Un point rédactionnel : cet Emir (dont au demeurant j'ignore tout) est-il l'allié du Président de la République (il me semble qu'en typographie officielle on écrit le Gouvernement, le Président de la République, le Premier ministre et le ministre, je mets aussi une majuscule à Emir, étant donné qu'il s'agit là d'un chef d'état (chez nous, le Chef de l'Etat)) ou bien celui de la France ?
Telle que rédigée, la phrase laisse supposer à un lecteur inattentif qu'il est celui-là et non point celui-ci.
Pour ce qui du fond du problème, je me bornerai à rappeler qu'il y a des lois en France, que ces lois sont appliquées par les organismes compétents, et que l'avis d'une quelconque commission municipale n'a aucune importance en la matière.
Si les travaux en question sont compatibles avec les textes de protection de l'hôtel en cause, alors il n'y a rien à dire, car charbonnier (ou Emir) est maître chez lui tant qu'il respecte la loi. Si les travaux ne sont pas compatibles avec ces textes, alors c'est une autre histoire. Plus concrètement, si les "ensembles décoratifs" sont protégés, il faut les préserver, s'ils ne sont pas pas protégés, le maître des lieux peut faire ce qu'il veut, à moins d'une mesure que le droit adminsitratif actuel nomme "adhocatrique" et que le droit ancien nommait "fait du Prince".