Bien cher Pascal,
La violence européenne n'est pas le propre des allogènes : la disparition de la politesse, qui permettait, par son effet de "polissage" de rendre les relations sinon faciles du moins courtoises rend possiblesd'autres formes de violence plus pernicieuses qu'unevoiture brûlée.
Par exemple, contrairement à l'Espagne, l'Amérique latine ou le Moyen-Orient, la France n'est pas un pays du Bruit Nocturne, ni du Bruit au Restaurant.
Quand je suis dans mon appartement espagnol (pourtant près de la frontière) je ne m'étonne pas que mes voisins fassent du bruit à des heures indues, ni que les gens, dans la rue en bas, se mettent à avoir des conversations à une heure du matin : cela a toujours été le cas, c'est la norme sociale, et il serait justement impoli de protester. En revanche, il n'y a pas si longtemps, faire du bruit à trois heures de l'après-midi (heure à laquelle seuls les Français et les chiens sont dehors l'été) était impoli, car c'était l'heure de la sieste.
Quand je suis dans un restaurant brésilien, je ne m'étonne pas d'avoir à élever la voix pour parler à mes commensaux : c'est la encore la norme, et il y a un joyeux brouhaha. En revanche, hier au soir à Copacabana, une dame très âgée était conduite en fauteul pour voir le feu d'artifice. Tous, jeunes et moins jeunes, blancs et noirs, portèrent même le fauteuil et l'installèrent, d'une façon fort sûre, sur le plan incliné du mirador de la police militaire. On fait donc du bruit, mais on ne manquera en aucun cas de respect à une personne âgée.
Or, dans la France actuelle, on impose par jeunisme et jemenfoutisme tantôt le bruit nocturne, tantôt les autres nocences décrites par Renaud Camus. C'est, à mon sens, un comportement violent, car, comme on dit il "pourrit la vie" des gens qui en souffrent.
J'aime bien le terme de Francis, l'ethnodiversité ethnologique : tout est bien dès lors que c'est divers, divers par rapport à la France polie et catholique, deux mots affreux (poli et catholique) que les Forces du Bien veulent rayer du dictionnaire, car correspondant à des valeurs dépassées.
Les vraies valeurs sont :
- faisons ce que nous voulons ;
- laissons nos garçons écouter des musiques amplifiées à toute heure et boire comme des trous les samedis ("binge drinking") ;
- laissons nos filles s'habiller en putes ;
- adorons tout ce qui est étranger et crachons sur tout ce qui est français et catholique.
Par chance, l'église catholique recrute bon nombre de prêtres africains, et l'ultra-gauche bien pensante rencontre des freins psychologiques à représenter des prêtres noirs sous la forme de corbeaux.