ses croyances catholiques paraissent ridicules à des athées.

Alexis, vous semblez vous fiche du monde : vous êtes croyant peut-être pour donner des leçons de "vrai foi catholique" ? je parie que vous n'en connaissez rien à rien. Ces moqueries sur la croyance démonstrative ne sont que des bassesses hypocrites. La foi catholique est qu'un "dieu-fils de dieu" a été crucifié et ressuscité, si vous trouvez cela ridicule, dites clairement que les catholiques sont des ahuris. Si vous êtes incapables de comprendre le sens profond de ces croyances, et l'intérêt de les rappeler par des scènes et messes en latin, instruisez vous.

Corto,
vous êtes prompt à dénoncer une Dati, à jouer les inquisiteurs, mais savez vous faire autre chose qu'attaquer. Le Pere Samuel est mystique, oui, alors le fait qu'il soit persécuté n'est pas important ?!
15 décembre 2008, 23:58   Re : Le père Samuel
Je n'ai pas accès à YouTube là où je me trouve (les plug-ins ne peuvent pas être installés sur mon équipement) et en suis donc réduit à vous croire sur parole. En revanche j'ai pu accéder au site du père Samuel où il propose des "méditations" quotidienne (thèmes de 365 méditations) sur la Famille, l'Amour, la Femme, le Bonheur, etc. A côté de sainte Thérèse ou saint Bernard on trouve des citations de Balzac, Diderot, Voltaire, pas mal pour un "sectaire", non ?

Par ailleurs je souscris pleinement à ce propos de dame Elisseivna: je trouve plus honnête un prêtre qui n'explique ses guérisons morales et physiques que par la foi, c'est à dire en somme sans savoir pourquoi, qu'un psychanalyse qui prétend soigner au nom de la science, le premier me parait moins gourou que l'autre ...),
16 décembre 2008, 00:09   Re : Le pere Samuel
Ces moqueries sur la croyance démonstrative ne sont que des bassesses hypocrites.

Qui disait que les "les méchants véritables ne sont que des hypocrites", saint Paul ?

Vous lire est un vrai plaisir. Bravo et merci !
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 00:10   Re : Le pere Samuel
Le père Samuel a de mauvaises fréquentations :

Il cite le communiste :
Aragon, Louis (1897-1982)
La femme est l’avenir de l’homme.

Il écrit un livre avec un franc-maçon :
Prêtre, voyant et guérisseur dialogue entre un prêtre traditionaliste et un franc-maçon
2) Pierre Guelff, Père Samuel – Prêtre, voyant et guérisseur – Dialogue entre un prêtre traditionaliste et un franc-maçonÉditions Les Presses du Lion, 1994, format A4, 192 pages, nombreuses photos en couleur.

et puis moi ... qui suis féministe

Merci Francis Marche !
16 décembre 2008, 02:39   Re : Le pere Samuel
Ce qui est drôle dans tout ça, Elisseivna, c'est que ceux qui font, en fait, celui qui fait, la fine bouche et jette l'anathème méprisant de "galimatias mystifiant" sur les activités du père Samuel est le même qui, il y a quelques mois, s'extasiait dans ces colonnes sur "Le Livre des morts" thibétain et autres turqueries en vogue autour du Dalaï-Lama et son cirque ambulant.

Au-delà de la cocasserie de la chose, il est bon de rappeler à certains que la foi, la religion (peut-être pas le protestantisme, cela dit) relève en partie de l'irrationnel revendiqué et que sans la dimension mystique celle-ci ne serait que de la pâle philosophie.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 07:26   Re : Le pere Samuel
Chère Aline, je connais votre admirable sens de la pédagogie, mais pourquoi répondre à ce galimatias mystifiant ?

Je vais me ranger moi aussi à l'avis de Corto, d'autant plus que je vois que certains n'hésitent pas à citer Claudel (et pourquoi pas Léon Bloy ?) au sujet de ce "prêtre" champion de la manipulation des coeurs, des esprits, des téléphones portables et des tiroirs-caisses. Laissons donc les adeptes à leur béate adoration et parlons d'autre chose !
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 08:40   CORTO LE BEDOUIN FACE A l'ISLAM.
"Ces moqueries sur la croyance démonstrative ne sont que des bassesses hypocrites."



"Dieu a donc suscité l'hypocrisie dans leurs coeurs. Ne savent-ils pas que Dieu connaît leurs secrets et leurs conciliabules ? que Dieu connaît tout l'insondable ?" (Coran, S. 9, V. 77)

"Les Bédouins sont les plus infidèles, les plus hypocrites, les plus aptes à ignorer les lois que Dieu révèle à son apôtre, mais Dieu sait, il est sage." (Coran, S. 9, V. 97)

"Parmi les Bédouins qui vous entourent il y a des hypocrites. Ils sont des démons en hypocrisie. Tu ne les connais pas mais nous les connaissons. Nous les tourmenterons deux fois et ils seront livrés au tourment sans borne." (Coran, S. 9, V. 101)
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 11:20   Re : Réponse aux imprécateurs bibliques.
« Shiva est sans signe, sans couleur, sans goût, sans odeur, hors d’atteinte des mots ou du touché, sans qualité, immuable et immobile. »(Linga Purana)


« Celui qui désire la perfection de l’âme doit adorer le lingam. » — Linga Purana

« Suce la queue jusqu’à ce que tu ne puisses plus penser. » — Daniel Suders, The Fourteen Steps
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 11:25   Re : Le pere Samuel
d'accord la Belgique n'est pas le Reich, mais cela n'est guère brillant tout de même


Ein reich ein volk ein belgistansamedi 13 décembre 2008, par Canal ER

le Père Samuel et certains de ses paroissiens ont vu débarquer à l’aube les vopos belges, en Novembre, ces miliciens soudards sont plus courageux là que pour remettre de l’ordre dans Bruxelles islamisée.

L’opération n’est pas une surprise, comme déjà explicité ici [www.euro-reconquista.com] ?article29, le crime de ce prêtre est simple dire la vérité sur l’islam….

La Wallonie socialiste est un concentré de corruption, de clientèlisme et d’activisme pro musulman en Europe. Ajoutez à cela un clergé catholique dévoyé spirituellement et moralement, fasciné par les charmes orientaux de la secte mahométane, et vous avez l’explication de cette lâche soumission collective. Les socialistes locaux étant des spécialistes de la collaboration ils suivent l’exemple d’Henri de Man leur représentant en 40 qui s’allia avec Hitler.

Il faut donc pour cette caste pourrie détruire toute forme de résistance à la racaillisation du pays.

Pour cela comme dans chaque régime tyrannique et corrompu il a fallu utiliser les éternels délateurs et demi soldes de la collaboration. Il n’y a pas grande imagination d’ailleurs, les vedettes principales sont un Rastignac de sous préfecture et une intrigante aux charmes décatis.

En vedette principale un indic requalifié reporter nommé Huercano, connu aussi sous le sobriquet de canard boiteux. Il se présente comme un journaliste d’investigation, or si l’on se réfère à sa carrière son bilan en matière de révélations fracassants, de mises en causes de notables est maigre, bien au contraire il a joué le rôle de ripolineur du système, avec lui le politicien le plus corrompu devient St Michel l’archange.

Ainsi, a-t-il dans l’affaire Dutroux développé la thèse du prédateur isolé et de l’absence et inexistence d’un réseau pédophile, il en fit de même pour Outreau, car si son reportage sera ensuite utilisé pour démontrer les carences de l’enquête, son but initial était là aussi de démontrer l’absence de réseau pédophile organisé en Belgique. Un drôle de zèle si l’on y réfléchit bien, surtout que même dans l’affaire d’ Outreau il semble que le juge Burgot a été hâtivement sacrifié..

Plus tard il sortira avec sa compagne qu’officiellement il ne connaissait pas un livre plaidoyer en faveur de Michel NIHOUL l’escroc organisateur de partouzes pour notables et fortement soupçonné d’avoir fourni son ami Dutroux en chair fraiche.

La complaisance à l’égard de ce personnage sulfureux est sidérante pour un pseudo investigateur, aucune curiosité, pas de remise en cause de la version de l’intéressé.

Ce Hérold Paquis outre quiévrain n’a de fait jamais rien sorti de gênant à l’encontre des dirigeants de cette région, et pourtant les scandales n’y ont pas manqué.

Celui qui se présente comme un justicier, un donneur de leçons a des comportements de petite fripouille de quartier. Ainsi, lui qui a passé toute sa carrière à la rtbf a-t-il utilisé le stratagème d’un congé sans solde pour signer chez le concurrent rtl, c’est classieux un Huercano !!! Un tel comportement dans beaucoup de pays lui aurait valu le licenciement sec..

Concernant le Père Samuel, ce délateur professionnel, ce supplétif des officines de basse police n’en est pas à son coup d’essai, en 1996 dans l’une de ses émissions il lynchait publiquement le patron de l’agence de lutte contre le sida, ce dernier eut droit au traitement que subit le Père Samuel aujourd’hui, pour quel résultat ? un non lieu, sauf qu’entre temps cet homme a eu sa vie brisée et ce Huercano lui a continué à parader.

Pour attaquer le Père Samuel il a utilisé le témoignage d’une certaine Claudia, mais qui selon les émissions change de patronyme. Il semble que Huercano veut s’inspirer du Christ il multiplie les témoins..

Cette Claudia B est l’intrigante de service, comme dans Molière, le talent en moins.. Elle a vécu de longues années au crochet du Père et d’autres personnes, ceci lui permettant d’acquérir un bien immobilier et maintenant la voici qui se fait accusatrice des pires méfaits 10 ans après…..

Tout ceci sent le système soviétique, la RDA , les tribunaux populaires ou plutôt le troisième reich, d’ailleurs c’est logique les nazis étaient des socialistes pro musulmans.

Mais ces braves collabos ou indics du système devraient se méfier, la roue tourne toujours et vient l’heure du jugement..... Et si Fleurus fut un succès militaire pour Napoléon, il fut le dernier ! ensuite il y eut Waterloo.

Pas vrai Hidalgo ?
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 11:29   Re : Le pere Samuel
Corto, reprenons :

l'incarnation selon le catholicisme, est un "tue l'intelligence", n'est ce pas ?

alors la Ré-incarnation, c'est la crétinerie au carré ?

ha non ...

bon ...

Elisseievna

qui ne croit qu'au Père Noêl et à ses rennes.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 12:35   Re : Le pere Samuel
Tout ceci sent le système soviétique, la RDA , les tribunaux populaires ou plutôt le troisième reich, d’ailleurs c’est logique les nazis étaient des socialistes pro musulmans.

Merci de nous avoir fourni ce très beau cas d'école de la "reductio ad hitlerum". Je remarque au passage que vous qui êtes si chatouilleuse en matière de diffamation et de délation, vous n'y allez pas ici avec le dos de la cuillère : la charité chrétienne a semble-t-il ses limites dans la paroisse du flamboyant père, et l'ambiance y est beaucoup plus proche des Tontons Flingueurs que de L'Annonce faite à Marie.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 12:59   Re : Le pere Samuel
Ha bon, de la diffamation ? Vous ne manquez pas de culot : qui le Pere Samuel a t il jamais attaqué ? Personne.

Mais voilà QUI lance des attaques contre lui.

Voilà les procédés de Huercano :

[209.85.129.132]

Conditions météo d'un orage médiatique
Par Michel Gheude (Le Ligueur - 11 mars 2005 - Chronique Télé décodée )

1996, l’émission Au Nom de la Loi diffuse un reportage intitulé L’Agence capote qui accuse le directeur de l’Agence de prévention du Sida de diverses malversations. 2005, la justice conclut qu’il n’y avait pas lieu. Un homme lynché retrouve son honneur. Mais que penser de ceux qui ont jeté la première pierre ?

Soudain quelqu’un est sous le feu des médias. Pendant quelques jours, il est offert en holocauste dans le cadre d’une religion sauvage, plongé dans la fournaise d’une Géhenne méconnue. Au nom de la justice, du droit, de la morale, il est comme le bouc émissaire chargé de tous les péchés du monde et chassé de la cité. Quand s’ouvre le temps de ce sacrifice, il n’y a aucune place pour faire entendre un avis contraire, aucun espace pour la défense de la victime. Il ne s’agit pas d’un procès. Il s’agit d’une lapidation, d’une exécution collective, à laquelle chacun participe. L’instrument de cette exécution s’appelle journalisme d’investigation. Ce journalisme se revendique de découvrir des choses cachées, de percer des secrets qui devaient rester secrets, de révéler les turpitudes de responsables à qui leurs responsabilités auraient dû imposer plus de sens moral et de rectitude qu’au citoyen ordinaire. Mais la plupart du temps, ce journalisme n’est qu’un journalisme de délation. L’employé dénonce son patron. Le patron dénonce son employé. L’homme politique en trahit un autre, de préférence dans son propre parti. Le juge ou le policier communique des pièces du dossier pour mettre en difficulté un autre juge, un autre policier. La photocopieuse travaille à l’ombre du secret des sources.

*Le lynchage*
Le mardi 30 janvier 1996, à 17:58, tombe une dépêche Belga: Des agents du Comité supérieur de Contrôle ont procédé mardi à une perquisition dans les locaux de l’Agence de Prévention SIDA, a-t-on appris mardi de bonne source. De cette bonne source qui ne dit pas son nom, on ne dira jamais assez à quel point elle peut sentir le corbeau. Il se fait, curieux hasard, qu’un reportage d’Au Nom de la Loi sur l’Agence est programmé le lendemain sur les antennes de la RTBF. Et que, comme par hasard, la dépêche Belga en connaît les critiques principales sur la gestion de l’Agence. Et bien évidemment, l’auteur de ce reportage, Georges Huercano-Hidalgo, commente déjà au JP de 18 heures la perquisition annoncée par Belga à 17 :58. C’est fou comme le hasard fait rapidement les choses. Et bien entendu, le mercredi, dès la fin de l’émission, l’agence Belga rédige une nouvelle dépêche qui reprend telles quelles, sans aucun questionnement, les accusations d’Au Nom de la Loi. Et bien entendu, la presse du jeudi, sans faire la moindre enquête supplémentaire, relaye en première page les accusations d’Au Nom de la Loi confirmées par Belga. Et bien entendu les hebdos du vendredi amplifient le lynchage par un dossier rédigé par … le journaliste d’Au Nom de la Loi !

*La manoeuvre*
Pour qu’un tel lynchage soit possible, il faut d’abord une contradiction politique. D’un côté ceux qui pensent que la prévention du sida passe par de grandes campagnes publiques et la promotion du préservatif, en particulier chez les jeunes. De l’autre, ceux qui veulent centrer les actions de prévention sur les séropositifs et les milieux les plus touchés par la maladie. Les premiers, généralement laïques, pensent que l’information doit s’adresser à tous, que l’état n’a pas à se préoccuper des choix et des pratiques sexuels des citoyens, qu’il lui faut seulement informer chacun des risques encourus et des moyens connus de s’en préserver. Les seconds, généralement chrétiens, redoutent que les campagnes grand public ne soient aussi comprises comme une approbation officielle de la liberté sexuelle, le contraire d’une éducation à l’amour et au respect mutuel. Cette contradiction est forcément inscrite dans la structure même de l’Agence Sida. A sa tête, un socialiste partisan de la première thèse. En numéro deux, un social chrétien partisan de la seconde. Il a suffi alors qu’un rapport de force s’installe, que le premier, fougueux, entreprenant, prenne systématiquement l’initiative, tandis que le second, plus réservé se retrouve isolé, pour que le débat entre deux options légitimes plutôt que de s’exprimer et de se trancher publiquement se transforme en un sinistre règlement de comptes et qu’un jour quelques documents « suspects » parviennent en même temps au Comité supérieur de contrôle et à l’émission Au Nom de la Loi. Tout est alors en place pour un lynchage qui se donne des allures de justice. Les médias sont confortés par l’action de la magistrature et la magistrature agit sous la pression des médias. Rien ne peut retenir l’attelage.

*La mauvaise foi*
Longtemps honorée comme un fleuron du service public, Au Nom de la Loi, aura été la plus honteuse émission d’information jamais produite par la RTBF. Du pur journalisme de délation. Un concentré de toutes les infractions possibles à la déontologie et à l’honnêteté journalistiques. En interférence constante et incestueuse avec la basse police. Faisant mille feux de toute médisance. Jouant les chevaliers blancs sans aucun respect des personnes et vautrée dans la malfaisance. Il faudrait projeter tous les numéro d’Au Nom de la Loi dans les cours d’éducation au médias. Rien ne peut mieux préparer le jeune public à tous les coups bas que permettent le montage, les questions refaites, les documents surlignés que personne ne peut lire, les informations dites à moitié, les insinuations, les suspens qui ne conduisent que là où on voulait en venir. En un mot : la mauvaise foi. L’émission n’existe plus, heureusement. Les procédés existent toujours, hélas. Qu’on s’en souvienne.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:06   Re : Le pere Samuel
" Moi Michel Nihoul "
de Huercano-Hidalgo
Editeur : Luc Pire (17 mars 2007)


TéléMoustique n°4192 du 31/05/2006
Michel Nihoul parle
Actu-Société

Août 1996. La Belgique découvre le calvaire de Julie et Melissa, An et Eefje, Sabine et Laetitia. Dans la vague d'interpellations qui suit l'arrestation de Marc Dutroux se trouve un certain Michel Nihoul. A 55 ans, cet homme d'affaires bruxellois au carnet d'adresses trop bien rempli et aux moeurs légères devient l'homme à abattre.
. Le verdict tombe: l'homme d'affaires est condamné à cinq ans de prison mais totalement blanchi dans le volet des enlèvements et meurtres d'enfants.
Georges Huercano fut le premier à ouvertement douter de la culpabilité de Michel Nihoul dans les rapts, abus et séquestrations d'enfants
de l'affaire Dutroux.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:10   Re : Le pere Samuel
Alexis écrivait:

>
> Merci de nous avoir fourni ce très beau cas
> d'école de la "reductio ad hitlerum".


Voici un très beau cas du genre d'argument stupide et prétentieux qui est envoyé à la figure des personnes dénonçant les textes islamiques, par tous les fats.

Evidemment qu'il est question de Hitler par rapport à l'islam puisque Hitler s'en réclamait et s'alliait avec ses adeptes.

[elisseievna.blogspot.com]
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:23   Re : Cour de récréation virtuelle
Voici un très beau cas du genre d'argument stupide et prétentieux qui est envoyé à la figure des personnes dénonçant les textes islamiques, par tous les fats.

Qu'est ce qu'il faut répondre à cela : c'est c'lui qu'il dit qui l'est ?
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:31   Re : Le pere Samuel
Témoignage concernant les accusations portées par "Claudia", une femme qui se rend chez un prêtre, en compagnie de son mari, pour demander de l'aide, pendant des années ... il est tout de meme rare qu'une femme agressée retourne volontairement pendant des années voir son agresseur en compagnie de son mari. C'est rare.


ROMA 29 Nov 2008

Voici pour info le mail envoyé à Huercano et à la rédaction du magazine CINE TELE REVUE, je ne compte pas en rester là .

Bonsoir monsieur Huercano,

Concerne : article paru dans le CINE TELE REVUE du 27/11/08 n° 48, page 29. "Témoignages en faveur du Père Samuel et précisément, le mien (Martine).

Lorsque j'ai accepté de témoigner en direct, j'ignorais que ce même témoignage serait faussé dans la presse écrite, et je m'insurge contre cela. En effet, j'ai dit : qu'il fallait arrêter ce lynchage médiatique.

Je n'ai jamais dit, que j'avais reçu des vêtements de la part du Père mais que j'avais vu à plusieurs reprises la dite "Carole" et son mari sortir de chez le Père avec les mains chargées de sacs emplis de vivres et vêtements.

J'ai insisté sur le fait que mes enfants, mes beaux-enfants et moi-même avions une activité professionnelle, moi depuis 35 ans et que mon mari, maintenant retraité avait une carrière de 42 ans à son actif. Que cela était bien la preuve que le Père n'a jamais demandé à quiconque d'abandonner ses activités.

J'ai dit aussi, que mes enfants, mon mari et moi, avions des amis et connaissances ne fréquentant pas l'Eglise St Antoine de Padoue et que cela n'avait jamais causé le moindre problème, j'ajoute ceci pour votre info, que nous avons des amis adultes et intelligents.

Je souhaite vivement qu'un rectificatif soit publié.
Merci de votre bonne attention.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:45   Re : Le pere Samuel
"Jésus leur répondit : "Prenez garde que personne ne vous égare. Car beaucoup viendront et prenant mon nom, ils diront : C'est moi, le Messie, et ils égareront bien des gens. (...) Alors, si quelqu'un vous dit : Le Messie est ici ou bien : Il est là, n'allez pas le croire. En effet, de faux messies et de faux prophètes se lèveront et produiront des signes formidables et des prodiges, au point d'égarer, s'il était possible, même les élus. Voilà, je vous ai prévenus."

(Matthieu 24, 4 -25)
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 13:55   Re : Le pere Samuel
[www.peresamuel.be]

Sainte Messe du 16 novembre 2008. Le Père Samuel s'explique sur son audition du 12 novembre par la police.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:02   Re : Le pere Samuel
[www.peresamuel.be]

Visite de Louis Chagnon (12 octobre 2008)


Ce dimanche 12 octobre 2008, le Père Samuel a reçu la visite de Louis Chagnon.

Professeur d'histoire à Paris, Louis Chagnon a subi, en 2003, les attaques calomnieuses de sa hiérarchie administrative et d'organisations "antiracistes" pour avoir osé enseigner à ses élèves que Mahomet, le prophète fondateur de l'islam, s'était comporté comme un assassin en massacrant, en une seule journée de l'année 627, entre 600 et 900 juifs à Médine , en Arabie (voir Ibn Hichâm, Biographie du Prophète Mahomet, traduction Wahib Atallah, Paris, Fayard, 2004, p.277).



Un fait reconnu comme historique par les musulmans eux-mêmes mais dont certaines personnes en France - comme en Belgique - refusent d'entendre parler.

Témoignage de Louis Chagnon à propos de sa visite :

Ma visite au père Samuel, m’a permis de constater une fois de plus que la plupart du temps nous avons des yeux pour ne pas voir et que la présence de Dieu avec ses manifestations sont réellement près de nous. Les miracles existent, j’ai assisté à l’un d’eux dimanche 12 octobre, lors de la messe célébrée par le père Samuel.

Dieu a octroyé par l’intercession de ce prêtre le miracle de permettre à une foule de fidèles qui avait perdu le chemin de la foi de se rassembler tous les dimanches dans une église vouée à la démolition par une hiérarchie catholique sans foi.

Il s’agit bien d’un miracle auquel j’ai assisté et auquel j’ai eu le bonheur et le privilège de participer. J’étais venu soutenir le père Samuel face aux faux prophètes qui avaient voulu le poursuivre devant la justice au nom d’un soi-disant anti-racisme qui leur fait défendre les appels au meurtre inscrits dans le coran. En fait c’est le père Samuel qui m’a aidé en me rappelant mes devoirs envers le Christ, mort sur la croix sous Ponce Pilate. En ce sens son action exprime bien ce que tout prêtre devrait être : la représentation du Sauveur sur la terre.

Louis CHAGNON
15 octobre 2008
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:02   Re : Le pere Samuel
Ne vous fatiguez pas, Chère Elisseievna, M. Alexis SAIT. C'est ainsi, il n'y pas à discuter. S'il a décidé que le Père Samuel était coupable, c'est donc qu'il l'EST.

(Joyce 24, 6 - 17)
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:06   Re : Le pere Samuel
J'ai cru comprendre, en tout cas merci Boris.

j'apporte des éléments pour ceux qui veulent bien chercher à savoir,

Le fait que des athées comme Anne Marie Delcambre ou moi, ou un ancien communiste athé comme Louis Chagnon, soit convaincus de la sincérité et de l'honneteté, et du savoir du Pere Samuel est important à faire connaitre.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:06   Re : Le père Joyce
J'aurai au moins réussi à faire sortir le loup du bois ! Alleluia ! Alleluia !
16 décembre 2008, 14:07   Re : Le pere Samuel
Tiens, revoilà Boris!
16 décembre 2008, 14:07   Re : Le pere Samuel
Lamentable de lire de tels textes sur ce forum! Il est de l'eau de cette "Dernière heure" dont je vous disais hier naïvement que vous ne la toucheriez pas, même avec des gants. Ce en quoi je me trompais.
Le "complot du reseau pédophile"...Ciel, et puis quoi encore?
(Vous avez raison cher Corto, il faut fuir un tel fil où la belle "raison raisonnante " française n'a pas droit de cité.)
16 décembre 2008, 14:26   Incarnacion
Voyez-vous Elisseivna, Corto, d'après ce qu'il nous livre ici de ses goûts, ce serait plutôt la "carnation" que l'incarnation ou la réincarnation. La carnation, la chair, avec, en sauce, l'incantation, la carnation incantatoire si vous voulez, voilà son remède métaphysique. On ne saurait le lui reprocher. A chacun le sien pas vrai. Chacun son lard, son thibet, son thé au beurre, après tout.

La religion, la technique, tout ça n'est qu'un moyen, pas vrai.

Et quoi ? la vérité ???? pffffffffffffffffffffffff!!!!!
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 14:52   Re : Le pere Samuel
Vous avez raison cher Corto, il faut fuir un tel fil où la belle "raison raisonnante " française n'a pas droit de cité.)

Un bel exemple de confusion de l'esprit, en effet. Ce n'est pas parce que telle personne lutte contre une tyrannie qu'elle ne le fait pas au nom d'une autre. Ce n'est pas parce que cette personne est visée par la Justice pour une tout autre raison, qu'elle en serait la victime d'un complot dans son combat contre cette tyrannie. Ce n'est pas parce qu'elle fait étalage de rites anciens, dans leur apparence, qu'elle ne veut pas réhabiliter les moeurs qui leur étaient liés dans la réalité. Ce n'est pas parce qu'un homme d'état socialiste inaugure son église qu'ils doivent être considérés tous deux comme des modèles de vertu, ce n'est pas parce que Boris se moque de l'omniscience d'Alexis, qu'il ne fait pas pareil, etc...
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 15:19   Re : Le pere Samuel
Le pere Samuel ne critique pas l'islam au nom du catholicisme.

Il le critique au nom de l'étude qu'il a faite de ses textes et de l'histoire de l'islam, plus de son témoignage personnel.

La preuve que la justice belge lui en veut de ces propos là, c'est qu'elle l'a poursuivi pour ces propos là.

Ce qui a amené l'islamologue et arabisante Anne -Marie Delcambre, plutot anti-cléricale, à soutenir le père Samuel, c'est la valeur des connaissances de l'islam qu'a ce prêtre catholique, et la vérité de son discours sur l'islam au regard de la connaissance qu'une islamologue, athée et plutot anti-cléricale comme Delcambre, ou n'importe quel islamologue arabisant et honnête, peut avoir des textes islamiques.

Anne-Marie Delcambre rejette les discours contre l'islam fait au nom de l'apologie d'une autre religion, ou plutôt, elle n'a que fait de soutenir quelqu'un qui parlerait uniquement en ces termes, qui ne l'interessent pas.

S'il faut soutenir le Pere Samuel c'est au nom de Voltaire et des droits humains !
16 décembre 2008, 16:25   Re : Le pere Samuel
Cher Boris, je suis heureuse de vous retrouver sur ce forum.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 16:30   Re : Le pere Samuel
Ce qui a amené l'islamologue et arabisante Anne -Marie Delcambre, plutot anti-cléricale, à soutenir le père Samuel, c'est la valeur des connaissances de l'islam qu'a ce prêtre catholique, et la vérité de son discours sur l'islam au regard de la connaissance qu'une islamologue, athée et plutot anti-cléricale comme Delcambre, ou n'importe quel islamologue arabisant et honnête, peut avoir des textes islamiques.

Pour ceux qui voudraient se détendre un peu après ce débat théologique de haute volée, je conseille la vision sur You Tube de la séquence où le Luminaire Céleste de Charleroi dédie à Anne-Marie Delcambre (qui n'en peut mais) une retentissante exécution à la trompette de l'Ave Maria de Schubert.

C'est


ici.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 16:48   Re : Ubu
Boris, ne nous dites surtout pas que vous n'avez jamais rien entendu de plus beau !!!
C'est qui le joueur de pipeau ? On dirait Fernandel.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 16:56   Re : Le pere Samuel
S'il faut soutenir le Père Samuel c'est au nom de Voltaire et des droits
humains !

J'aurais envie de vous crier bravo, mais justement, Voltaire était déiste et dénonçait les dérives des religions, entreprises humaines, leurs ridicules, leurs absurdités, leurs cruautés. Et on ne peut s'empêcher de penser que le Père Samuel veut y revenir de plus belle ! (ainsi que, peut-être, à ses traditionnelles prévarications, ce dont on l'accuse). C'est parce que je vous sens sincère, honnête, et passionnée de liberté, particulièrement sur cette dernière de vos flèches, que j'attire votre attention sur cette contradiction. Reste que s'il est vrai que défendre la liberté d'opinion de son adversaire c'est défendre sa liberté propre, et qu'on peut donc lutter pour qu'il puisse s'exprimer, autre chose est de le soutenir dans sa totalité, comme ici, par la formulation soutenir le Père Samuel. Je ne peux donc pas dire que je soutiens le Père Samuel, pas du tout, je crains même qu'il ne soit contreproductif pour la lutte contre l'islamisme, mais bien la liberté qu'il a de dire ce qu'il veut, particulièrement en matière d'islamisme, quand c'est pour alerter du danger qu'il fait courir à notre liberté.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 17:19   hum...
Samuel au balcon, Pâques en prison.
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 17:49   Re : hum...
Délicieux !
16 décembre 2008, 18:23   Re : Le pere Samuel
J'aurais dit Pâques aux Rabane, mais enfin bon...
Utilisateur anonyme
16 décembre 2008, 22:38   Re : Le pere Samuel
Obi Wan, le Père Samuel dit : je préfère un franc-marçon humain à un évèque inhumain. ou est la différence avec Voltaire ?
17 décembre 2008, 00:11   Re : Le pere Samuel
à Obi Wan et à Alexis je dirais que la raison souveraine est confrontée à des formes d'irrationalité et de fanatisme introduites dans la cité qui n'a pas su s'en prémunir et ne sait s'en protéger. L'époque est irrationnelle. La semaine prochaine, faisant vos courses de fin d'année sur les grands boulevards, vous risquez d'être éventré, d'avoir la tête arrachée (pardon mais je viens de revoir certaines images de l'attentat de Bali en octobre 2002) par un fou de dieu qui aura déclenché sa ceinture d'explosifs à quelques mètres de vous,dans le grand magasin. La rationalité politique d'une part, celle d'une religion sage et raisonnée d'autre part sont impuissantes pour celle-là à vous garantir contre une telle fin, pour celle-ci à vous y préparer, visiblement. (J'ajoute "visiblement" car je crois reconnaître dans vos commentaires l'ignorance de votre vulnérabilité collective et individuelle face aux dangers du monde, à la libanisation de la société qui vous a vu naître et qui vous loge au sein de ses illusions, et, par transparence, dans l'assurance rationnelle que vous affichez, une patente impréparation à une telle mort).

Il faut donc considérer comme logiquement concevable qu'une époque aussi retorse, retournée, puisse faire exister un sage efficace, un divin authentique (exorciste, guérisseur, changeur de vies), un homme utile, juste et bon pour l'avenir, dans l'enveloppe d'un clown. Vous auriez tort de reprocher à mon raisonnement d'être irrationnel.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 07:19   Re : Le pere Samuel
Enveloppe d'un clown ?

Aujourd'hui tout ce qui n'est pas familier, langue verte, débraillé, apparait "clownesque".

Toute CE RE MO NIE, toute politesse formelle, tout vouvoiement apparait être "clownerie".

Le Pere Samuel fait des messes traditionnelles, avec des chants en latin, des musiques classiques et dans une tenue de cérémonie,

bien que sa soutane soit rapée , ce qui lui parait comique à lui, c'est ce qu'il appelle "les curés en tenue de directeur de supermarché".

J'ai vu d'autres messes et cérémonie, où le curé se conduisait comme un animateur parlant à des débiles mentaux, avec des chansons en français mal chantées : tout cela faisait petite entreprise de ceremonie "packadgée", avec un curé travailleur immigré pour réduire le prix : du toc, une poudre de perlimpimpin pour des cathos ou athées incultes qui ne se sont pas tout à fait décidé à rompre clairement et honnetement avec ce qui ne les interesse plus.

Les crèches, les mises en scene de la "passion", ou les herbes de pessah, ou les souccah : tout cela ne parait ridicule que lorsqu'on n'en comprend pas le sens, et nul besoin d'etre croyant pour en comprendre le sens ... tout cela ne parait ridicule qu'aux incultes.

Parler de "culte catholique respectable", en ridiculisant tout ce qui touche au coeur de la foi, du dogme catholique, ( les miracles de Jesus, la Passion, etc) en n'acceptant que ce qui correspond à une morale courante actuelle athée dénouée de tout "miracle", avec mariage à l'essai, divorces, et prêtres drageurs, c'est à dire n'accepter le catholicisme et les catholiques que s'ils se conduisent en athés humanistes, c'est se moquer du monde ou ne pas se rendre compte de ce que l'on dit.
On peut très bien trouver la foi catholique absurde et ses idées idiotes ou nocives ( je trouve certaines de ses idées dangereuses) , mais alors il ne faut pas avoir l'hypocrisie de la dire "respectable" ... pourvu que ses adeptes se conduisent comme s'ils ne l'avaient pas. Un peu de courage de ses opinions, voyons.

La seule chose qui me parait choquante de la part de chrétiens, c'est de ne pas avoir la compassion que leur foi attribue à leur fondateur. Mais pour le reste, leur folklore, leur idéaux : je ne comprend pas que l'on s'en moque méchamment et je ne m'en mêle pas.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 08:09   Re : Le pere Samuel
Les crèches, les mises en scene de la "passion", ou les herbes de pessah, ou les souccah : tout cela ne parait ridicule que lorsqu'on n'en comprend pas le sens, et nul besoin d'etre croyant pour en comprendre le sens ... tout cela ne parait ridicule qu'aux incultes.

Les fats et les incultes peuvent aussi préférer la lecture de Claudel, Bloy et Bernanos aux élucubrations égotistes de votre gourou cybernétique. Ayez pour eux un peu de compassion, et cessez d'inonder ce forum de votre écœurante propagande.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 08:23   Re : Le pere Samuel
Voilà le genre de comportement qui me dégoute de la part de chrétiens, c'set une anecdote racontée par Anne-Marie Delcambre :

[www.libertyvox.com]

Mais pour dire à quel point ces prêtres du diocèse de Tournay sont...charitables !
Le Père Samuel entra un jour dans une librairie - car les livres c'est son péché mignon. Il était avec deux ou trois paroissiens. Entre dans cette librairie un ...prêtre qui s'écrie, en voyant le Père Samuel "Encore cet animal" !Le Père Samuel a alors regardé autour de lui croyant qu'un chien était entré. Et un de ses paroissiens, constatant que le Père n'avait pas compris, lui dit alors un peu confus : "Mais mon Père, c'est de vous dont il parlait !"
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 08:30   Re : Le pere Samuel
Bernanos respectable ? A mon avis un peu moins que le Pere Samuel qui lui n'a d'ambiguité sur les juifs et que je vois mal en anti-drayfusard ...

Alexis, vous n'avez rien que des insultes à la bouche, ça en devient dégoutant.

[209.85.129.132]

Bernanos et les bien-pensants
Réagir
LANÇON Philippe





Dans sa Semaine de l'écrivain (Libération du 23 août), l'éditeur Jean-Paul Enthoven cite, après tant d'autres, une expression attribuée à Georges Bernanos : «Hitler a déshonoré l'antisémitisme.» Il la prend naturellement de haut, du haut sans doute de la propreté morale et du talent chic qu'il s'accorde, suggérant que l'écrivain le plus honnête et le moins calculateur de sa génération a voulu «se démarquer d'une postérité trop zélée» : en résumé, qu'il a cherché à blanchir, comme un malin, son vieil antisémitisme. Georges Bernanos est ainsi non seulement dégradé mais, une fois de plus, au détour d'une phrase, engagé dans l'emploi de bonne à tout faire de l'antisémitisme. Déjà, dans un article paru le 25 juillet dans le Figaro, un ancien communiste et journaliste à Libération, devenu baron intellectuel de cour, Alexandre Adler, rassemblait sous le même chapiteau, pour dénoncer le prétendu antisémitisme du dessinateur Siné, qui n'en méritait pas tant, un trio d'écrivains français résumés par l'infamante épithète : Drumont, Maurras, Bernanos. Les deux premiers furent en effet les maîtres du troisième ; mais il s'en détacha résolument, sans toutefois les renier, car Bernanos, qui plaçait haut la fidélité à l'enfance et à ceux qui vous ont formé, ne fut jamais un renégat. Les héroïques chasseurs mondains d'antisémites ont du mal à saisir ces fidélités, ces contradictions. Il ne faut pas s'en étonner. Dans leurs jugements si noblement rendus au nom de l'humanisme, c'est précisément l'homme qu'à la manière des Jivaros, ils réduisent : son évolution, ses imperfections, son génie - tout ce qui fait la valeur d'une oeuvre et d'une vie.
Ainsi, l'un des plus grands romanciers et pamphlétaires français - le grand conteur de l'enfance perdue et de la sainteté introuvable, l'écrivain catholique qui dénonça le premier les crimes franquistes et qui, vivant au Brésil depuis 1938 avant d'être rappelé en France par de Gaulle, ne cessa de s'opposer à Hitler, à Mussolini et à Vichy - se trouve réduit, si l'on ose dire, à sa plus simple expression. Citons d'abord les phrases exactes de Bernanos : «Il y a une question juive. Ce n'est pas moi qui le dis, les faits le prouvent. Qu'après deux millénaires le sentiment raciste et nationaliste juif soit si évident pour tout le monde que personne n'ait paru trouver extraordinaire qu'en 1918 les alliés victorieux aient songé à leur restituer une patrie, cela ne démontre-t-il pas que la prise de Jérusalem par Titus n'a pas résolu le problème ? Ceux qui parlent ainsi se font traiter d'antisémites. Ce mot me fait de plus en plus horreur, Hitler l'a déshonoré à jamais. Tous les mots, d'ailleurs, qui commencent par "anti" sont malfaisants et stupides.» Et plus loin : «Je ne suis pas antisémite - ce qui d'ailleurs ne signifie rien, car les Arabes aussi sont des sémites. Je ne suis nullement antijuif (.) Je ne suis pas antijuif mais je rougirais d'écrire, contre ma pensée, qu'il n'y a pas de problème juif, ou que le problème juif n'est qu'un problème religieux. Il y a une race juive, cela se reconnaît à des signes physiques évidents. S'il y a une race juive, il y a une sensibilité juive, une pensée juive, un sens juif de la vie, de la mort, de la sagesse et du bonheur.»
Ici, armé d'une bonne conscience nivelant texte, histoire et contexte, l'héroïque chasseur mondain d'antisémites bondit, s'indigne, s'esclaffe. Plus jamais ça ! Il s'étonnerait presque, le brave homme, que l'auteur de telles phrases soit disponible dans la collection de la Pléiade (Essais et Ecrits de combats, tome 2, pages 613-614). Déjà, il n'écoute plus, ne lit plus. Le moment de l'article ? Aucune importance. L'itinéraire de Bernanos ? Quelle blague ! Les combats qu'il mène au moment précis où il écrit cela ? C'est douteux. L'antisémitisme, vous dis-je. Le malade était suspect, il «dérape», le voici condamné.
Proposons, pourtant, de ralentir un instant la lecture. Ce texte est tiré d'un article publié en portugais, dans la presse brésilienne, le 24 mai 1944. Il s'intitule «Encore la question juive» et répond aux réactions violentes provoquées par deux autres articles, publiés peu avant : «L'avenir de l'Allemagne» et «Un drame de conscience d'un Juif allemand». Aggravons ici notre cas d'admirateur : dans ces deux articles, Bernanos a des phrases encore plus idiotes, plus lourdes, sur la «race juive». Il lie au passage la survie du régime nazi, qu'il combat depuis toujours de toutes ses forces, à la «haute banque israélite». Rien n'est donc plus aisé - ni plus vain - que de le condamner soixante-quatre ans plus tard. Il suffit d'oublier l'essentiel : la masse des autres articles, de ses essais, le sens général de son combat antivichyssois et antitotalitaire ; de réduire, en somme, la vie d'un écrivain mort en 1948 à quelques phrases, sans chercher à expliquer d'où elles viennent - non pour les justifier, mais pour le comprendre, lui.
La vie de Bernanos est celle d'un catholique qui fut antidreyfusard, camelot du roi et, jusqu'en 1932, membre de l'Action française. Avis aux moralistes hors du temps : ils trouveront de quoi horrifier leur sociable vertu dans ses articles des années 1920. Georges Bernanos fut en effet antisémite, comme pouvait l'être un catholique français en ces années-là. Il admirait effectivement Drumont - la Grande Peur des bien-pensants, son premier essai, fait le panégyrique de l'auteur de la France juive - et Charles Maurras, qu'il appelait «Cher Maître». Les phrases qu'on vient de lire, bien qu'écrites en 1944, sont l'écho de ces temps-là : si un homme change, ses fantômes le suivent. Ils continuent d'occuper ses combats, même quand ceux-ci se sont depuis longtemps retournés et devraient, selon une frémissante logique rétrospective, le conduire à les éliminer. Mais l'existence d'un homme n'est pas un traité de géométrie. Elle a ses passions, ses souvenirs, ses hoquets. L'ignorer ne peut conduire à aucune morale valable, fût-elle anti-antisémite.
La rupture de Bernanos avec l'Action française, qui était une famille, se fit au nom de la vérité : elle fut violente, douloureuse et courageuse. Dès lors, il fut libre. Jamais il ne calcula ses attitudes et ses textes. Il vécut, avec femme et enfants, comme un pauvre. Catholique, il était d'abord favorable au franquisme ; mais, observant aux Baléares les assassinats bénis par les évêques, il changea aussitôt - et écrivit l'un des plus beaux pamphlets de la langue française. Il abandonna l'art romanesque pour mener, essais après articles, sa lutte contre la dégradation française et l'Europe fasciste. Il le fit selon sa perspective catholique, royaliste, antiprogressiste ; mais il le fit absolument. Et il devint l'une des premières consciences de la France libre. Il n'en accepta aucun dividende ; ce n'était pas son genre. Soixante ans après sa mort, sa phrase porte toujours la grâce, les splendeurs de l'esprit de révolte et d'insoumission. Son antisémitisme appartient à une culture, à une époque. Sans l'oublier, ce n'est plus lui qu'on retient, mais son courage, sa puissance et sa liberté.
17 décembre 2008, 08:33   Re : Le pere Samuel
Elisseivna, vous partez au quart de tour, c'est admirable et très réjouissant, cependant, veuillez noter, puisque vous me citez, que je n'ai employé le terme "enveloppe de clown" que sur la foi (mon dieu non, pas sur la foi!), en croyant sur parole ce qu'on me dit être exposé du père Samuel sur YouTube et que je n'ai pas vu. Personnellement, je suis résolument de votre côté contre le méchant Alexis et tous les impies, les pharisiens et les hypocrites qui salissent et pervertissent l'enseignement du Christ et font la sourde oreille et ricanent à vos appels, et si vous voulez lancer un ordre de croisade depuis la place de Clermont-Ferrand, vous avez ma parole que je ferai harnacher mon meilleur coursier, lèverai des troupes et serai votre Adhémar de Monteil...

Sachez enfin que je ne plaisante qu'à peine en vous disant qu'il y a en vous de la Petite Jehanne de France en butte aux apathiques, aux coeurs sourds, aux ventres mous et aux capitulards.

Si la France doit être un jour à nouveau sauvée, ce sera encore par une femme - là je ne plaisante pas du tout.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 08:50   Re : Le pere Samuel
J'ai bien compris, cher Francis Marche, qu'il n'y avait aucune méchanceté dans votre référence à la clownerie.

J'ai rencontré le Père Samuel, voyez vous, il n'a vraiment rien d'un clown, mais il assume son rôle de représentation, avec un côté splendeur (pauvre) orientale, et un côté "pas de demi-mesure" qui me rappelle les russes, et qui horripile des bourgeois mesurés de notre Europe, curés ou pas.

Enfin, moi je le répète, je ne crois à rien de tout cela, je suis athée, je suis très critique sur certains discours de l'Eglise ( et du père Samuel qui ne fait que les reprendre). Simplement, mon éducation juive m'a appris à toujours me demander "que nous enseigne cela ?", or je trouve que ce que nous enseigne les propos et comportements et messes du Pere Samuel, est "globalement généreux, globalement très humain".
17 décembre 2008, 09:17   Re : Le pere Samuel
Le portrait que vous nous livrez de ce père me rappelle un autre père, pope de l'Eglise orthodoxe établi depuis quelques années dans un village près de Singaraja sur la côte nord de l'île indonésienne de Bali. Le père Stephanos est originaire du Timor oriental, il a créé une communauté de croyants chrétiens orthodoxes dans cette île indouiste (indouisme balinais, dont les milliers de temples sont partout) attaquée par les musulmans. Je l'ai rencontré et ai assisté à son office (qui dure plus de deux heures). Sa petite paroisse aux icônes byzantines est la chose la plus incongrue qui se puisse imaginer en pareil lieu. Il y règne une ferveur indescriptible; ses ouailles (une vingtaine de familles peut-être) chantent à tue-tête pendant tout l'office, organisent des oeuvres en fin de semaine, des petites fêtes pour l'orphelinat qu'ils ont créé.

L'homme, au type "mélanésien", chevelure crêpue, teint ébène, réunit bien sûr les parias, les désespérés de ce quartier de l'île; tous se savent en ligne de mire, sur les listes rouges des victimes désignées de la prochaine tuerie intercommunautaire, et le père Stephanos, dans cette éventualité, périra en martyr et n'en ignore rien. L'homme est bon, généreux, savant, humble, donne sa vie, ne demande en échange que la piété et de la bonté, et fait tel contraste avec la mentalité régnante sur cette île où le rat mange le rat, qu'il est bien sûr l'objet auprès de ses ouailles d'une authentique vénération que certains pourraient qualifier de "culte". Il dit : les Balinais mentent. Il faut leur pardonner. Il se sait déjà trahi, livré par ceux-là même qu'il est venu convertir, mais qu'il n'abandonnera point, jusqu'au bout.

Il de ces êtres, de ces situations qu'il faut avoir touchés du doigt pour acquérir l'humilité de jugement requise qui nous fera parler d'eux sans les trahir. Cette humilité - qui se forge dans la perspective acceptée de sa propre fin autant qu'au contact de ceux qui ont acquis cette perspective et cette sagesse - fait cruellement défaut à certains de vos interlocuteurs ici-même, très inconscients de ce qu'ils ne savent pas, n'ont jamais vu, senti, risqué.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 09:34   Re : Le pere Samuel
Bernanos respectable ? A mon avis un peu moins que le Père Samuel qui, lui, n'a pas d'ambiguïté sur les juifs, et que je vois mal en anti-dreyfusard ...

Pour ma part, je donne volontiers l'ensemble des sermons du Père Samuel pour deux lignes du Journal d'un curé de campagne. Il y est par exemple question de "la véritable pitié forte et douce des saints" ; de la vertu du silence : "Garder le silence, quel mot étrange ! C'est le silence qui nous garde." ; et de la réponse du Christ aux insultes et aux outrages : "Non sciunt quod facient. Paroles intelligibles aux plus petits enfants, paroles qu'on voudrait dire enfantines, mais que les démons doivent se répéter depuis sans les comprendre, avec une croissante épouvante. Alors qu'ils attendaient la foudre, c'est comme une main innocente qui ferme sur eux le puits de l'abîme."
17 décembre 2008, 10:41   Re : Le pere Samuel
» Si la France doit être un jour à nouveau sauvée, ce sera encore par une femme - là je ne plaisante pas du tout.

J'aimerais beaucoup, cher Francis, que vous en disiez un peu plus sur cette intuition. (Moi aussi, je suis sérieux.)
17 décembre 2008, 11:11   Re : Le pere Samuel
"J'aurai au moins réussi à faire sortir le loup du bois ! Alleluia ! Alleluia"

Alexis, vous paraissez bien certain d'être responsable du retour de Boris, il semble pourtant évident qu'il s'agit d'un autre miracle du père Samuel.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 11:17   Re : Le pere Samuel
Il de ces êtres, de ces situations qu'il faut avoir touchés du doigt pour acquérir l'humilité de jugement requise qui nous fera parler d'eux sans les trahir. Cette humilité - qui se forge dans la perspective acceptée de sa propre fin autant qu'au contact de ceux qui ont acquis cette perspective et cette sagesse - fait cruellement défaut à certains de vos interlocuteurs ici-même, très inconscients de ce qu'ils ne savent pas, n'ont jamais vu, senti, risqué.

Là vous préjugez Francis à propos de vies que vous ne connaissez pas.
D'autre part, c'est quand même curieux que ces prêtres transportent des foules toujours formées d'êtres pauvres, naïfs, démunis, déracinés, peu avertis, habitués depuis toujours aux magies qui hantent leur vie d'analphabètes.
Tout irait bien dans le meilleur des mondes, l'un allant jusqu'au bout de son
idéal, les autres lui mentant tranquillement, sûrs d'être pardonnés et passant un moment disons, réconfortant ?

Certains disent qu'au Rwanda les missionnaires et autres prêtres avaient
traité les noirs comme des enfants. Que c'est faute d'être devenus matures et responsables d'eux-même que le génocide a pu avoir lieu, soit prés d'un millions de tués, pendant des semaines, à la machette ? Où a disparu le merveilleux "Aimez-vous les uns les autres" chrétien ?
Et sachant que la natalité y était une des plus fortes au monde (plus de 7 enfants par femme en moyenne), ne peut-on y voir aussi très clairement la marque et la conséquence des préceptes et interdits accompagnant ces communions si festives et si touchantes ?
Et que font d'autre les musulmans, que de se plier à des rites stupides (les chocs physiques du Ramadan, par exemple ?
Et comment peut-on avoir lu Voltaire, les aventures de Zadig, de Candide sans comprendre que les religions sont comme de l'eau, qu'elles s'infiltrent au moindre défaut de la raison, toujours et encore, et que c'est pour cela que pour ma part je m'en défie comme de la peste. Et comment faire autrement vis-à-vis de ce Père Samuel qui en porte tous les signes ?
Comme Alexis, je respecte la croyance en un Dieu, c'est affaire hautement personnelle que je ne me sens pas, moi, le moindre droit d'influencer. Mais les religions ?
Je dis ceci, parce que vous insistez toujours et encore sur ce prêtre, et n'ai pas envie de recommencer une de ces discussions sans fin qui ne mènent
pas à grand chose. Mon plus cher désir est que nous allions en paix.
Utilisateur anonyme
17 décembre 2008, 11:29   Re : Reine d'un jour
Alexis, vous paraissez bien certain d'être responsable du retour de Boris, il semble pourtant évident qu'il s'agit d'un autre miracle du père Samuel.

Vous avez raison, Cher William, mais comme son message de rentrée m'était consacré, je me suis laissé aller à la griserie du vedettariat et mon omniscience naturelle m'est soudain montée à la tête. Je compte toutefois expier ce péché d'orgueil en faisant à pied et en robe de bure le pèlerinage de Marseille à Charleroi. La perspective d'y être accueilli par les trompettes du Père Samuel remplit dès à présent mon cœur d'allégresse.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2008, 14:30   Re : Le pere Samuel
Malonne, le 4 juin 1997.


Nadine ANSARI
198, avenue de la Vecquée
5020 Malonne
Tél : 081/44.01.96

Monsieur le Président serge MOUREAUX,
Messieurs DUQUESNE et WILLEMS
Chambre des Représentants de Belgique
Enquête Parlementaire sur les sectes
Rue de Louvain, 13
1000 Bruxelles


Monsieur le Président,
Messieurs,


CONCERNE : RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LES SECTES

V/Réf. 313/7 – 95/96 (28 avril 1997)


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J’ai été secrétaire à l’Université Catholique de Louvain pendant 10 ans, mon mari est huissier de justice, j’ai deux enfants et me suis retrouvée tellement déprimée suite au départ de mon mari et dans un tel état de santé déficiente que j’ai eu besoin de l’aide précieuse du Père Samuel, qui m’a délivrée de cette dépression et m’a permis de reprendre goût à la vie ; je lui serai éternellement reconnaissante de m’avoir sauvée.

....La devise du Père Samuel est la suivante : « Aimer Dieu, et chaque être humain après Dieu, comme Dieu ».

...
Est-ce immoral actuellement de vouloir porter la soutane, le prêtre n’est-il pas la lumière du monde !

...
Le Père Samuel ne cesse de répéter que le prêtre doit être modèle pour qu’il puisse modeler les autres qu’il doit remplacer Dieu sur la terre comme le disait le Saint Curé d’Ars, qu’il doit être tolérant, irréprochable, pur et vierge. Quand nous connaissons le Père Samuel, nous comprenons qu’il ait choisi comme prêtre catholique de mourir pur et vierge, d’accueillir tout le monde, croyant ou pas, de travailler gratuitement.

La liberté de chacun est totalement respectée lors des célébrations de la Sainte Messe en latin. Y vient qui veut, n’y vient pas qui ne veut pas. C’est là, je crois le respect total de tous citoyens telle que l’a établi la constitution belge. Ses célébrations sont libres et publiques. Elles n’ont rien de caché, contrairement aux activités des sectes nuisibles.

Effectivement, le Père Samuel célèbre la Sainte Messe en latin, la langue de Tacite et de Cicéron.
...
Sa Sainte Messe dure 4 heures, car il lui est impossible de célébrer une messe self-service comme dans les églises modernistes, qui actuellement sont presque vides. En écoutant le Père Samuel, les participants reçoivent paix, tranquillité et sérénité. Ils ont besoin d’une vraie spiritualité et sont assoiffés de la parole de Dieu.

Comme il est écrit dans votre rapport, le Père Samuel travaille gratuitement parce que le Christ l’a recommandé aux apôtres (prêtres) dans l’Évangile de Saint Matthieu chap.10, v.8 :
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ».

Pendant plusieurs années, le Père Samuel a été salarié, il a toujours utilisé le minimum de son salaire pour lui. Pas de voiture, pas de voyage, pas de maîtresse, il le dit ouvertement, toute sa vie, il a choisi la sainteté, et de rester vierge jusqu’à sa mort. Le maximum de son salaire est réservé aux nécessiteux comme tout ce qu’il reçoit actuellement. Lors de la condamnation de l’Évêque J. Huard, le Père Samuel a bénéficié d’une indemnisation de 1.000.000 d’arrières, rapidement distribué. Il a donné 200.000 F aux restos du cœur de Liège et non pas 100.000 F comme vous le mentionnez dans votre rapport. Il a également distribué des enveloppes contenant de l’argent comme cadeau de Noël et de Nouvel An pour les plus démunis du royaume.

Selon le rituel catholique, le Père Samuel bénit l’eau et le sel. Quand les citoyens lui demandent une bénédiction en vue d’une guérison, il applique uniquement la parole du Christ. Voir Évangile de Saint Marc, chap.16, v.17-78 : « Imposez les mains sur les malades et les malades seront guéris ». Le Christ fut le premier exorciste. Conformément à l’Évangile de Saint Luc chap.8, v.2, il a chassé 7 démons de Marie-Madeleine. Le Christ a donné ce pouvoir à ses prêtres, lorsqu’il leur dit : Voir Évangile Saint Matthieu chap.10, v.8 : « Guérissez les malades, purifiez les lépreux, chassez les démons, vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ».

Concernant les guérisons, le Père Samuel ne propose aucun médicament, ni n’en distribue, il ne formule aucun diagnostic, mais il suggère toujours de consulter trois médecins. En tant, que prêtre, son pouvoir, sa mission est de prier pour la guérison des personnes qui se confient à lui et de les bénir. Il ne s’engage jamais à guérir les maladies génétiques et ne force personne à revenir chez lui hebdomadairement.

Je tiens à souligner que le Père Samuel est fondamentalement démocrate, tolérant, lorsqu’il reçoit une personne, il s’intéresse uniquement à l’être humain qui se trouve devant lui. Ni la philosophie, ni la religion ni les idéologies de cette personne ne le concernent. Il est tellement imprégné par cette parole de Jean-Jacques Rousseau : « Homme, soyez humain, c’est votre premier devoir ».

Vous écrivez que le Père Samuel est intégriste. Il ne l’est nullement mais par contre il est intègre dans la foi, voilà nuance. Il ne fait aucune différence entre les personnes qui viennent chez lui, il aime tous les êtres humains qu’ils soient croyants ou pas. Ils sont tous égaux devant lui, il les accueille tous de la même façon avec le même désintéressement, la même disponibilité. Peut-être est-il un peu trop Voltairien car, il fait sienne la parole de Voltaire : « Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur ». En un mot, le Père Samuel tient à rester un authentique et véritable prêtre catholique, comme le Christ l’a recommandé dans l’Évangile Saint Matthieu chap.5, v.14 et v.13. « Vous êtes la lumière du monde et le sel de la terre ».
....
Le Père Samuel prêche uniquement la paix, l’union et l’harmonie au sein des couples, et ne cesse de répéter cette maxime de Balzac : « La famille est la base de la société ». Dans notre société actuelle, toutes les familles sont déchirées, aussi, le bonheur du Père Samuel est de favoriser la réconciliation entre les couples.

Il a écrit des livres pour les fidèles qui viennent à la messe et il cède toujours ses livres à prix coûtant. Le fait d’écrire des livres serait péjoratif ? Alors, comment acceptez-vous les nombreux écrits d’auteurs chrétiens, prêtres et autres ?

Ce rapport a été rédigé sans que l’on ne lui pose la moindre question. Comment auriez-vous pu alors avoir une vue juste de son activité sans le connaître.
....
Je vous souhaite bonne réception de la présente et vous prie de croire, Monsieur le Président, Messieurs, en l’assurance de ma considération distinguée.


Nadine ANSARI.
Utilisateur anonyme
21 décembre 2008, 17:30   Re : Le pere Samuel
N vous fatiguez pas, Chère Madame, vous savez bien que la cause est entendue. Les intelligents ont jugé, une fois pour toutes…
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