Le site du parti de l'In-nocence

445 !

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 10:53   445 !
Nocences de la nuit de la Saint-Sylvestre, un "secteur" qui ne connaît pas la crise...
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445 véhicules incendiés durant la nuit de la Saint-Sylvestre
AFP, il y a 1 heure 15 min


Le nombre de véhicules incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre en France est en augmentation d'une année sur l'autre, selon un bilan provisoire obtenu auprès du ministère de l'Intérieur.

Vers 06h00, les autorités recensaient 445 voitures brûlées contre 372 l'année dernière, soit une progression de l'ordre de 20%.

Les forces de l'ordre ont procédé par ailleurs à 288 interpellations, contre 259 dans la nuit du 31 décembre 2007.

"Il y a eu peu de 'contacts' avec les forces de police et de gendarmerie et les pompiers mais une augmentation des incendies qu'on ne s'explique pas pour l'instant", a déclaré un responsable du ministère de l'Intérieur.

Dans l'attente d'un bilan consolidé, qui devrait être disponible en fin d'après-midi, ces premières estimations ne fournissent pas la répartition géographique de ces incidents.

Dans le Bas-Rhin, une cinquantaine de véhicules ont été incendiés au cours de la nuit, selon un bilan provisoire fourni par la préfecture. "Ces chiffres partiels et en cours de vérification sont susceptibles d'évoluer et feront l'objet d'une consolidation", indique-t-on de même source.

La majorité des dégradations de véhicules a été constatée en zone urbaine, notamment dans l'agglomération de Strasbourg.

Dix-sept personnes, dont quatre incendiaires arrêtés en flagrant délit, ont été interpellées au cours de la nuit, précise la préfecture.

A Toulouse, douze voitures ont été incendiées avant minuit dans la périphérie de la ville, dans les quartiers Bagatelle et La Reynerie, a-t-on appris de source préfectorale.

A Nantes, une dizaine de véhicules ont été incendiés dans les quartiers sensibles de la ville, a annoncé la police, qui évoque une "nuit de réveillon plutôt calme".

Henri-Pierre André avec Thomas Calinon à Strasbourg, Nicolas Fichot à Toulouse et Guillaume Frouin à Nantes, édité par Gregory Schwartz
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 15:10   Re : 445 !
Si les vauriens incendiaires étaient condamnés à rembourser leurs dégâts, quitte à ce que la dette soit étalée sur vingts ans pour les insolvables, il y aurait peut-être moins d'amateurs de feux de la Saint-Sylvestre.
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 16:06   Re : 445 !
Toutefois, cette nuit de la Saint-Sylvestre “a été unanimement perçue comme plutôt calme et sans incidents notables”, estime le ministère de l’Intérieur...
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 18:37   1147
1 147 véhicules ont été incendiés durant la nuit du Nouvel An
1 147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, contre 878 durant la même période de l'année précédente, selon un bilan définitif "des faits vérifiés", publié jeudi soir par le ministère de l'intérieur. (AFP) Dernière minute du Monde.
01 janvier 2009, 18:44   Re : 445 !
Ces écologistes exagèrent, tout de même ! Je trouve qu'ils vont trop loin.
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 19:41   Re : 1147
Vers 06h00, les autorités recensaient 445 voitures brûlées contre 372 l'année dernière, soit une progression de l'ordre de 20%

1 147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, contre 878 durant la même période de l'année précédente

Ce qui est extraordinaire, c'est que le bilan des véhicules brûlés le 31 décembre 2007 a lui aussi progressé de 60% en vingt-quatre heures : y'a pas à dire, ils sont forts ces cpf !
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 22:26   Re : 445 !
Et c'est toujours la France "de souche" qui essuie les plâtres... :





Hier soir, j'ai participé à ce que les Bresiliens nomment "Reveillon" à Rio, c'est à dire au grand feu d'artifice de Copacabana, auquel ont assisté deux millions de personnes.

La foule était à la fois pleine d'énergie et bon enfant (alors que les Forces du Mal, sous la forme de "ladroes", guettaient leurs proies esseulées dans les rues plus lointaines, désertes et assombries).

Au déjeuner de ce jour, nous sommes allé de concert avec des amis Brésiliens au restaurant (on passe son temps au restaurant) et le débat a porté, comme il fallait s'y attendre, sur les degrés de violence.

Un des deux couples brésiliens (je précise qu'il s'agit d'un homme et d'une femme, la bonne cinquantaine, professions libérales) avait assisté à la dernière Saint-Sylvestre à Paris. Il se trouve qu'ils avaient eu peur. Cela peut sembler bizarre pour les habitants de la ville réputée la plus dangereuse (dans "O Globo" d'hier, ce petit entrefilet relatif au crime à Rio :
"Os homicidios acima nao representam a totalidade dos casos de ontem. O Rio enregistrou em 2007 uma media de 17 assassinatos por dia. Informacoes sobre homicidios podem ser enviadas para o e-mail caradamorte@oglobo.com.br").

J'ai donc demandé à ces personnes quelle était la source de cette peur, pensant y trouver les hordes mélano-mahométanes qu'on évoque parfois.

Point du tout.

Le commentaire fut que "les Français n'avaient pas d'éducation et mettaient les autres en danger", avec ces deux exemples :

- personnes totalement saoules qui jettent des bouteilles de verre au sol (et effectivement hier je n'ai vu aucune bouteille de verre, seulement des boîtes en aluminium et des bouteilles de plastique, la PM menant une garde vigilante) ;

- personnes qui font exploser des pétards dans la foule ou qui, pire encore, tirent à la main des feux d'artifices.


J'ai alors demandé si les fauteurs de trouble étaient "pretos o pardos" et il me fut répondu : "nao, brancos".


Pour ma part, je suis persuadé que notre problème principal n'est pas le comportement des cpf, mais la maladie de toute une société qui considère la marginalité comme souhaitable, et la sanction comme révoltante. Dès lors, dans cette logique du "pauvre petit jeune opprimé par la société, petit jeune qui doit pouvoir jouir sans limite où il veut et quand il veut et comme il veut, car il le vaut bien", il n'y a aucune raison à ce que les cpf ne fassent pas ce que nous savons qu'il font.

Je souhaiterais qu'on se penche davantage sur la dérive morale des Français de souche ("Il faut s'examiner soi-même un fort long temps avant que de songer à condamner les gens").
Utilisateur anonyme
01 janvier 2009, 23:22   Re : 445 !
Hein ? Quoi ? Leur retirer le permis ???? Pfffffffffff !!!!...
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REUTEURS, il y a 3 heures.

[...] Le président français s'est montré jeudi déterminé à lutter contre le phénomène en proposant d'interdire de permis de conduire tout jeune ayant été condamné pour incendie de véhicule tant qu'il n'aura pas pleinement indemnisé ses victimes.

"J'ai demandé aux ministres de l'Intérieur et de la Justice d'être intraitables avec ces irresponsables qui réduisent en cendres un instrument de travail indispensable", a-t-il dit.

Il faut réfléchir à la possibilité d'interdire à un mineur condamné pour de tels faits de passer un permis de conduire "aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité", a-t-il dit.

"Il n'y a aucune raison que ce soit les honnêtes gens qui aient à payer les conséquences des comportements de délinquants (...) Tant qu'ils n'auront pas réglé les conséquences de leur forfait, ils ne passeront pas le permis de conduire", a insisté le chef de l'Etat.

Dès lundi, a-t-il annoncé, des fonctionnaires seront "spécialement affectés à l'accueil et à l'information des victimes d'incendie de véhicules dans le resort du Tribunal de grande instance".

Laure Bretton, édité par Yves Clarisse
Mon cher Jmar, vous connaissez le Brésil et l'Amérique latine mieux que moi. Il se trouve pourtant que je la connais un peu et que j'ai des amis Colombiens. La Colombie, pays qui ne jouit pas d'une réputation inférieure Ecelle du Brésil sur une certaine échelle de l'insécuritEqu'il ne nous appartient pas de commenter ici. Or, pour ces Colombiens, il n'y a pas de pays plus sûr, plus aimable, plus civilisE plus injustement incompris que le leur, EcôtEduquel la Suisse est un cloaque de crime et d'insécuritE Les Sud-américains sont des gens merveilleux mais qui sont comme ça: fiers, bourrés de qualités, mais forts prompts Evous tendre le miroir si votre regard les froisse.

Des bouteilles éclatée par des ivrognes sur la chaussée dites-vous. Envoyez vos amis Brésiliens faire une visite ELondres ou EBirmingham, EBarcelone ou EGênes, ou ESaint-Pétersbourg ou même ESaint-Pétrouchnok une veillée de nouvel an, pour comparaison, pour instruction. Suggérez-leur la vertu éducative du voyage... et songez Edéfendre Paris, vieille capitale de toutes les capitales. Songez Evous laisser contaminer par cette injuste et noble fiertEdes Sud-américains et défendez votre pays qui en a bien besoin !
01 janvier 2009, 23:57   Amérique du Sud
Bien cher Francis,

Je comprends ce que vous me dites, je connais aussi un peu la Colombie. En fait, le problème est que les Sud-américains ne connaissent comme violence que la violence utilitaire, pouvant aller très loin dans l'échelle de la violence.

Ils ne comprennent absolument pas la violence gratuite (du style : "tu m'as regardé, je te fais une balayette").
02 janvier 2009, 00:00   Re : 445 !
Je me permets d'intervenir dans votre débat à propos de la comparaison entre violence au Brésil et violence ici. Il se trouve que j'ai passé ces derniers jours du temps avec un bon ami qui vit au Brésil depuis dix ans.
D'après lui, les Brésiliens sont naturellement polis et peu violents par prudence, car, me dit-il, nul ne sait si l'autre est armé et s'il ne va pas sortir son arme pour vous tuer. En France, les gens sont plus agressifs, plus facilement violents parce que cette violence (verbale ou physique) ne fait pas craindre pour sa vie. Au Brésil, les explosions de violence coûtent souvent la vie ; en France, il ne s'agit pas tant d'explosion de violence sur fond de calme que violence sourde permanente, verbale et parfois un peu physique. On se sent peu en sûreté à cause d'elle, mais elle coûte très rarement la vie.
La propreté doit avoir la même raison (une peur raisonnable des conséquences de ses actes) que la politesse brésilienne, d'après mon ami.
02 janvier 2009, 00:01   Changement
Par ailleurs, bien cher Francis, la violence latino-américaine est une constante : or, chez nous, ces beuveries du samedi, ces violences gratuites et ces indendies de voitures sont choses assez nouvelles, et je regroupe pour l'occasion ceux qui veulent faire de marginaux des héros d'épopée, et ceux qui considèrent les cpf comme alpha et omega de la société à venir.
02 janvier 2009, 00:40   Re : Am駻ique du Sud
Cher Virgil, la distinction est à faire entre le caprice et le besoin. Certaines violences ne se comparent guère par le motif: ici la nécessité (en Union soviétique, le crime politique et économique avait un mobile originel proclamé de nécessité), là le caprice de gouvernants, d'ingénieurs du social. Au début, la différence est grande, mais bientôt la violence dénature les différences de sens et égalise les situations. La violence en France est capricieuse au sens strict (impondérable, intempestive, non corrélable à un besoin économique direct) parce que la situation qui la nourrit (l'ethnodiversité idéologique) est elle-même fruit d'un pur caprice idéologique ou d'une erreur originelle déguisée en caprice, lequel re-travesti en incontournable nécessité, ce qui revient au même. Mais une voiture brûlée est une voiture brûlée, une mâchoire fracturée une mâchoire fracturée: la violence a cette fonction dyonisiaque de fondre et de faire oublier les motifs, les actes motivés, d'égaliser les faits, de réduire à néant les cheminements de pensée et d'idéologie qui s'étaient originellement targués de sens. En France, comme dans le reste de l'Europe, le caprice violent, impurement motivé, pervers, n'a pas encore accès aux armes à feu, comme au Brésil. Il nous reste à prier qu'il en reste ainsi. Le jour où cet accès sera libre ou facilité, nous serons en Bosnie en 1994.
02 janvier 2009, 00:55   Statistique
Bien chers Francis et Virgil,


Je ne suis pas loin de partager l'opinion de Virgil, avec un commentaire supplémentaire : le latino-américain me semble plus "doux", plus poli que l'européen, et cela par culture (à l'inverse, les enfants sont souvent turbulents, mais comme c'est la norme sociale, il n'y a pas de problème spécifique, ils sont turbulents mais polis, rarement insolents).

En revanche, il y a une sorte de fatalité à la violence, si bien vue par Renaud Camus dans son Journal, à propos de Medellin. Il faut se souvenir que les Mexicains, par exemple, présentent systématiquement des squelettes à à peu près toutes les fêtes.

Pour finir, une statistique pour montrer que tout n'est pas noir :

Dans "O Globo", du 31/12 :

"Numero de victimas de balas perdidas cai 23,9%. Relatorio do Instituto de Segurança Publica divulgo ontem que de janeiro a setembro deste ano, 178 pessoas foram antinguidas por balas perdidais no Estado do Rio. O estudo indica uma queda de 23,9% nesse tipo de ocorrencia."

Donc, à Rio le nombre de personnes atteintes par des balles perdues a baissé d'un quart. On ne sait si les utilateurs d'armes tirent moins, ou s'ils tirent mieux.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2009, 00:56   Re : 445 !
"et ceux qui considèrent les cpf comme alpha et omega de la société à venir."


Vous parlez des chantres de la "diversité" je suppose... ?, non ?


Pour ma part je reste persuadé que la paralysie institutionnelle devant la délinquance immigrée est (et sera) un des problèmes majeurs de la société française, pourtant nous connaissons tous le responsable : le double dogme de la permissivité éducative et de l'antiracisme.
02 janvier 2009, 01:12   La presse et la violence
Pour bien montrer la différence de point de vue de la presse sur la violence, voici (en traduction) un article paru hier dans "Meia Hora", et que vous avez en résumé ci-dessous :

[meiahora.terra.com.br]


Um tiro mata dois ladrões
Rio - Os assaltantes John Paul Figueiredo Alves, 18 anos, e Willian de Jesus, conhecido como Parrudinho, morreram ontem depois de roubar dois motoristas - um médico e um militar que estava no carro com a mulher, grávida de oito meses, os pais idosos e o filho de 6 anos. A dupla do mal tombou com um único tiro de fuzil, disparado pelo sargento PM André Nogueira de dentro da viatura, durante perseguição aos ladrões.

A dupla tentou fugir, mas foi interceptada por policiais do 3º BPM (Méier) na Rua Dias da Cruz, na altura do Engenho de Dentro. Os assaltantes atiraram contra os PMs, que revidaram, segundo o sargento André Nogueira, com apenas três disparos. Um único tiro feito de dentro do carro atingiu a cabeça os dois bandidos, que morreram antes de serem socorridos.

Segundo a polícia, os criminosos moravam no Morro Camarista Méier e já eram conhecidos por praticarem assaltos na região. Horas depois da troca de tiros, a PM fez operação no Camarista, que terminou com dois presos e um homem morto, além de apreensão de drogas e de uma pistola que pertence à polícia - a arma havia sido roubada durante operação no morro, quando agente levou tiro na perna.

Os policiais recuperaram os objetos roubados e todas as vítimas saíram ilesas. Na 25ª DP (Engenho Novo), onde o caso foi registrado, o militar atacado contou que os assaltantes estavam nervosos e pareciam drogados. A mãe e a mulher de uma das vítimas tiveram que ser socorridas no Hospital Salgado Filho, mas foram liberadas. A ação eficiente dos policiais foi elogiada pelo comando da PM.



En résumé, le policier André (bien lire André) Nogueira a tué d'un coup de fusil d'assaut, et avec une seule balle, deux voleurs, dans la journée du 30, alors qu'ils venaient d'agresser deux familles roulant en voiture.


Les termes employés sont intéressants, pour décrire les faits :

"A dupla do mal" : le duo maléfique ;

"bandidos, criminosos"


"A ação eficiente dos policiais foi elogiada pelo comando da PM" : l'action efficace des policiers a fait l'objet d'éloges du commandement".

Vous ne voyez pas l'article écrit, mais vous y trouveriez, sous la photo du sergent posant fièrement le commentaire suivant :

"Sargento André Nogueira : dois coelhos com uma so cajadada". Ce texte est particulièrement horrible car il signifie littéralement "deux lapins avec un seul coup de bâton", ce qui montre effectivement "os marginais" tirés comme des lapins, mais signifie de façon figurée : "le sergent Nogueira fait d'une pierre deux coups".


Tout cela n'est pas imaginable en France.



Effets colatéraux : comme le dit l'article, la police est ensuite entrée dans la favela dont provenaient les "marginais" : deux arrestations et un autre mort.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2009, 01:39   Re : 445 !
"La violence en France est capricieuse au sens strict (impondérable, intempestive, non corrélable à un besoin économique direct) parce que la situation qui la nourrit (l'ethnodiversité idéologique) est elle-même fruit d'un pur caprice idéologique ou d'une erreur originelle déguisée en caprice, lequel re-travesti en incontournable nécessité, ce qui revient au même".


Une vraie réflexion sur la violence... et pas sur la violence "en général" mais sur la violence ici, maintenant, sous nos yeux, "chez nous" ! Mais comment donc interpréter l'incroyable passivité des Français "de souche" ?

Bien sûr cette passivité, je veux dire cette peur et ce masochisme-là, ne sont hélas pas nouveaux, aussi je propose une citation que Sorel, le grand théoricien de la violence, fait du livre d'Amédée Thierry sur Alaric , le barbare qui avait saccagé Rome au début du Ve siècle : "Des étrangers ont été salués d'amis et de libérateurs... Ils avaient égorgé nos soldats, brisé notre drapeau, amoindri et humilié la France ; et nous avons proclamé, jusqu'à la tribune nationale, qu'ils étaient plus Français que nous" (La ruine du monde antique", Rivière, 1933).
Bien cher Pascal,

La violence européenne n'est pas le propre des allogènes : la disparition de la politesse, qui permettait, par son effet de "polissage" de rendre les relations sinon faciles du moins courtoises rend possiblesd'autres formes de violence plus pernicieuses qu'unevoiture brûlée.

Par exemple, contrairement à l'Espagne, l'Amérique latine ou le Moyen-Orient, la France n'est pas un pays du Bruit Nocturne, ni du Bruit au Restaurant.

Quand je suis dans mon appartement espagnol (pourtant près de la frontière) je ne m'étonne pas que mes voisins fassent du bruit à des heures indues, ni que les gens, dans la rue en bas, se mettent à avoir des conversations à une heure du matin : cela a toujours été le cas, c'est la norme sociale, et il serait justement impoli de protester. En revanche, il n'y a pas si longtemps, faire du bruit à trois heures de l'après-midi (heure à laquelle seuls les Français et les chiens sont dehors l'été) était impoli, car c'était l'heure de la sieste.

Quand je suis dans un restaurant brésilien, je ne m'étonne pas d'avoir à élever la voix pour parler à mes commensaux : c'est la encore la norme, et il y a un joyeux brouhaha. En revanche, hier au soir à Copacabana, une dame très âgée était conduite en fauteul pour voir le feu d'artifice. Tous, jeunes et moins jeunes, blancs et noirs, portèrent même le fauteuil et l'installèrent, d'une façon fort sûre, sur le plan incliné du mirador de la police militaire. On fait donc du bruit, mais on ne manquera en aucun cas de respect à une personne âgée.


Or, dans la France actuelle, on impose par jeunisme et jemenfoutisme tantôt le bruit nocturne, tantôt les autres nocences décrites par Renaud Camus. C'est, à mon sens, un comportement violent, car, comme on dit il "pourrit la vie" des gens qui en souffrent.


J'aime bien le terme de Francis, l'ethnodiversité ethnologique : tout est bien dès lors que c'est divers, divers par rapport à la France polie et catholique, deux mots affreux (poli et catholique) que les Forces du Bien veulent rayer du dictionnaire, car correspondant à des valeurs dépassées.

Les vraies valeurs sont :

- faisons ce que nous voulons ;

- laissons nos garçons écouter des musiques amplifiées à toute heure et boire comme des trous les samedis ("binge drinking") ;

- laissons nos filles s'habiller en putes ;

- adorons tout ce qui est étranger et crachons sur tout ce qui est français et catholique.


Par chance, l'église catholique recrute bon nombre de prêtres africains, et l'ultra-gauche bien pensante rencontre des freins psychologiques à représenter des prêtres noirs sous la forme de corbeaux.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2009, 09:15   Re : 445 !
Je profite de la référence faite à Alaric par M. Orsoni pour signaler cet excellent site consacré à la Méditerranée antique ; en cliquant sur les liens qui figurent sur la page d'accueil, on a accès à des textes fort précieux (dans leur version intégrale), comme par exemple L'Histoire des Gaulois et les Récits de l'Histoire Romaine au cinquième siècle, d'Amédée Thierry.

C'est ici.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2009, 09:45   Re : 445 !
Merci beaucoup cher Alexis.
02 janvier 2009, 09:55   Info ou Intox ?
Qu'en est-il de l'hypothèse (pardonnez-moi, Alaric) selon laquelle la flambée des voitures brûlées serait la conséquence de la prime à l'achat, ou de la prime à la casse, je ne sais plus, de nombreuses voitures ayant été brûlées par leurs célibataires mêmes, jusqu'en nos campagnes non (encore) cépéeffisées ?
Utilisateur anonyme
02 janvier 2009, 10:23   Re : Info ou Intox ?
Microscopique anecdote : il y a un an ou deux, embarrassé que j'étais par l'obligation de faire un sort à une épave de voiture, je m'en ouvris par téléphone à mon assurance et l'employé, après avoir envisagé différentes solutions, conclut en me disant, sans rire, quelque chose dans le genre : "Sinon, vous pouvez toujours lui mettre le feu."... (peut-être a-t-il ajouté le fameux "secret de Polichinelle" auquel tant d'administrations font si souvent référence.)

De toute façon, avec le nombre de bagnoles qui moisissent, invendues, sur les parkings des constructeurs (au point qu'un concessionnaire belge, parait-il, offre une petite voiture pour l'achat d'un modèle de gamme moyenne), 1200 modèles à renouveler, c'est toujours bon à prendre. Il y a de la purge consumériste dans ces mises à feu de voitures.
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